Don't Tell Mom the Babysitter's Dead / Panique chez les Crandell

(S. Herek, 1991)

Pour partir en voyage, une mère abandonne ses 5 enfants aux soins d'une vieille baby-sitter qui ne tarde pas à mourir.

Malgré le titre, le film est bel et bien une comédie, plutôt gentille et familiale. Juste un an après le premier opus de la série Maman, j'ai raté l'avion et quelques années après Nuit de folie, le scénario plonge les enfants dans le même registre : comment survivre seul sans les parents (à un détail près : un seul parent, parti volontairement et sans état d'âme, et 5 enfants seuls) ? Le film est axé sur le personnage de la grande sœur qui prend - logiquement ? - tout en main, ce qui l'amène à découvrir les affres des responsabilités des adultes. Son intuition lui permettra au passage de réussir miraculeusement dans un milieu où on peut facilement mentir et réussir sans faire des études : la mode (d'ailleurs attendez-vous à un moment de pure terreur en découvrant celle du début des années 90).

Les amateurs du grand jeu "son visage me dit quelque chose" découvriront un des tous premiers rôles de David Duchovny (X-Files, Californication) encore juvénile, Kimmy Robertson (Lucy de Twin Peaks sorti un an avant) ou encore Josh Charles peu de temps après sa découverte dans Le Cercle des Poètes Disparus.

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