The Kissing Booth

(V. Marcello, 2018)

Une lycéenne tombe grave amoureuse du frère de son meilleur ami d'enfance.

Plus énervé que rythmé et plus nunuche que romantique, le film est complètement inoffensif, sans aucun message à faire passer, si ce n'est la cohabitation délicate entre amour et amitié, toussa toussa. Le film tourne même à l'enfilage de clichés autour du Prince Charmant (avec de beaux abdos, faut avouer), avec une héroïne (somme toute assez ordinaire afin de faciliter l'identification de la spectatrice moyenne) qui découvre le grand Amour dans un Los Angeles de carte postale. Seule la scène finale où la jeune fille semble s'apercevoir que sa future vie d'adulte est loin d'être tracée permet de ne pas désespérer.

Il reste quand même un double clin d’œil à Breakfast Club en la présence de Molly Ringwald (méconnaissable) qui vient donner des leçons d'amitiés juvéniles et une petite citation des Simple Minds à la fin. Le film est une production Netflix, donc un film pas sorti en salles mais directement sur le web : The times they are a'changing comme disait l'autre...

Article Wikipedia (fr) / Fiche IMDB (ang) / Dossier Allociné (fr)