La Boum

(C. Pinoteau, 1980)

Les premiers émois d'une jeune adolescente, Victoire surnommée Vic, entre le divorce de ses parents, sa grand mère complice et les premières "boums" (traduction pour les retraités : "surprise partie"; traduction pour les jeunes : "teuf").

Il est peu exagéré de parler d'un film qui a vraiment marqué une génération : le ton juste, la fraîcheur de la jeune Sophie Marceau (qui commence sa carrière avec ce film), l'humour léger, le sentimentalisme de bon aloi et le caractère inédit du sujet ont contribué au succès massif du film (1er au box office français en 1980), encore régulièrement diffusé sur les grandes chaînes nationales. L'impact a été tel qu'on passait même le 45 tours de l'insupportable chanson phare de Richard Sanderson dans les vraies boums... Le tout reste bien sage, dans le milieu bourgeois germanopratin : c'est pas du Larry Clark, non plus ! A ne pas manquer : l'émission de France Culture sur ce film générationnel.

La Boum 2 (C. Pinoteau, 1982) essaie d'exploiter ce qui reste du filon (l'héroïne grandit). L'Etudiante, qui reprend le même personnage, épuise ledit filon (idem, 1988). Les plus courageux d'entre nous seront allés jusqu'à LOL , où l'équivalent du personnage de Vic, est désormais une mère d'une jeune ado confrontée à des problèmes équivalents, internet en plus.

Article Wikipedia (fr) / Fiche IMDB (fr)