DUFF : le faire-valoir

(A. Sandel, 2015)

Une lycéenne découvre qu'elle est traitée par les autres élèves comme une DUFF (Designated Ugly Fat Friend, traduit par Dodue, Utile et Franchement Fade) et se révolte à donf.

Encore un film sympathique, tant par son rythme et par l'air du temps qu'il réussit à capter, en particulier autour de la question de l'impact des réseaux sociaux (en cela, restez bien jusqu'au générique de fin qui aurait mérité d'être en ouverture du film) ou de la crudité des dialogues sur le sexe. Mais de là à y voir un film marquant, non : le film n'est pas très drôle, tous les passages obligés du teen movie y sont (notamment la mise à l'épreuve de l'amitié), la fin est prévisible et on y croit moyennement. Les spectateurs US doivent avoir la mémoire courte car le film a été un succès notable aux Etazunis, oubliant que l'idée de la transformation d'une fille quelconque par un.e mentor et initiateur a déjà été exploitée (Clueless, Elle est trop bien, L'amour n'a pas de prix...). La citation à Breakfast Club est carrément plus explicite quand l'héroïne (jouée par une actrice de 26 ans quand même) parle du « sportif, de l'intello, de la princesse, de la brute et du cinglé ».

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