Mignonnes

(M. Doucouré, 2020)

Une jeune fille cherche à s'intégrer dans une petite bande de chipies qui préparent un concours de danse.

De la musique et de la danse ? De l'intégration et des copines ? Un spectacle final ? Des gamines de 11 ans en sixième ? On a déjà vu, pourriez-vous dire... Sauf qu'il s'agit d'un film français avec un double questionnement sur la remise en question de sa culture d'origine (la famille de l'héroïne est sénégalaise et musulmane) et sur l'hypersexualisation des corps juvéniles que les jeunes filles ne maîtrisent absolument pas, au point de susciter un certain malaise chez le spectateur (et une polémique aux USA à la sortie du film). On suit avec attachement la jeune Amy, à la fois responsable de ses errements et victime, mais dans un film au ton souvent grave malgré les délires des copines. A noter un très beau plan final, plein de sens et d'optimisme qui conclut un beau film.

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