L'auberge espagnole

(C. Klapisch, 2002)

Un étudiant français Erasmus découvre les joies de la co-location à Barcelone.

Avec un recul de près de 20 ans, il n'est pas excessif de qualifier ce film de "culte", même bien au-delà des frontières du teen-movie. Le réalisateur a non seulement su saisir l'air du temps de la jeunesse étudiante au tournant du siècle, mais il a également su parler de l'entrée progressive dans l'âge adulte (tellement progressive que le sujet est repris sur les deux films qui constituent la suite : Les Poupées russes et Casse-tête chinois). Marqueur révélateur, le film a été un vrai succès commercial dès sa sortie, tout en étant critiqué par une partie de experts cinéphiliques bien-pensants, qui n'ont pas même pas perçu que les audaces formelles dans le récit servaient le propos principal (le héros renvoyé à ses seules ressources personnelles nourries des interactions avec ses pairs pour choisir à quoi doit ressembler sa vie).

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