Nouvelles d'Outremont
de janvier-février 2023
il y a un an, jour pour jour
Emmanuelle Ehrmann, le 24 février 2023
Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine lançait ses troupes à l'assaut de l'Ukraine. Parmi les nombreuses conséquences de cette décision tragique, une partie des personnes qui ont fui les combats ont immigré au Canada et plusieurs d'entre elles se sont inscrites au centre Outremont pour apprendre le français.
Anna Puhachova, par exemple, étudie actuellement au niveau 5. Son histoire a fait l'objet d'un article paru dans le journal 24Heures. Le voici.
joyeuse Saint-valentin!
Emmanuelle Ehrmann, le 14 février 2023
La Voix du 311 profite de la Saint-Valentin pour rendre hommage aux talents artistiques de quelques étudiant(e)s du centre Outremont.
Gisella Sirker nous a offert l'un de ses dessins pour illustrer cette journée particulière. Merci à elle!
La Voix du 311 a, par ailleurs, organisé un concours de photographies sur le thème de
"ce que j'aime au centre Outremont".
Pour visiter l'exposition virtuelle des photographies sélectionnées,
cliquez ci-dessous.
Merci à tou(te)s les participant(e)s!
mercredi: cours de yoga gratuit au local 325!
Katherine Benitez, le 3 février 2023
Fatemeh Esmaeili-Rad, étudiante iranienne en francisation au niveau 5, offre des séances de yoga sur chaise de 30 minutes, tous les mercredis, de 12h35 à 13h05, au local 325. Nous lui avons posé quelques questions sur sa pratique et sur sur parcours. Entrevue.
Quand donnes-tu des cours de yoga au centre?
Le mercredi de 12h35 à 13h05.
Où auront lieu les cours?
Au local 325.
Quel matériel doit-on apporter?
Normalement, pour faire du yoga, on utilise des tapis, mais pendant ce cours, on utilisera des chaises.
Comment doit-on s’habiller?
Avec des vêtements confortables qui te permettent de faire des étirements et des mouvements amples.
Est-ce que c’est gratuit?
Bien sûr, c'est gratuit pour les étudiants du centre Outremont.
Donnes-tu des cours à l’extérieur du centre?
Oui, les cours sont donnés en anglais le mercredi soir de 19h00 à 20h00, au centre Yoga MTL. Ça coûte 25$ par cours ou 90$ pour 8 séances.
Quelles sont les principales difficultés des gens quand ils commencent à faire du yoga?
Pendant qu’on fait des exercices de yoga, il faut qu’on soit conscient de sa respiration. Cela est le plus grand défi pour les débutants: comment réguler la respiration avec le mouvement.
As-tu des recommandations pour les gens qui commencent à pratiquer le yoga?
Oui, il faut essayer et être constant.
Qu'on aime l'activité physique, qu'on soit une personne plus calme, qu'on soit un athlète professionnel ou qu'on soit très occupé, même si on pense qu'on n'a pas le temps nécessaire, on peut toujours trouver une façon d'en faire qui soit adaptée. L'exercice du yoga te donne quelques minutes pour prendre soin de toi, à la fois physiquement et mentalement, des outils pour arrêter de penser aux problèmes, pour trouver des solutions et vivre le moment présent car tu seras plus consciente de ton corps et de ta respiration. Après la pratique du yoga, tu seras une personne différente, une personne que tu ne connaissais pas avant: plus puissante, plus calme et plus heureuse.
Quels sont les avantages de faire du yoga?
Les principaux avantages sont la possibilité de devenir plus calme et ainsi d’avoir plus d’idées, et d’y voir plus clair aussi. Il améliore aussi la concentration, diminue le stress et, avec l'expérience, tu seras capable d’être consciente de l’existence de tes muscles. Cela te permettra de faire des exercices plus spécifiques pour chaque partie de ton corps. Et, plus important encore, cela nous donne la connaissance de nous-mêmes pour savoir ce que nous voulons.
Est-ce qu'il y a des contre-indications?
Pas vraiment, je travaille avec toutes les personnes ensemble car les exercices de yoga se caractérisent par leur flexibilité et cela permet d'adapter chaque exercice au niveau de chacun.
Depuis combien de temps travailles-tu comme enseignante de yoga?
Cela fait 8 ans que je travaille comme enseignante de yoga.
Quand as-tu décidé de devenir enseignante de yoga?
Après avoir fini mon bac en architecture, j’ai travaillé pendant 3 ans dans ce domaine. À ce moment-là, je travaillais toujours assise en face de l’ordinateur; j’étais triste et dépressive… Quand mon enseignant de yoga m'a fait remarquer ma facilité à apprendre et à m'amuser avec le yoga, j'ai réfléchi et j’ai décidé de passer la certification pour devenir enseignante de yoga moi-même.
Quelle expérience de travail t’as appris le plus?
J’ai appris le plus pendant ma première année d'exercice car j'étais en face de différentes personnes qui avaient différentes capacités physiques donc j'étais en face d’un nouveau défi avec chacun, ce qui m'a appris à les guider correctement.
Quelles sont les difficultés liées à ton métier?
Maintenant, elles sont principalement liées à l'utilisation de la langue française pour donner des consignes spécifiques.
Quels sont tes prochains projets?
Il y en a plusieurs… Premièrement, finir la francisation; après, aller à l'université et continuer mon apprentissage dans le domaine de l'architecture afin de développer des espaces ou les personnes peuvent être heureuses ; et finalement, apprendre chaque année de nouvelles techniques sur l'exercice du yoga.
Angie Eleftheratos, directrice du centre Outremont, depuis le 9 janvier 2023 - Photo: Annabelle Antenor Cruz.
«L’inclusion, c’est ma vie!»
La nouvelle directrice du centre Outremont n’est pas une inconnue, loin de là! Il s’agit de Madame Angie Eleftheratos, ex-directrice-adjointe et fondatrice de l’une des branches de notre école: l’Édifice Filion, consacré aux élèves déficients intellectuels et autistes. Jeudi 12 janvier, elle a eu la gentillesse d’accorder une entrevue à la Voix du 311 au sujet de ses nouvelles fonctions, de son parcours, de ses origines grecques, de son enfance et de ses loisirs.
Quelles sont vos tâches principales en tant que directrice?
Ma principale tâche, comme directrice, c’est de travailler pour la réussite des élèves, avec l'ensemble de l'équipe de l'école, c'est-à-dire de mettre ensemble toutes les ressources nécessaires pour que les élèves puissent réussir à atteindre leurs objectifs. Je dois aussi assurer la sécurité des élèves, créer un milieu accueillant, garantir la qualité de l'enseignement et promouvoir l'intégration sociale de tous. Coordonner les activités d'enseignement, gérer le budget de l'école et veiller au respect des règles et de la loi sont aussi mes tâches. Je crois aussi que l'une de mes tâches est de m'amuser pendant que je fais mon travail.
En résumé, je dois m'assurer que tous les services sont bien assurés afin que les élèves puissent obtenir leurs diplômes et s'intégrer à la société après avoir terminé leurs études à l'école.
Quelle partie de votre travail est votre plus grand défi actuellement?
Pour le moment, mon principal défi est lié aux changements de personnel au niveau de l’administration par rapport aux personnes qui quittent l'école, par exemple, en raison d'un congé de maternité ou en cas de maladie. Je dois m'assurer que tous ceux qui remplaceront les professionnels absents soient bien préparés, formés et bien adaptés à l'école pour aider les élèves et répondre à leurs besoins et difficultés.
Quelles sont les qualités requises pour votre travail?
Premièrement, c’est important d’aimer le travail et d’avoir une vision: on peut voir les choses et les développer. Le leadership, l’esprit de collaboration, les compétences d’organisation et de communication avec les différents groupes (les étudiants, les enseignants et les autres membres du personnel) sont aussi importants.
Dans notre école, les étudiant(e)s arrivent souvent en retard. Pourquoi cette attitude est-elle acceptable?
Nous sommes dans une école pour les adultes, donc on accepte les retards avec une certaine flexibilité. Les obligations de chacune et de chacun sont respectées, mais avec des limites. Chaque professeur doit décider de ces limites avec ses étudiant(e)s. En effet, certain(e)s ont des enfants, d’autres ont des problèmes de transport ou des empêchements divers… C'est pourquoi nous devons faire preuve de souplesse.
Est-ce qu'il y a une durée pour le mandat de votre poste?
D’habitude, un directeur reste pendant cinq ans à la tête d’une école. Après ça, on veut avoir d'autres défis et laisser les autres prendre la relève. Mais il n’y a pas de durée vraiment définie pour ce mandat.
Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre travail?
J’aime vraiment mon travail! Mais je peux commencer pour vous dire ce que j’aime le moins: le côté administratif. Répondre à des courriels, lire des documents, etc. Toutes les tâches administratives en général ne m’enthousiasment pas vraiment... En revanche, ce que j’aime le plus, c’est échanger avec les enseignants, les étudiants… être avec les personnes, les écouter…
Quel a été le défi le plus difficile que vous ayez relevé au cours de votre parcours professionnel?
Ce qui a été le plus difficile dans tout mon parcours professionnel, c’était de ne pas avoir de stabilité quand j'étais enseignante: de ne pas être sûre d’avoir encore ma classe à la session suivante, de devoir recommencer avec une autre classe en raison des changements au niveau du personnel et des affichages [c’est-à-dire des listes de priorité accordée aux enseignants les plus anciens - NDLR]! Ce système ne permet pas de vraiment s’engager.
Quel a été votre premier emploi?
Mon premier emploi était un poste d’animatrice dans un camp d'été pour les enfants, quand j'avais 14 ans! Et je suis tombée amoureuse de l'animation.
Quelle est la chose la plus mémorable que vous ayez rencontrée au travail?
La chose la plus mémorable de mon expérience professionnelle est la création d’une école pour aider les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage. On m’a confié la mission de monter le projet de A à Z dans un bâtiment inoccupé qui s’appelle l’Édifice Fillion. Aujourd’hui, cette école accueille environ 150 élèves (déficients intellectuels et autistes); elle dépend administrativement du centre Outremont et se trouve à Ville-Saint-Laurent.
Quel est le parcours universitaire pour devenir directrice d'école?
Je suis devenue enseignante avec un baccalauréat en éducation et un brevet. Ensuite, j’ai obtenu un diplôme supérieur en administration et en gestion, ce qui m’a permis de devenir directrice-adjointe. Enfin, avec l'expérience, je suis devenue directrice du centre Outremont.
Est-ce qu'il est obligatoire d'avoir un diplôme d'enseignante pour devenir directrice?
Oui, pour prendre la direction d’une école, on doit avoir enseigné au moins cinq ans dans un établissement scolaire. Moi-même, j’ai enseigné plus de vingt ans, d’abord en tant que professeure d’anglais langue seconde, puis en tant qu’enseignante spécialisée auprès des élèves à besoins particuliers.
Qu’est-ce qui vous a motivé à étudier et à poursuivre un objectif?
Quand on est petit, on ne veut pas vraiment étudier, mais mes parents voulaient que j’étudie. Ils avaient peu d’instruction et pensaient que l’école était très importante. Après, quand j’étais à l’école secondaire, j’ai réalisé que je voulais être enseignante. Alors j’étais très motivée. Quand on sait ce qu’on veut faire, quand on a un objectif clair, c’est plus facile!
Quelle était votre matière préférée à l’école?
Ce n’était pas les mathématiques... J’aimais beaucoup faire du sport, je jouais au basketball et je faisais de la gymnastique. J’aimais aussi la partie créative de différentes matières, comme l’anglais et le français.
À quel âge avez-vous commencé l’école primaire?
J’ai commencé l’école à l'âge de 5 ans, en maternelle, puis je suis entrée au primaire à 7 ans, avant d’aller au secondaire, au cégep et à l’université.
Est-ce que le français est votre langue maternelle?
Non, ma langue maternelle est le grec. Ma deuxième langue est l’anglais; le français est ma troisième langue. Je suis née à Montréal, mais mes parents ont immigré de Grèce en 1964. J'ai une grande famille ici: trois sœurs, des oncles, des tantes, des cousines et des cousins… Ma fille et mes deux fils sont allés dans une école privée où ils ont pu apprendre le français, l’anglais et le grec. Selon les circonstances, nous parlons l’une des trois langues entre nous.
Pourriez-vous nous partager un truc qui nous aiderait dans l’apprentissage du français?
Oui, évidemment, c'est de la pratique, de la pratique, de la pratique… et de l'écoute. Il faut profiter de toutes les occasions de le pratiquer, ne pas être gêné(e), même si on est au début de l’apprentissage du français.
Quels sont les défis à relever par les immigrants pour s’intégrer à Montréal, en dehors de l’apprentissage de la langue?
Je dirais que l’apprentissage de la langue est vraiment la clé de l’autonomie et de l’intégration. Mes parents, qui vivaient et travaillaient au sein de la communauté grecque, ne parlaient que très peu l’anglais et le français. En conséquence, mes sœurs et moi devions les accompagner dans toutes leurs démarches.
Est-ce que vous trouvez que la culture québécoise a évolué en raison de l’immigration?
Au Québec, l’immigration fait partie de la vie quotidienne; elle apporte sa richesse dans la vie de tous les jours. Pendant qu'on fait les achats ou quand on va à l'hôpital, on voit à quel point l'expérience des gens qui sont arrivés d’ailleurs dans le monde améliore nos expériences, comme par exemple dans le domaine des sciences et de la technologie.
S'il y avait une facette de la culture québécoise que vous pouviez changer, quelle serait-elle?
Je souhaiterais que tous les gens du Québec soient considérés comme des Québécois, quelle que soit leur origine. Moi, par exemple, je me sens québécoise, même si je suis d’origine grecque. Il faut avoir l’esprit ouvert et inclusif. L’inclusion, c’est ma vie!
Pouvez-vous nous raconter un moment où vous avez rencontré des difficultés d'intégration au Québec?
Je ne pourrais pas raconter de souvenir précis, mais bien sûr, j'ai souffert de commentaires stéréotypés.
Est-ce que vous avez remarqué un aspect de la culture québécoise qui est complètement différent de la culture grecque?
Pour moi, la religion est l’aspect qui est le plus différent. En Grèce, on pratique la religion orthodoxe. De plus, les parents sont un peu plus stricts avec leurs enfants que les parents québécois. On respecte davantage les traditions. Mais en général, à mon avis, ce sont des cultures proches: par exemple, la famille reste très unie dans les deux cultures.
Quel est votre plat québécois préféré?
J'adore la poutine! Je recommande en particulier la poutine de l’aréna de Mont-Laurier.
Où avez-vous grandi?
J’ai grandi ici, à Montréal Nord. Mon enfance s’est passée dans le quartier Parc-Extension. Après, j’ai déménagé à Laval.
Quelle membre de famille a affecté votre vie le plus et pourquoi?
Mes parents, à la fois ma mère et mon père, parce qu’ils m’ont donné les valeurs fondamentales de la vie. Ils m’ont appris l’importance de garder la famille unie, d’étudier toujours et d’obtenir une meilleure éducation, de vivre honnêtement, d’être sincère avec les gens, de profiter de la vie et d'atteindre des objectifs.
Quels sont les souvenirs les plus vifs de votre enfance?
Mes souvenirs les plus vifs sont liés aux différentes activités de la communauté grecque. On dansait, on faisait des compétitions, des spectacles folkloriques, des piques-niques… Je me suis fait beaucoup d’amis en ce temps-là.
De quoi rêviez-vous quand vous étiez petite?
Je n'avais pas vraiment de rêves, j’aimais ma vie d’enfant, tout était plus simple.
Qui était votre meilleur(e) ami(e) dans l’enfance? Êtes-vous encore en contact?
C’était une voisine, on a passé beaucoup de temps ensemble à partir de l’âge de 4 ans. On a fini l’école secondaire et elle ne voulait pas continuer ses études. Par contre, moi, j’ai fait mes études au cégep et après à l'université. On a perdu le contact parce que nos chemins se sont séparés.
Quelles étaient vos activités sportives préférées quand vous étiez enfant? Les pratiquez-vous encore à présent?
J’ai beaucoup pratiqué la gymnastique et joué au basket quand j’étais jeune. Après quelques années j’ai arrêté la gymnastique, parce que j’étais trop grande, mais j’ai continué le basket. Aujourd’hui, je ne fais plus beaucoup de sport.
Est-ce que vous aimez les sports d'hiver?
Quand mes enfants étaient plus jeunes, les trois faisaient beaucoup de ski, mais moi, je restais dans la petite cafétéria du centre de ski. Cependant, je sortais beaucoup dans la neige avec mes enfants et on faisait des glissades. J’accompagnais mon fils partout où il allait faire des matchs de hockey. Autrefois, je faisais moi-même beaucoup de patin et je jouais au hockey. À présent, je n’en fais plus… mais je regarde les matchs à la télévision. J'adore le hockey!
Combien de temps consacrez-vous aux loisirs chaque jour?
En général, pendant la semaine, je suis très occupée; je suis la même routine chaque jour: après le travail, je n'ai pas de temps pour les loisirs, je dois préparer le souper et régler les affaires courantes… En fin de semaine, je rends souvent visite à mes enfants et à mes sœurs. En hiver, c’est difficile de faire des activités à l'extérieur. Toutefois, dès que l’été reviendra, cela va changer. Quand il fait beau et qu’il y a plus de soleil, j’aime aller marcher avec mon mari après le souper…
Quel est votre restaurant préféré à Montréal? Pourquoi?
Il y a un restaurant grec sur la rue Jean-Talon que j'aime beaucoup: il s'appelle Le Panama. À Laval, le Marathon Souvlaki est excellent aussi. Par ailleurs, j'aime la cuisine sichuanaise du restaurant La Perle.
Est-ce que vous aimez passer du temps sur le cellulaire?
Je n’aime pas passer du temps sur le cellulaire parce que je préfère communiquer en personne mais j’utilise le cellulaire pour le travail parce que c’est important. C’est une façon de garder le contact, mais je n’aime pas trop les nouvelles technologies.
Quel type de musique écoutez-vous souvent?
J’aime beaucoup la musique et j’écoute très souvent de la musique, parce que mon mari joue de la guitare. Il aime le rock, en particulier, mais le rock à l'ancienne. Il adore les Beatles, par exemple.
Qu’est-ce que vous avez fait pendant ces dernières vacances?
J'ai passé mon temps avec ma famille à Noël. Il y avait 32 personnes chez moi et j’ai eu beaucoup de travail de préparation. Ma sœur m’a beaucoup aidée. C’était notre premier Noël sans notre mère parce qu’elle est décédée en octobre dernier. Après Noël, j’ai aussi rencontré deux de mes amis. C’était agréable. Je me suis reposée.
Aimez-vous voyager?
J’aime voyager, mais j’ai peur de prendre l’avion et je préfère prendre la voiture. C’est pour cette raison que, jusque récemment, je n’allais pas en Grèce… Mon dernier voyage là-bas remontait à mon enfance, quand j'avais 12 ans. Mais un jour, il y a quelques années, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé d’aller faire une croisière en Europe avec mon mari. J'ai visité l'Italie, que j’aime beaucoup, la Turquie, la Grèce... Mon prochain objectif est de visiter l'Espagne et la France.
Selon vous, quel est le plus beau pays à visiter?
La Grèce!
Quel est l’endroit que vous avez préféré?
C’est l’île de Santorin. La réalité est encore plus belle que les photos. C’est magnifique!