The Doom Generation

(G. Araki, 1995)

Le road trip sanglant de trois ados complètement barrés.

Premier film ayant permis à Greg Araki de se faire connaître (aprèsTotally fucked up un an plus tôt mais plus proche du film expérimental autour du thème du mal-être des ados gays), The Doom Generation est à la fois violent, dérangeant, hyper-sexualisé, étonnant et même temps tellement excessif (y compris visuellement) qu'il en est assez grotesque, voire légèrement ennuyeux dans ses répétitions. Il serait cependant exagéré de le considérer comme drôle, car il est assez désespéré (en gros la société rend fou et empêche les jeunes de faire ce qu'ils veulent). Il se situe dans la lignée de Natural Born Killers d'Oliver Stone et on peut considérer que Freeway en est l'héritier. Ce type de film nihiliste (ce dont le réalisateur se défend, malgré les multiples références au chiffre 666) semble être cantonné à cette décennie. Il aura au moins permis à Rose Mc Gowan de se faire connaître.

Article Wikipedia (ang) / Fiche IMDB (ang) / Dossier Allociné (fr)