Just one of the guys 

(L. Gottlieb, 1985)

Pour décrocher le stage de ses rêves dans un journal, une jeune fille décide de se transformer en garçon pour améliorer ses chances.

Ce qui a l'air de commencer comme un film féministe (la jeune ado qui comprend que les garçons ont beaucoup plus de chances à talent égal) se transforme assez vite en comédie de travestissement; d'ailleurs le succès contemporain de Tootsie est explicitement cité. Mais même si le film glisse rapidement vers le vaudeville (alors que l'inspiration initiale est La Nuit des Rois de Shakespeare), il se laisse regarder sans souci avec une pointe de nostalgie sur les grandes années 80 (le bal de promo final est une anthologie de la mode de l'époque). Curieusement, l'actrice principale n'a quasiment rien fait d'autre, alors qu'on aurait pu s'attendre à davantage que la poignée de films de cette époque. Cela dit, elle aurait été une des girlfriends de Dieu, du Boss, de Springsteen (allusion dans le film : des posters dans la chambre de l’héroïne). C'est la même destin pour la réalisatrice. Les experts reconnaîtront Mikey Randall de Parker Lewis dans une des ses rares apparitions en dehors du petit écran et Sherilyn Fenn dans un de ses premiers rôles. Le film ne semble pas être sorti en France, ce qui est plutôt dommage.

Article Wikipedia (ang) / Fiche IMDB (ang)