À Dorval, juste à côté de l'aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau, se trouve le parc Jacques-de-Lesseps. Mais ce n'est pas un parc ordinaire. Vous n'allez pas trouver d'équipements de terrain de jeux. Au lieu de cela, vous allez trouver plusieurs espaces verts qui facilitent les vues parfaites sur les avions qui atterrissent et qui décollent de l'aéroport international.

C'est un lieu génial pour regarder un spectacle magnifique avec votre partenaire ou vos amis les plus proches, mais ce parc est devenu un grand problème pour les avions et l'ensemble de l'aéroport Pierre-Elliot-Trudeau.

À cause des déchets et détritus laissés par les pique-niqueurs, le parc n'est pas seulement devenu un lieu idéal pour les gens mais aussi pour les oiseaux.

Quand un avion frappe un oiseau, cela peut causer une panne du moteur car l'oiseau peut rester coincé dans le moteur de l'avion. Malheureusement pour les oiseaux, ils meurent presque toujours dans ces situations, mais dans les situations plus graves, cela peut provoquer des pertes humaines. 

En plus des inconvénients pour les voyageurs comme vous et moi, il est aussi estimé que ce type d’accidents coûte aux compagnies aériennes commerciales du monde entier jusqu'à 1,2 milliards de dollars par année. En d'autres termes, cela n'est pas une occurrence rare.

Pour conclure, si nous voulons profiter des spectacles que le Parc Jacques-de-Lesseps nous offre, il faut ramasser nos déchets. Sinon, il y a la possibilité que l'aéroport essaye de fermer le seul parc de ce type au Canada.

Des enfants indigènes (c'est-à-dire autochtones) colombiens - âgés de un, quatre, neuf et treize ans - ont survécu à un accident d'avion quarante jours après qu'il s'était produit. Les quatre enfants erraient seuls dans cette jungle infestée de prédateurs depuis l'accident d'avion survenu le 1er mai 2023. Ils voyageaient alors avec leur mère, le pilote et un chef indigène. Les trois adultes sont morts dans l'accident et les quatre enfants ont été retrouvés par les sauveteurs le 10 juin.

Ils avaient pris le petit avion Cessna 206 qui appartenait à la compagnie Avianline Charters et avaient quitté une zone de jungle connue sous le nom d'Araracuara pour aller à San José del Guaviare, une des principales villes de l’Amazonie colombienne. Après avoir survolé la jungle pendant 350 kilomètres, le commandant de bord a signalé des problèmes avec le moteur, puis l'avion a disparu du radar. Selon le père des enfants et les autorités, ils avaient pris cet avion pour fuir précipitamment parce qu'ils étaient menacés par des dissidents des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui refusaient l'accord de paix historique signé en 2016 par le gouvernement avec cette guérilla marxiste. Toute cette partie amazonienne du sud du pays est un fief historique des FARC.

Les militaires ont retrouvé l’avion entre le 15 et le 16 mai dans le sud du département de Caqueta. L’avion était tombé verticalement au milieu d’une végétation dense. Les trois adultes ont été retrouvés sans vie. Plus de 100 soldats avec des compagnies de chiens renifleurs et des dizaines d’indigènes ont cherché les enfants après que l’avion a été découvert. Ils ont suivi la trace des enfants: fruits mâchés, abris de fortune…

Selon l'armée, les sauveteurs ont enfin trouvé les sœurs et le petit frère à environ 5 km à l'ouest du lieu de l'accident. Les quatre enfants ont été secourus et transportés à l'hôpital de Bogota. C’est "un jour magique", a commenté le président Gustavo Petro. En un peu plus d'un mois, l'équipe de secours a parcouru près de 2656 kilomètres de jungle impénétrable. Cependant, un chien de berger belge de six ans s’est perdu lors des recherches et n’a pas été retrouvé à ce jour.

Après le début de l’opération de sauvetage, le président a annoncé que le gouvernement avait conclu un cessez-le-feu de six mois avec les groupes de guérilla du pays. Les enfants «étaient seuls, ils ont réussi par eux-mêmes. C'est un exemple de survie totale qui restera dans l'histoire. Ces enfants sont donc aujourd'hui les enfants de la paix et les enfants de la Colombie», s'est-il félicité, en louant «la coordination efficace entre les militaires et les Autochtones lors des recherches».