Mme Debbie Lim, la nouvelle gestionnaire du CÉA Outremont, lors de notre entrevue, le 16 septembre dernier - Photo: Philippa McGowan
Propos receuillis par Qunying Duan et Philippa McGowan, le 21 octobre 2022
Mme Debbie Lim vient de prendre ses fonctions en tant que gestionnaire du centre Outremont. Elle a eu la gentillesse de nous accorder une entrevue, malgré la quantité de travail que suppose l'adaptation à un nouveau poste.
Vd. 311: Où avez-vous étudié et dans quel domaine ?
Mme Lim: J’ai étudié au Québec et en Ontario, dans les domaines de l’administration et de la comptabilité. J’ai commencé mes études supérieures à l'Université de Western en Ontario et j'ai obtenu mon baccalauréat en commerce à l'Université Concordia à Montréal.
Vd. 311: Combien de langues parlez-vous?
Mme Lim: Je parle couramment le français et l’anglais, et mes parents m’ont appris le dialecte de Taishan (toisanais), ma langue maternelle. Grâce à ma mère, je comprends un peu le cantonais standard (parlé à Hong Kong).
Vd. 311: D'où venaient vos ancêtres?
Mme Lim: Mes parents sont d’origine chinoise; mon père est né en Chine et ma mère vient de Hong Kong.
Vd. 311: Et vous-même, est-ce que vous êtes née au Québec?
Mme Lim: Oui, je suis née au Québec. J’ai grandi à la Ville de L’Ancienne-Lorette, mais je suis fille d’immigrants et mes parents ont toujours fourni des efforts pour nous partager la culture chinoise. Ils étaient très jeunes lorsqu’ils sont arrivés au Québec et ils ne parlaient pas un mot de français. À l’époque (avant 1967), le ministère de l’Immigration et les centres de francisation n’existaient pas. Donc, les immigrants comme mes parents n’avaient pas accès aux services de francisation structurés et organisés qui existent aujourd’hui. Mon père était restaurateur et il a appris le français au travail avec ses collègues et ses employés. Ma mère a appris le français grâce à une sœur religieuse qui avait passé plusieurs années en Chine comme missionnaire. Elle n’était pas enseignante de métier, mais elle était très patiente et gentille. Elle venait chez nous avec des cahiers de français du primaire pour aider ma mère à apprendre cette nouvelle langue.
Vd. 311: Pourriez-vous nous partager un truc pour améliorer le français?
Mme Lim: C’est un grand plaisir de vous parler de cela ! Il faut apprécier tout ce que vous avez appris. Ne soyez pas gênées de vous exprimer et n’ayez pas peur de faire des fautes. Je vous conseille d'écouter des émissions, de faire la lecture, de regarder des films et de parler régulièrement en français. La meilleure façon d’apprendre, c’est de vous immerger dans la langue. Saisissez toutes les occasions pour parler et utiliser le français au quotidien!
Vd. 311: Vous avez des enfants?
Mme Lim: Oui, j’ai un fils unique; il a 13 ans.
Vd. 311: Comment parvenez-vous à trouver un équilibre entre le travail et la famille?
Mme Lim: La conciliation famille-travail est importante et c’est souvent un défi pour la majorité des travailleurs. Pour ma part, c’est plus simple maintenant car mon fils est rendu adolescent. J’adore mon travail, mais ma famille est ma priorité ! La vie est trop courte pour ne pas en profiter. J’essaie de passer le plus de temps possible avec mes parents et ma famille, et aussi d’accompagner mon fils dans son parcours scolaire. Dans ma famille, l’éducation est une valeur fondamentale qui est transmise dès le plus jeune âge.
Vd. 311: Avez-vous des passe-temps?
Mme Lim: Je n’en ai pas un en particulier, mais j’aime passer du temps avec ma famille et mes amis à jaser avec eux et à jouer aux jeux de société. On se rencontre pour cuisiner ensemble et aller au cinéma aussi. Je ne suis pas sportive, mais j’aime essayer de nouvelles activités et pratiquer des sports en famille. L’été dernier, j’ai fait de la planche à pagaie (le SUP) et j’ai joué au badminton et au ping-pong avec mes nièces.
La Voix du 311: Quelles sont vos responsabilités au centre? Pouvez-vous les décrire?
Mme Debbie Lim: J’occupe le poste de gestionnaire administrative d’établissement au CEA Outremont depuis le 12 septembre dernier. Mes principales responsabilités comme gestionnaire sont variées et comprennent l’encadrement et l’accompagnement du personnel de soutien administratif et manuel et la gestion des dossiers administratifs, de l’organisation scolaire incluant la salle d’examen, des ressources matérielles (incluant l’entretien de la bâtisse), des ressources financières et des ressources informatiques de notre centre. De plus, j’assure le lien avec les chargés de projet lors des travaux d’immobilisations et avec certains partenaires.
Vd. 311: Comme gestionnaire, quel est votre objectif?
Mme Lim: Mon objectif est d’assurer le bon fonctionnement quotidien du centre. Comme gestionnaire, je souhaite toujours améliorer l’efficacité de notre service et collaborer avec l’ensemble de notre personnel pour la réussite scolaire de nos élèves.
Vd. 311: Quels sont les atouts pour occuper ce poste?
Mme Lim: Un bon gestionnaire doit avoir une vision claire et la partager avec les membres de son équipe. Il faut être responsable, débrouillard, organisé et passionné. Il faut être capable de faire une bonne analyse de situation afin de trouver les meilleures solutions aux problèmes. On doit vouloir apprendre et s’améliorer et également favoriser et développer l’autonomie et la responsabilisation de son personnel. Il faut savoir déléguer et créer un environnement de travail inclusif et motivant. Lorsqu’on choisit de travailler dans un centre, il faut aimer collaborer avec les différentes équipes et le contact avec les élèves.
Vd. 311: Où avez-vous travaillé avant de venir au centre?
Mme Lim: Pendant presque dix ans, j’ai occupé les fonctions de gestionnaire administrative au CEA de LaSalle. En début de carrière, j’ai travaillé en comptabilité au secteur privé. Par la suite, j’ai travaillé dans trois centres de formation professionnelle pendant une quinzaine d’années.
Vd. 311: Avez-vous déjà eu de la misère avec des collègues ?
Mme Lim: Non, pas vraiment. Le respect est une de mes valeurs professionnelles et personnelles. Je ne laisse pas les situations au travail devenir personnelles et je suis capable de les observer de manière objective.
Vd. 311: Comment avez-vous réglé les conflits que vous avez eus avec vos collègues?
Mme Lim: Lorsqu’il y a un conflit, je rencontre en privé le collègue concerné pour lui en parler. On doit prioriser l’écoute et le respect. Ensuite, il faut essayer de trouver une solution acceptable et maintenir une bonne communication.
Mmes Vicky Santerre et Aurélie Massard invitent les étudiant(e)s à participer à un atelier sur la gestion du stress et de l'anxiété, chaque jeudi, après le dîner, au début de la période 3, à partir de la semaine prochaine. Les inscriptions sont ouvertes.
Où?
L'inscription se fait au local 213, mais l'atelier aura lieu au local 108.
Quand?
Jeudis 20 octobre, 27 octobre et 3 novembre 2022.
Pour qui?
Tou(te)s les étudiant(e)s de francisation peuvent s'y inscrire, dans la limite des places disponibles.
Article et photos: Qin Wang, le 8 octobre 2022
Jeudi 29 septembre, les étudiant(e)s de francisation du centre Outremont étaient invité(e)s à participer à une sortie aux vergers du domaine LaFrance pour la cueillette des pommes, une activité traditionnelle au Québec. J'y étais!
Nous sommes partis pour la cueillette des pommes. En route, nous avons chanté ensemble, nous avons profité de la convivialité de l'autobus scolaire… Nous voulions découvrir le site, la ferme, et savourer l’air frais, les pommes… Il faisait bon, il n'y avait pas de nuage…
Quand nous sommes arrivés, nous avons été attirés par la belle nature, nous ne pouvions plus attendre, nous étions pressés de passer un à un par l’entrée étroite. Enfin, nous avons sauté dans la mer de pommes… Où étaient-elles, les pommes?… Elles se cachaient derrière les feuilles, elles se dressaient au sommet des arbres, elles brillaient sous le soleil et elles dansaient avec le vent… Tout d’abord, j’en ai pris un peu. Le goût délicieux m’est directement allé au cœur. Lobo, McIntosh, Honeycrisp… Combien en ai-je mangé? Ce sera un secret pour toujours… La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’elles sont toutes vraiment délicieuses! Et vous, mes ami(e)s… Comment était votre expérience?
Nous ne voulions pas repartir, mais nous devions le faire… Au revoir, les petites et les grandes restées sur l’arbre, celles de couleur rouge et celles de couleur verte… Au revoir! J’aimerais savoir quand je pourrai revenir pour vous et vous manger à nouveau… Un jour, je reviendrai avec un gros sac, à coup sûr! Et vous, voudriez-vous y aller avec moi?
Photo: Lingling Zhang
Photo: Lingling Zhang
Cinq étudiant(e)s des niveaux 6 et 8 sont partis en reportage autour du centre Outremont, à la découverte des sculptures du quartier. Voici le résultat de leur "safari" photographique.
Les chuchoteuses - Rose-Aimée Bélanger
Philippa Mc Gowan, le 30 septembre 2022
Cette sculpture en bronze représente trois dames en train de placoter, de potiner... L'une des copies de cette œuvre se trouve sur un terrain privé de la rue Mapplewood, à proximité de la côte du Vésinet. Une autre copie se situe au centre-ville, au coin des rues Saint-Paul et Saint-Dizier. C'est une œuvre massive.
Les 3 femmes qui chuchotent ensemble sont très expressives et ont l'air absorbées dans leur conversation. Elles sont rondes et on voit de la sensualité dans leurs courbes et beaucoup d'empathie dans leurs yeux. Cette sculpture a été réalisée par Rose-Aimée Bélanger en 2002.
Rose-Aimée Bélanger est née au Québec en 1923. Elle a étudié à l’école des Beaux-Arts de Montréal en 1945. Après avoir eu 8 enfants, elle a décidé de reprendre la sculpture à temps plein. Elle est inspirée par les moments de la vie quotidienne. Maintenant, elle habite dans le Nord de l'Ontario.
Photo: Victor Fandrey
Photo: Li Zhao
Homme voluptueux à cheval - Fernando Botero
Victor Fandrey, le 30 septembre 2022
Cette statue a été faite par le sculpteur colombien Fernando Botero pendant les années soixante-dix. Elle a ensuite été placée devant une maison située à Outremont, sur le flanc Nord du Mont Royal, au 77 avenue Maplewood, en 2019. Cela montre le regard voluptueux que l’artiste porte sur le monde: toutes ses statues, ainsi que ses peintures, présentent le même style d’exagération des rondeurs.
Photo: Lingling Zhang
Photo: Lingling Zhang
Photo: Lingling Zhang
29.53 - Patrick Bernatchez
Ronalyn Oclima et Victor Fandrey, le 29 septembre 2022
Cette sculpture de Patrick Bernatchez est située sur le nouveau campus MIL de l’Université de Montréal. Elle a été érigée pour célébrer le 50e anniversaire de l'alunissage de la mission Apolo, en 1969. La face Sud du monument reproduit une partie de la surface de la Lune. Le titre fait référence au temps de révolution de la Lune autour de la Terre: 29 jours et demi.
Au début, cette sculpture a été conçue pour l'escalade. Mais, une fois le projet terminé, la Ville de Montréal n’en a pas autorisé l'escalade. En revanche, la Ville a décidé de conserver le monument pour que les gens se souviennent du voyage Apollo vers la Lune.
La structure est en acier. Plus précisément, c'est un acier spécialement traité pour l’extérieur. C’est un métal solide et résistant.
Photo: Lingling Zhang
Photo: Li Zhao
Photo: Lingling Zhang
Photo: Ronalyn Oclima
Photo: Li Zhao
Photo: Li Zhao
Photo: Li Zhao
Monument à Joseph Beaubien - Paul Lancz
Photo: Victor Fandrey
Victor Fandrey, le 30 septembre 2022
Ce monument est localisé au sud du parc Beaubien, au bord du chemin de la Côte-Sainte-Catherine. Ce buste en bronze a été créé en 2003 par l’artiste hongrois Paul Lancz. Joseph Beaubien a été maire d’Outremont pendant près de quarante ans. Il a pris une part importante dans les projets de construction pour que ce soit une belle ville. Il était né presque aveugle et a porté des lunettes toute sa vie.
Photo: Victor Fandrey
Photo: Victor Fandrey
Photo: Xu Li
Photo: Xu Li
Photo: Xu Li
Photo: Victor Fandrey
Photo: Victor Fandrey
Photo: Victor Fandrey
Monument aux braves d’Outremont - Henri Hébert
Victor Fandrey, le 29 septembre 2022
Ce monument se situe au croisement de l’avenue Elmwood et de l’avenue McDougall. Il est dédié aux soldats canadiens et québécois qui sont morts en se battant contre les armées de l'Allemagne et de ses alliés durant les 1ère et 2e guerres mondiales. Le sculpteur Henri Hébert a été désigné en 1925 avec l’architecte John Roxburgh Smith pour leur rendre hommage.
Les étudiants débutants de la classe de Mmes Christina et Radostina vous invitent à venir déguster un café ou un thé au local 306.
Friandises, pâtisseries et plaisanteries sont les bienvenues!
Article: Les élèves de la classe 306 - Photo et illustration: Christina Krug - Le 3 octobre 2022
Bonjour à tous! Venez nous voir en salle 306 pour parler français! On offre le café ou le thé! Apportez les biscuits! Nous sommes les étudiants du niveau 2 dans la salle 306 à l’école Outremont. Nous travaillons avec Madame Christina et Madame Radostina.
Dans notre classe, il y a beaucoup de nationalités. Aujourd’hui, nous sommes 22 élèves, mais on ne voit pas tous les élèves sur la photo. Dans la classe, il y a 11 femmes et 14 hommes. Dans nos pays, nous sommes : anesthésiste, avocate et avocat, comptable, infirmière et infirmier, mécanicien, dentiste, cheffe cuisinière, créateurs de chaussures, enseignante, peintre, policier, architecte, spécialiste en logistique et économiste. Mais ici au Québec, nous sommes tous des étudiants!
Nous aimons Montréal parce qu’il y a beaucoup d’activités magnifiques; par exemple : les festivals, les marchés, les cafés, les musées, la Ronde, les parcs… En hiver, on fait du ski, on fait du patinage, on marche avec des raquettes; c’est amusant! Nous aimons beaucoup vivre à Montréal mais, en janvier, nous voudrions partir au soleil!
Nous aimons apprendre le français parce que c’est une langue très importante pour le Québec, mais aussi très intéressante, romantique, belle, avec une grande culture et elle est nécessaire pour le travail.
LE JARDIN COMMUNAUTAIRE DU CENTRE OUTREMONT
Vendredi 16 septembre, l'équipe de la Voix du 311 est descendue faire un reportage sur les plantes qui poussent dans le jardin communautaire, à gauche des escaliers du centre. Voici le portrait de quelques unes d'entre elles,
réalisé avec l'aide de Mmes Vicky Santerre et Hela Bourogaa.
LA TOMATE
Victor Fandrey,
le 22 septembre 2022
Elle n’est pas italienne, la tomate! Elle vient en réalité du Nord-Ouest de l'Amérique du Sud. Autre surprise: c'est un fruit, et non un légume!
Tout aussi bonne avec les pâtes, la salade et le fromage, elle serait en outre, dit-on, un aliment qui aiderait à lutter contre certaines maladies du cœur et contre le cancer. Donc, mangez-en beaucoup et souvent!
Si vous voulez la faire pousser vous-même, faites attention, parce que la tomate a beaucoup de prédateurs, notamment les écureuils, les ratons laveurs et les marmottes.
Bonne chance!
LES TOMATES ANCESTRALES
Annabelle Antenor Cruz,
le 22 septembre 2022
Les tomates patrimoniales - ou tomates ancestrales - sont des variétés qui existent sur le marché depuis plus de 50 ans.
Contrairement aux tomates rouges qui sont rondes et brillantes, ces tomates sont charnues, énormes et tordues. Pourtant, derrière leurs imperfections, leurs goûts sont délicieux et nous pouvons bénéficier de leurs caroténoïdes très élevés.
Les saveurs de ces tomates sont sucrées, peu acides. Elles contiennent peu de graines. Leurs couleurs sont belles: il y en a des rouges, des jaunes, des vertes, des violettes et même des marrons, comme le chocolat!
LES TOMATES CERISES
Qin Wang,
le 22 septembre 2022
De nos jours, les nouvelles variétés de tomates cerises sont faciles à cultiver et peuvent résister à de nombreuses maladies. La qualité et la quantité de nos tomates dépendent de la qualité de la terre, il faut qu'on choisisse le bon terreau pour les tomates. On peut utiliser un terreau de jardin ou un terreau universel et ajouter un engrais naturel tel que le compost, le lombricompost ou le purin universel… Avec beaucoup de soleil, beaucoup d’eau… et beaucoup de travail, nous aurons beaucoup de tomates sur la table à la fin de l’été ! Bon appétit !
LES CERISES DE TERRE
Valérie Bespalova,
le 22 septembre 2022
Le nom savant des cerises de terre est physalis (du grec “vessie” en raison de la forme de son calice). C’est un genre de plantes de la famille des Solanacées. En France, on les appelle couramment “lanternes japonaises”, “lanternes chinoises” ou “amours en cage”. Au Québec, on les appelle “cerises de terre” et “coquerets” (en raison du calice qui protège le fruit comme une coque). Ses fruits sont riches en antioxydants, notamment en bêta carotène.
Ils sont aussi une source de vitamines B1, B3, C et de fer.
LA BASELLE ÉPINARD
Annabelle Antenor Cruz,
le 22 septembre 2022
La baselle épinard de malabar est originaire de l'Inde. C’est une plante grimpante et annuelle de la famille des légumes que nous pouvons planter dans le jardin entre le mois de mars et le mois d’avril et dont la récolte se fait de juillet à septembre. La plante peut atteindre dix mètres.
La couleur des feuilles est verte.
Elles sont comestibles et on peut les consommer crues ou cuites. La texture est assez croquante et visqueuse. La plante donne un fruit qui peut être de différentes teintes, du pourpre au noir.
La baselle n’est pas juste un légume; elle est aussi connue pour ses qualités astringentes et diurétiques, comme plante médicinale. De plus, la baselle contient des protéines, des glucides, du fer, du calcium, ainsi que des vitamines A, B, C et D.
LE KALE
Eva Correia,
le 22 septembre 2022
Originaire de Méditerranée, le chou kale était consommé dès l’Antiquité, à Rome. Il faudra ensuite attendre le XVIIe siècle pour que les Anglais l’introduisent aux États-Unis. Les graines de kale se plantent en juillet, quand il fait assez chaud et que la lumière permet la germination, mais il est très résistant au froid (jusqu’à -15 °C). Le kale peut se cuisiner à la vapeur, dans l’eau bouillante, frit au four, braisé à la poêle ou en salade. Grâce à sa composition nutritionnelle riche en vitamines, fibres, minéraux et antioxydants, le kale possède des propriétés bienfaitrices étonnantes pour le corps et l’esprit.
LE CHOU ROUGE
Qin Wang,
le 22 septembre 2022
Non seulement grâce à sa belle couleur violette ou rouge, mais aussi de différents éléments chimiques, par exemple la vitamine C, le chou rouge est l'un des légumes préférés des gens. Le chou rouge est une plante cultivée en plein air, tirant sa subsistance du sol et de l'air sans que nous ayons à nous préoccuper particulièrement de lui. Les besoins du chou rouge sont la chaleur, pas trop de soleil, un peu d’eau et des minéraux comme, par exemple, le phosphore et la potasse, des engrais. On peut l'utiliser pour faire de la salade ou de la soupe. Sa belle couleur donne aux gens un bon appétit.
LE CÉLERI
Xu Li,
le 22 septembre 2022
Au début, le céleri qui poussait au bord des ruisseaux et dans les endroits humides en Europe, était sauvage. Il a été utilisé pour ses supposées vertus médicinales et aphrodisiaques. Jusqu'au XIXe siècle, on le trouvait sur la table du peuple. Le nom de céleri vient du Nord de l’Italie où on l’appelait “seleri”, un mot qui vient lui-même du nom “selenon” qui désigne à l'origine la plante en grec et qui signifie “plante de la Lune”. Séléné était la déesse grecque de la Lune.
Maintenant, toutes ses raves et feuilles sont utilisées en cuisine comme aromate, légume et jus. Mais il faut faire attention, car certaines personnes y sont allergiques. Grâce à son caractère hypocalorique et à ses fibres alimentaires, il est très apprécié, notamment en salade, par beaucoup de végétariens et de personnes qui voudraient perdre du poids.
L'AUBERGINE
Eva Correia,
le 22 septembre 2022
L’aubergine aurait été domestiquée en Inde il y a plusieurs millénaires pour ensuite se diffuser en Chine 700 ans avant J.-C.. En Amérique, c’est Thomas Jefferson qui l’a importée. L'aubergine se mange frite, bouillie, grillée et farcie. Elle a besoin d’être semée dans une terre suffisamment chaude avec une température de l’air d’au moins 20 °C. Elle est pauvre en calories, riche en eau et en fibres et concentrée en minéraux et vitamines (B1, B6 et B9). Sa peau violette est riche en antioxydants. Sa consommation régulière est donc recommandée en prévention de maladies cardiovasculaires, du diabète et du cancer.
LE POIVRON ÉPICÉ:
LE PIMENT
Valérie Bespalova,
le 22 septembre 2022
C'est une plante vivace cultivée comme une annuelle de la famille des Solanacées, originaire du Mexique, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. La plante est cultivée comme plante potagère pour ses fruits consommés, crus ou cuits, et comme légume.
LE JALAPENO
Xu Li,
le 22 septembre 2022
Ce fruit, qui est une variété de piment, est appelé simplement le jalapeño au Mexique. Ce nom vient de la ville de Xalapa, ce qui signifie “le lieu où il y a une source d'eau dans le sable” . Le jalapeño pousse au Mexique et au Sud-Ouest des États-Unis.
Ses jus servent de traitement contre les allergies saisonnières et contre les maladies cardiovasculaires. Il est connu pour son piquant. Mais en 1999, Paul Bosland a créé un piment jalapeño non épicé. On peut le cuisiner de diverses façons, parmi lesquelles les chiles toreados, le chipotle, les huevos de armadillo.
LES FRAISES
Pooyan Vaziri,
le 22 septembre 2022
Les êtres humains consomment la fraise sauvage (fraise des bois) depuis la préhistoire. Les premières mises en culture datent du XIVe siècle, par exemple dans le jardin du Louvre, en France.
Mais la fraise la plus répandue au monde, aujourd’hui, est le résultat du croisement de deux variétés originaires d’Amérique.
La première vient du Canada et c’est l'explorateur Jacques Cartier qui l'a apportée lui-même en France.
Et la deuxième, originaire du Chili, a été transportée en Europe par un autre explorateur français, Amédée-François Frézier.
Un nom prédestiné!
LES CAPUCINES
Annabelle Antenor Cruz,
le 22 septembre 2022
C'est une très belle plante annuelle qui vient de la famille des Tropaeolacées. Originaire d'Amérique du Sud, la grande capucine ou “tropaeolum majus” est une plante pluriannuelle (qui fleurit plusieurs fois par an) cultivée au printemps. La floraison arrive à la fin du mois de juin et continue d’embellir le jardin jusqu’au début de l’hiver, en octobre.
Les couleurs des fleurs sont classiquement orange ou jaune, mais aussi rose ou rouge chez certaines variétés qui sont étonnamment comestibles.
LE BASILIC
Victor Fandrey,
le 22 septembre 2022
Le basilic est une épice italienne et du Sud-Est asiatique qui relève énormément le goût du poisson, des pâtes et de la soupe tonkinoise.
Il a besoin de beaucoup de soleil et d’eau. Une plante de 5$ va produire toutes les épices dont vous aurez besoin pour l’été. Mais attention, les écureuils l’aime aussi!
LE ROMARIN
Victor Fandrey,
le 22 septembre 2022
Le romarin est l'ingrédient magique pour toutes sortes de viandes, les pâtes, les pommes des terres, etc.
Quand on fait bouillir la viande pour réduire la graisse, les nitrates et les autres conservateurs, le romarin va bien remplacer le goût perdu dans le processus avec quelque chose de naturel et de bon pour la santé. Pour le faire pousser vous-même, vous avez besoin de beaucoup de soleil et d’un gros pot. Heureusement, les écureuils n’aiment pas cette plante!
Selon certains, cette plante méditerranéenne antioxydante et antispasmodique aiderait la circulation du sang et la bonne humeur.
«EN CAS DE PÉNURIE ALIMENTAIRE, IL FAUT ÊTRE CAPABLE DE FAIRE POUSSER DE QUOI SE NOURRIR SOI-MÊME!»
Hela Bourogaa, enseignante de français et passionnée de jardinage, ici en pleine récolte de pommes. Photo fournie par Mme Bourogaa, prise par l'une de ses étudiantes, lors d'une sortie scolaire dans un verger.
Propos recueillis par Qin Wang, mardi 20 septembre 2022
Madame Hela Bourogaa rêvait depuis longtemps d'installer un jardin avec une serre au centre Outremont. Le projet a été proposé, discuté, puis accepté par la direction qui a accordé le budget nécessaire pour le concrétiser. Cela s’inscrivait dans un programme déjà existant de compostage, de recyclage et d’installation de plantes ornementales dans les salles de classe. L’objectif était de participer à la croissance des plantes pour apprendre à mieux les connaître. Aujourd'hui, il y a 25 variétés de plantes dans le jardin, parmi lesquelles 6 variétés de tomates et 18 sortes de fines herbes. Le comité vert de l'école gère cela.
Qin Wang: Comment avez-vous pensé au jardin?
Hela Bourogaa: L’idée m’est venue un jour où nous étions dans l’auditorium pour une assemblée générale de tous les enseignants. Je me suis dit: «Hmmm, je rêve d’une serre et d’un jardin ici!». Auparavant, nous avions déjà formé un comité vert pour le compostage et le recyclage afin que l'école soit une école responsable, respectueuse de l'environnement; c’était Louise Beaulieu qui avait formé ce comité. Par ailleurs, j’ai toujours voulu avoir des plantes vertes dans les classes parce que je trouve que cela a une bonne influence sur l'apprentissage des étudiants et, à partir de là, j’ai commencé à proposer des plantes à mes collègues. Puis on s’est dit un jour qu’on allait faire un jardin à l'extérieur. Toutes les personnes qui voulaient nous aider à le planter ont intégré le comité vert. En cas de pénurie alimentaire, il faut être capable de faire pousser de quoi se nourrir soi-même!
Qin W.: Combien de plantes différentes avez-vous dans le jardin?
Hela B.: Nous en avons 25 variétés, parmi lesquelles il y a 6 variétés de tomates. Nous avons aussi 18 sortes de fines herbes et des fleurs ornementales.
Qin W.: Qui est la première personne qui a mangé de la tomate?
Hela B.: Je ne sais pas qui a mangé les premières tomates… En tout cas, il s’agit d’un autochtone d’Amérique du Sud car les tomates sont originaires de cette région du monde.
Qin W.: Comment s’est passé le premier jour de travail au jardin?
Hela B.: Je me souviens que nous avons commencé à creuser la terre au printemps dernier.
Qin W.: Comment avez-vous relevé les défis?
Hela B.: La première difficulté était notre sol: c'est une terre argileuse et il y a beaucoup de pierres, donc le premier grand défi était de préparer le terrain. Il a d’abord fallu creuser une dizaine de “bacs” dans lesquels nous avons mis de la bonne terre riche en minéraux.
Qin W.: Maintenant, y a-t-il beaucoup de fruits et légumes qui y poussent?
Hela B.: Oui, on a beaucoup de légumes et de fruits qui poussent, mais malheureusement, les écureuils en mangent et les étudiants en cueillent.
Qin W.: Quelles plantes allez-vous faire pousser l'année prochaine ?
Hela B.: Effectivement, nous allons à nouveau faire pousser des plantes l'année prochaine. Nous espérons pouvoir d'abord enrichir la terre et mettre des bordures autour des aires de plantations, empêcher les mauvaises herbes de proliférer et rajouter beaucoup de terre pour pouvoir avoir une plus grande surface. Nous allons faire un autre dessin pour le jardin et faire beaucoup de demandes de subvention pour pouvoir avoir les moyens de faire davantage de choses.
Qin W.: Est-ce que vous avez pensé à une pièce pour conserver les plantes pendant l'hiver?
Hela B.: Nous allons probablement demander au SAS - l'école qui se trouve au rez-de-chaussée du centre - qui a une serre bien construite à l'intérieur. En plus de la serre, le SAS dispose d'une pièce où ils ont installé de la lumière, donc nous allons essayer de nous associer pour dépenser moins d'argent.
Source : RADIO-CANADA
Photo: FRÉDÉRIC PEPIN
Rentrée scolaire difficile
Meirong Zhu,
le 2 septembre 2022
La rentrée scolaire a commencé cette semaine, mais les écoles n’échappent pas à la pénurie de main-d’œuvre qui touche tous les secteurs économiques. Certaines écoles sont incapables d’offrir des services et même certains cours manquent d’enseignant(e)s.
Photo: Eva Correia
Réouverture de la cafétéria
Eva Correia et Pooyan Vaziri,
le 2 septembre 2022
Bonne nouvelle! La cafétéria du CEA Outremont est maintenant ouverte. À partir de la semaine prochaine, il y aura un menu fixe. Un repas complet coûte environ 6$. Il y a un rabais si on achète 10 jetons en avance. Le prix pour chaque repas revient alors à 4,80 $ (taxes incluses).