Maryna Fomenko, Marilene Guedes, Raquel Rezende
Trois étudiantes du niveau 8 sont allées demander à trois étudiantes débutantes d'écrire chacune une lettre pour elle-même - ou plutôt pour la personne qu'elle sera devenue, une fois arrivée au terme de son processus de francisation. Ces trois lettres ont été rédigées dans leur langue maternelle. Les étudiantes du niveau 8 les ont ensuite traduites en français. De cette façon, dans un an, les autrices des trois lettres pourront les recevoir et les lire dans la langue qu'elles auront apprise entre-temps. Voici trois messages d'espoir adressés au futur...
Comment vous voyez-vous dans un an et que comptez-vous réaliser?
Écrire une lettre au futur, c'est coucher les rêves sur le papier pour soi-même, en attendant que les rêves deviennent réalité. En tant qu'étudiantes de français, nous avons commencé le cours de francisation au Centre Outremont, vivant des expériences diverses, entrant en contact avec des cultures différentes et persévérant jour après jour... Nous avions toutes le même rêve: que le français puisse faire partie de notre vie au Québec.
D'abord, on doit annoncer que ce texte est quelque peu intemporel. C'est juste pour les trois étudiantes en question que cela deviendra temporaire. Alors, le but principal de cet article c'est de vous dire que, malgré les difficultés, il est possible d'apprendre le français pour améliorer sa vie et d'aspirer à un chemin plus apaisé au Canada. C'est avec une grande joie que nous, les élèves du niveau 8, pouvons maintenant écrire et lire un texte en français.
Pour le prouver, nous avons demandé à 3 élèves de niveau 1 d'écrire une lettre au futur en répondant à quelques questions. Ainsi, lorsqu'elles seront au niveau 8 de la francisation, elles seront capables de lire et de comprendre le texte qu'elles ont rédigé au début du cours. Elles viennent du Brésil, du Chili et d’Ukraine. Elles ont écrit dans leur langue maternelle et nous les avons traduites en français. Les textes sont ci-dessous.
Nous espérons que lorsque les trois étudiantes pourront lire cette lettre à l’avenir, elles auront réalisé ce qu’elles désiraient tant. Sinon, nous espérons qu’elles se seront au moins amusées en étudiant dans une école aussi diversifiée et multiculturelle. Pour les élèves du niveau 1, c'est le début du cours. Pour les élèves du niveau 8, c'est le début d'une nouvelle vie. Notre conseil est de dire à tous les collègues : n'oubliez pas tout ce que vous avez fait pour arriver où vous en êtes, quel que soit le niveau où vous êtes maintenant.
«Je suis Paulina Perez, je suis chilienne. Ma famille et moi sommes venus à Montréal ensemble pour avoir une meilleure qualité de vie. Nous sommes venus du Chili grâce au travail de mon mari.
Actuellement, la plus grande différence entre mon pays et le Canada est la sécurité, la qualité de l’air et la possibilité de passer plus de temps avec ma famille.
J'apprécie beaucoup et j’apprends aussi beaucoup chaque jour, en plus du vocabulaire français. J’aime rencontrer des gens qui viennent du monde entier.
Ma plus grande inspiration pour apprendre le français est de pouvoir exercer mon métier à l’avenir.
Mes rêves sont de parler français avec confiance pour pouvoir avoir une conversation fluide avec d'autres personnes et travailler sur quelque chose que j’aime et qui est proche de mon objectif.
[Rendez-vous] dans un an!»
«Je m’appelle Inna, je suis ukrainienne. En raison de la situation actuelle en Ukraine, j’ai dû quitter mon pays.
J’ai choisi le Canada et la province du Québec parce que j’aime beaucoup la langue française. Le Canada est un pays d'opportunités pour les personnes qui souhaitent étudier et travailler.
Par exemple, le gouvernement du Québec propose d'étudier le français et donne une bourse pour ça. J’aime le français et j’aime la façon dont cela est enseigné dans les écoles.
J'espère que je pourrai apprendre le français très vite, car je le fais avec grand plaisir et qu’après je vais trouver un bon emploi.»
«Je suis Izabella Castro de Oliveira Ferreira. Je viens du Brésil. Habiter à Montréal, c'est la réalisation d'un rêve. En 2021, mon mari a obtenu une bourse d'étude pour faire un doctorat en ingénierie chimiste à l'École Polytechnique de Montréal. Pendant cette période, j'ai pu visiter Montréal et connaître un peu la vie au Canada. [Puis nous sommes rentrés au Brésil.] Après ça, nous avons commencé à planifier notre projet de retour vers la ville qui avait gagné nos cœurs. Donc nous avons continué à travailler et à étudier beaucoup pour [finalement] revenir fin 2023, mais cette fois, avec une offre d'emploi pour mon mari, dans la même université.
Le cours de francisation du Québec est une opportunité incroyable pour connaître, en plus de la langue française, divers aspects historiques et culturels de cette province et de ce pays.
J'aime beaucoup la méthode d'enseignement: comme il s'agit d'un apprentissage actif, les professeurs sont très attentifs et compétents et l'école est un environnement très accueillant et organisé. Enfin, j'apprécie beaucoup la diversité des cultures, car j'ai l'opportunité de rencontrer des gens du monde entier et d'échanger des expériences. Je rêve d'obtenir un emploi dans mon domaine ici au Canada, de pouvoir communiquer sans difficulté en français, de me lancer dans le bénévolat et d'être heureuse et en bonne santé.»
La Voix du311, le 8 avril 2024
Mme Sylvie Ménard est à la fois enseignante au Centre Outremont et membre de la Croix-Rouge. Jeudi 4 avril, elle a eu l’amabilité de venir répondre à nos questions au sujet de son engagement humanitaire.
La Voix du 311: Quand et pourquoi avez-vous décidé de travailler pour la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: Pendant la pandémie de la Covid, dans les circonstances particulières de l’époque, j’ai eu envie de m’impliquer… J’ai postulé à la Croix-Rouge pour contribuer à l’aide humanitaire, en tant que bénévole. J'ai alors participé à la mise en place de cliniques de vaccination coordonnées par la Croix-Rouge. J’ai fait du bénévolat pendant deux ans, mais maintenant je suis salariée de l'organisme.
La Voix du 311: Êtes-vous allée dans d’autres pays pour apporter votre aide?
Sylvie Ménard: Non, je travaille exclusivement pour la Croix-Rouge canadienne et, jusqu’à présent, je ne suis intervenue qu’à Montréal.
La Voix du 311: Quelle a été l'expérience la plus difficile que vous ayez vécue pendant votre parcours à la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: D’abord, il faut que vous sachiez quel est mon poste: je suis “éclaireure”, c’est-à-dire que, lorsqu'il y a un sinistre (soit un incendie, soit une inondation, soit une structure dangereuse qui menace de s’effondrer), je travaille auprès des pompiers pour aider les victimes... (Cliquez pour lire la suite de l'entrevue).
L'expérience la plus difficile a été celle d’un incendie énorme qui a eu lieu dans un immeuble d’une vingtaine d'appartements. C'était un incendie criminel, très difficile à arrêter et qui a occasionné de nombreux blessés et plusieurs morts… Une scène effroyable.
La Voix du 311: Intervenez-vous avec les pompiers?
Sylvie Ménard: Non, nous intervenons en tant que partenaires, en aval, une fois que les victimes ont été secourues et évacuées par les pompiers. Notre rôle consiste à écouter et à trouver des solutions concrètes pour mettre en sécurité les rescapé(e)s. Par exemple, il faut souvent leur trouver un logement d’urgence, car certaines personnes ont absolument tout perdu. J’en profite pour vous conseiller à toutes et tous de prendre une assurance habitation. Quand vous êtes locataire, ce n’est pas obligatoire mais, croyez-moi, en cas de problème, c’est très important!
La Voix du 311: Comment parvenez-vous à concilier votre travail en tant qu'enseignante, votre travail à la Croix-Rouge et votre vie personnelle?
Sylvie Ménard: Ça marche! Comme je n’ai pas de poste permanent en tant qu’enseignante et que je travaille à temps partiel pour la Croix-Rouge, je parviens à cumuler mes deux emplois. D'habitude, je travaille à l’école pendant la semaine et à la Croix-Rouge durant les fins de semaine. Et puis je suis vieille! Je n’ai pas d’enfant. J’ai une vie tranquille… Donc je suis disponible. Je suis de garde une fin de semaine sur deux, c’est-à-dire que je suis sur appel, prête à me rendre immédiatement sur le terrain lorsqu’il y a un sinistre.
La Voix du 311: À quelle difficulté avez-vous été confrontée au début?
Sylvie Ménard: J’étais impressionnée par la rapidité et la multiplicité des tâches à accomplir… J’avais aussi du mal à gérer les cas délicats, à accepter de ne pas pouvoir aider tout le monde. Par exemple, je ne suis pas formée pour prendre en charge les gens intoxiqués (sous l’effet de l’alcool ou d’autres drogues), les gens atteints de maladies mentales… Quand la situation est au-delà de mes capacités, je suis obligée de passer le relais à d’autres personnes plus qualifiées. Je trouvais ça difficile, au début. Mais je me suis vite adaptée, car j’ai eu la chance d’être formée par des gens extraordinaires, très efficaces.
La Voix du 311: Est-ce que vous aimez votre job?
Sylvie Ménard: Oui, beaucoup! Mon engagement à la Croix-Rouge correspond à la fois à mon côté “missionnaire” et à mon côté “gestionnaire”. Je suis quelqu’un de dynamique, donc j’aime que ça bouge. Si je peux faire une différence, c’est tant mieux!
La Voix du 311: Avez-vous des anecdotes à partager?
Sylvie Ménard: Laissez-moi réfléchir… Au milieu de situations tragiques, on assiste parfois à des réactions étonnantes. Je me souviens, par exemple, d’une femme complètement désorientée qui courrait pieds nus dans la neige sans réaliser vraiment ce qu’elle faisait… Elle était sous le choc.
La Voix du 311: Qui a créé la Croix-Rouge, en quelle année et pourquoi?
Sylvie Ménard: La Croix-Rouge a été créée en 1863 en Suisse et a été inspirée par Henry Dunant. L'idée de créer la Croix-Rouge est née à la suite de la bataille de Solferino, à laquelle il avait assisté en 1859 et où des milliers d’hommes souffraient et mouraient faute de soins médicaux. Henry Dunant voulait aussi protéger les victimes civiles de la guerre. Il a écrit un livre: Un souvenir de Solferino qui affirmait que tous les pays devraient former des associations pour aider les malades et les blessés des deux camps, sans discrimination, sur le champ de bataille. En 1863, autour des idées de Henry Dunant, on est parvenu en quelques mois à réunir 16 États au sein d'une conférence diplomatique, qui a abouti à la signature de la première Convention de Genève.
La Voix du 311: Quel est le rôle de la Croix-Rouge dans le monde?
Sylvie Ménard: Les objectifs principaux sont la protection de la vie et de la santé humaine, ainsi que le respect de la dignité personnelle. La Croix-Rouge intervient sans prendre parti, dans tous les pays.
La Voix du 311: Est-ce que vos objectifs ont changé pour s’adapter aux besoins de la société?
Sylvie Ménard: Bien que les objectifs généraux ne changent pas, les voies et les méthodes de leur réalisation changent et s'adaptent aux exigences et à l'évolution de la société. L’emblème de la Croix-Rouge, par exemple, varie selon les pays. La plupart du temps, il s’agit d’une croix rouge sur fond blanc. Ce n’est pas un symbole religieux; en fait, c’est l’inverse du drapeau suisse. Cependant, les pays musulmans ont obtenu la permission d’utiliser un croissant rouge, depuis 1929. De plus, un autre symbole plus neutre a été adopté en 2005: le Cristal-Rouge (un carré positionné sur la pointe). Et Israël a demandé à pouvoir inscrire une étoile de David à l’intérieur de ce “cristal”, en 2006. Quoi qu’il en soit, la mission de l’organisme reste la même.
La Voix du 311: Quels services sont proposés par la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: En cas de catastrophes et durant les guerres, la Croix-Rouge propose des secours d’urgence pour les 72 heures suivant le sinistre, des services humanitaires, des services de santé, de protection sociale, de formations. Aujourd'hui, les opérations de la Croix-Rouge sont vastes; elles sont parfois spécifiques à un pays ou à une région. Par exemple, on ne trouve le poste d’éclaireur qu’à Montréal.
La Voix du 311: Est-ce que la Croix-Rouge peut aider une personne à recevoir des soins dans un autre pays que son pays d'origine, lorsque le système médical est insuffisant sur place?
Sylvie Ménard: Non, la Croix-Rouge intervient seulement en cas de catastrophes ou de guerres. Elle ne peut pas intervenir pour des cas individuels.
La Voix du 311: Est-ce que la Croix-Rouge fait partie des Nations Unies?
Sylvie Ménard: Non, la Croix-Rouge ne fait pas partie des Nations Unies. C'est une organisation entièrement indépendante qui travaille de façon neutre dans les différents pays et dans les différentes provinces du Canada.
La Voix du 311: Quelles sont les ressources matérielles de votre organisation? Qui paie pour ces ressources?
Sylvie Ménard: Le camion d’intervention, le cellulaire, le dossard et le sac de la Croix-Rouge sont les principales ressources matérielles des intervenant(e)s de notre organisme à Montréal. Les subventions gouvernementales (fédérales et provinciales) et les dons des citoyens permettent de financer la Croix-Rouge canadienne.
La Voix du 311: Comment est-ce qu’on peut se renseigner sur les services de la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: Il y a un site internet de la Croix-Rouge canadienne où on peut trouver les services qui sont offerts.
La Voix du 311: Comment est-ce qu’on peut faire du bénévolat?
Sylvie Ménard: Il faut passer par un processus d'entrevues et de formations avant de pouvoir intégrer l’organisme, donc c'est quand même long… On ne devient pas bénévole en une semaine parce qu'il faut faire des formations et qu’on va vérifier vos antécédents judiciaires.
La Voix du 311: Y a-t-il la possibilité de suivre un cours dans votre organisme pour travailler dans n'importe quel domaine de la santé ici au Canada?
Sylvie Ménard: Non, les cours qui sont offerts sont liés aux postes de la Croix-Rouge, donc il n'y a pas de formation qui permette, par exemple, de travailler comme infirmier dans les hôpitaux.
La Voix du 311: Si on a déjà fait la partie théorique d'un cours pour devenir préposé aux bénéficiaires (PAB), peut-on faire le stage à la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: Non plus, malheureusement… Il y avait un poste qui s'appelait “aide de service” pendant la COVID, mais il a maintenant disparu.
La Voix du 311: Existe-t-il un cours de premiers secours pour la réanimation cardio-pulmonaire proposé par la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: Oui, on peut prendre des cours de premiers secours, et c’est gratuit pour les bénévoles.
La Voix du 311: Faut-il une formation spécialisée pour travailler à la Croix-Rouge?
Sylvie Ménard: Ça dépend des postes, bien sûr: il y a des postes en santé, en gestion, en administration… Mais pour être bénévole, ce n'est pas nécessaire. Il suffit de suivre une formation à la Croix-Rouge. Nous sommes toujours à la recherche de main-d’œuvre et de bonnes volontés!
La Voix du 311: Quelles langues faut-il connaître pour travailler à la Croix-Rouge? Est-il suffisant de savoir parler français?
Sylvie Ménard: Pour travailler à la Croix-Rouge, il est préférable d’être bilingue (français, anglais). Mais pour être bénévole, il suffit de savoir parler français.
Les trois emblèmes utilisés par les organismes du mouvement international de la Croix-Rouge:
La croix du drapeau suisse, depuis 1864;
Le croissant rouge, depuis 1929;
Et le cristal rouge, depuis 2005.
Pour en savoir plus et consulter les offres d'emploi de la Croix-Rouge canadienne, cliquez ci-dessous:
La Voix du 311 vous propose une énigme à résoudre: grâce à la lecture des titres de notre journal, vous pourrez trouver le mot mystère de notre mot croisé. La date limite pour participer est le 11 avril 2024. Les 5 heureux(euses) gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort le vendredi 12 avril 2024.
La Voix du 311, le 29 février 2024
Mardi 27 février, vers 11h30, une souris est passée le long du mur du local 311 et s'est cachée dans une armoire... perturbant la concentration des étudiant(e)s! Le concierge est venu, mais nous n'avons pas retrouvé le petit animal...
Une fois revenu(e)s de leur stupeur, les journalistes de la Voix du 311 ont décidé de donner un nom à leur nouveau camarade: Rogelito!
L'incident a toutefois été signalé à l'administration du Centre Outremont et Mme Debbie Lim, gestionnaire, a indiqué que le concierge en avait avisé la responsable de l’hygiène et de la salubrité et qu'il allait également demander à l’exterminateur de passer au 311 lors de sa prochaine visite.
Emmanuelle Ehrmann, le 12 février 2024
Mercredi 14 février, de 15h45 à 17h00, Mme Fatemeh Esmaeili Rad offrira une séance de yoga gratuite à tous les membres du Centre Outremont. Rendez-vous au gymnase!
Pour celles et ceux qui souhaiteraient ensuite poursuivre, il sera possible de s'inscrire pour une série de 10 cours, qui auront lieu à la même heure et au même endroit chaque semaine, à partir du 21 février. Le forfait de 30$, payable au comptant, est à remettre sous enveloppe à Claude au local 213 avec la mention: INSCRIPTION AU YOGA.
La Voix du 311, le 1er février 2024
Jeudi 25 janvier 2024, le Centre Outremont a eu l'honneur et la joie d'accueillir la fameuse ingénieure canadienne Farah Alibay, à l'occasion d'une conférence sur le thème de la persévérance. Issue d'une famille d'immigrants d'origine indienne, elle travaille aujourd'hui aux États-Unis pour la NASA (l'agence américaine de l'aéronautique et de l'espace) et participe à l'exploration de l'univers!
Le prénom et le nom qu’elle porte signifient “bonheur” et “hauteur”, en arabe et en persan. De fait, Farah Alibay est enchantée de faire un métier qui l’entraîne vers le ciel et dans l’espace! Cette ingénieure aérospatiale canadienne travaille actuellement dans un centre de recherche de la NASA, aux États-Unis.
Sa famille, d’origine indienne, a émigré de Madagascar pour s’installer au Canada. Farah Alibay, quant à elle, est née et a grandi au Québec.
Jeudi 25 janvier, de 14h00 à 15h30, cette Québécoise célèbre est venue dans notre école pour faire une conférence sur le thème de la persévérance, à l’auditorium. Confiante et ouverte, elle a montré plusieurs photographies qui illustraient les différentes étapes de sa vie. Elle s’exprimait de façon très animée, comme une véritable artiste de “stand-up”, en faisant des blagues pour le public jeune.
Au cours de son intervention, elle a notamment parlé des micro-agressions dont souffrent les femmes au quotidien, en particulier dans le domaine scientifique. Elle-même a dû faire preuve de beaucoup de persévérance pour résister à la pression sociale. Malgré le “syndrome de l’imposteur” qui continue de la hanter, Farah Alibay est finalement parvenue à devenir responsable en chef du système de vol de Spherex, un télescope qui sera mis en orbite en 2025.
Cette conférence a été organisée pour encourager les étudiant(e)s immigrant(e)s, pour inspirer les plus jeunes, les inciter à étudier les sciences et à poursuivre leurs rêves.
Emmanuelle Ehrmann, le 21 janvier 2024
C'est avec grand plaisir que les étudiant(e)s du niveau 7 de francisation et moi-même vous faisons part de la reprise de notre travail: après quatre mois de pause, la Voix du 311 est de retour au Centre Outremont. Bonne lecture à toutes et à tous!
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