He's all that / Il est trop bien

(M. Waters, 2021)

Une lycéenne star des réseaux sociaux fait le pari de transformer un loser en futur roi du bal de la promo.

Si le sujet vous dit quelque chose, c'est normal : le film est le remake d'un film culte de la décennie 1990 (She's all that), lui-même inspiré de Pygmalion et de My Fair Lady. La version actuelle rend d'ailleurs hommage au film de en reprenant la célèbre chanson Kiss me de Six Pence None the Richer en scène finale. Et pour ceux qui ne l'auraient pas deviné tout de suite, les seuls adultes visibles dans le film étaient les acteurs du film original, notamment l'héroïne ado de 1999 devenue la mère divorcée en 2021 et qui découvre que la chanson lui rappelle quelque chose...

La version actuelle tente de suivre les tendances du moment : c'est une fille qui est l'héroïne et qui tente de manipuler le jeune homme, les réseaux sociaux sont envahissants (et critiqués) et un couple gay se forme. Il y a même un personnage de rebelle féministe... très caricatural. Mais ses concessions à la modernité cachent mal un scénario sans surprise, débouchant un final en bal de promo (non ?) et une réalisation aussi lisse que les visages maquillés des héroïnes, sans doute car c'est un film Netflix. Vite vu et vite oublié. Dommage car il y avait matière à un vrai renouvellement.

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