Cherry Falls

(G. Wright, 2000)

Un tueur en série s'acharne sur les lycéen(ne)s vierges d'une petite ville. Et l'héroïne est à la fois dans ce cas et fille du sheriff.

Le film est sans hésiter un slasher, flirtant avec le grand guignol (certaines scène sanguinolentes, notamment la fin, sont autant grotesques que risibles). Les amateurs de symbolisme y verront une vaste métaphore de l'angoisse de la perte de la virginité (to pop the cherry ball est l'expression poétique qui la désigne), mais aussi une farce sur l'obsession puritaine de la société. Le genre atteint ici ses limites, en oscillant entre vrai film d'angoisse (ce qu'il est au début) et grand délire, qui se permet presque une référence à Porky's quand les jeunes puceaux s'enfuient en courant de la maison. Mais à trop hésiter entre les deux, il perd de son intérêt.

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