Sidekicks

(A. Norris, 1992)

Un lycéen malingre mais fan de Chuck Norris découvre les joies du karaté.

Pâle copie de Karaté Kid avec près de 10 ans de retard, le film suit exactement le même scénario : le lycéen harcelé, l'initiation par un grand père asiatique de substitution, l'amour discrète de la copine groupie, la cellule familiale fragile et le salut via le karaté avec une apothéose dans la confrontation finale. La seule originalité est la présence de Chuck Norris lui-même, même si le fait que ce soit son frère qui réalise le film ne soit pas une coïncidence. Mais si au début on aurait deviner une auto-parodie du champion de karaté, il se fond vite dans un scénario peu original avec toute la faible expressivité dont il est coutumier, alors que les autres rôles sont excessivement joués (à la limite du supportable). Dommage car il aurait pu créer son Last Action Hero bien avant Schwarzenegger ou bien inventer un film qui aurait pu porter sur les rêves éveillés tendance schizo. Le film n'a pas porté chance à son jeune interprète, qui s'est suicidé dix ans plus tard.

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