La Voix du 311, le 10 avril 2024
Voici une liste de choses à faire... et à ne pas faire dans le cadre professionnel au Québec. Bonne lecture et bonne chance!
Soyez honnête en faisant un CV!
Portez une attention particulière à la composition de chaque CV!
Adaptez votre candidature à chaque offre!
Renseignez-vous sur le contexte et la culture de l’entreprise avant l’entretien!
Renseignez-vous sur les avantages sociaux existants dans l’entreprise où vous allez travailler.
Restez concentré pendant l’entretien d'embauche, même si vous êtes nerveux!
Observez l'environnement de travail le jour de l'entretien!
Lisez bien tous les documents avant de signer votre contrat!
Ne vous laissez pas abuser!
Séparez le travail et la vie personnelle!
Assurez-vous de ne pas apporter vos problèmes personnels au travail. Au contraire, essayez toujours d'avoir une bonne attitude!
Forcez-vous à penser positivement!
Ayez confiance en vous!
Porter des vêtements formels et neutres!
N'utilisez pas votre cellulaire pendant le travail.
Faites-vous une liste de priorités en considérant vos tâches de travail.
Déléguez des tâches!
Respectez les délais pour chaque projet!
Soyez compréhensif avec les clients!
Ayez de la patience! Soyez poli!
Soyez attentif aux sentiments des autres!
N'hésitez pas à vous faire des ami(e)s!
Ayez de bonnes relations avec vos collègues!
Participez aux activités proposées par vos collègues, un 5 à 7 par exemple!
Mais n'hésitez pas à prendre la porte lorsque l'ambiance est toxique!
Cherchez du travail dans votre domaine d’expertise!
Trouvez un emploi que vous aimez!
Daily Echevarria Prierez et Jorge Alejandro Triana Garcia, le 16 mars 2024
Le Centre des Musiciens du Monde est un centre polyvalent qui accueille les artistes et le public afin d'enrichir la culture musicale de Montréal: on peut y prendre des cours ou y voir des spectacles proposés par des musicien(ne)s venu(e)s d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique latine, et installé(e)s au Québec.
Le Centre des musiciens du monde a été créé en 2017 pour accueillir des musiciens et aussi du public. C'est un univers de traditions musicales en mouvement. Le directeur général s'appelle Frédéric Léotar; Kiya Tabassian en est le directeur artistique. Ils sont les fondateurs du centre.
Le centre se trouve situé sur la rue Saint- Dominique, à Montréal. C’est un lieu de création, de formation, de diffusion et de recherche. Il a été créé avec l'intention de promouvoir différents rythmes et traditions musicales du monde. Il ouvre ses portes tous les jours sauf le dimanche.
Ce centre offre des concerts, des conférences, des activités jeunesse, etc. Toutes ces activités permettent de célébrer notre diversité à partir de la musique.
Dans ce centre, vous pouvez trouver différents cours pour tous les âges: apprendre à jouer de la musique africaine, brésilienne, des Andes; apprendre à jouer de la guitare, du pandeiro, de la flûte... Vous pouvez prendre des cours individuels ou en groupe. Le centre ne se limite pas à l’incursion culturelle par la pratique instrumentale, il donne aussi des cours de danse des différents pays. Si vous voulez apprendre à jouer d'un instrument, chanter, danser ou enrichir vos connaissances culturelles, le Centre des Musiciens du Monde est fait pour vous.
Mais la première mission du Centre est d'accueillir et d’accompagner des musiciens de différentes traditions culturelles. Le Centre est un lieu de rencontres, d’échanges et de partage entre musiciens, afin de favoriser leur intégration au milieu socio-culturel de Montréal, du Québec et du Canada. Chaque année, le centre accompagne des projets de musiciens professionnels de manière à ce que les musiciens sélectionnés puissent avoir un soutien financier pendant leur temps de recherche.
Le centre offre aussi des concerts avec ses meilleurs projets musicaux. Chaque année, le centre présente le Festival des musiciens du monde. Cette année, le festival aura lieu du 17 au 19 mai dans l'Église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End: 5039, rue Saint-Dominique, à Montréal.
Pascual, étudiant en francisation, le 17 février 2024
Pour des raisons de sécurité, l'auteur du témoignage suivant a préféré utiliser un pseudonyme. Originaire du Venezuela, il a dû traverser à pied, en bus ou en train, de nombreuses frontières avant de trouver refuge au Québec. Son éprouvant parcours raconte le quotidien de milliers de migrants poussés sur les routes en raison de la misère, de l'injustice ou de la violence qui règnent dans leurs pays.
«Je m'appelle Pascual, je suis né en 1984 au Venezuela.
L'histoire de mon arrivée au Canada remonte au jour où j'ai décidé de quitter mon pays, le Venezuela, parce qu'il était très difficile d'y vivre une vie digne à cause de son mauvais gouvernement. C'est un pays où règne le régime dictatorial de Nicolas Maduro et de ses alliés et où il y a aujourd'hui beaucoup d'insécurité, de faim, de misère et de mort. Avec l'inflation, le salaire mensuel d'un employé, qui est d'environ 10$, n'est pas suffisant pour quoi que ce soit...
Je suis père de 3 enfants : deux garçons et une fille. Ils sont la principale raison pour laquelle j'ai pris la décision de quitter mon pays, pour leur avenir. En tant que père, je pense qu'ils devraient avoir une meilleure qualité de vie.
En route pour le Pérou, l'Équateur et la Colombie
J'ai quitté mon pays pour le Pérou en passant par la Colombie et l'Équateur où je suis resté un certain temps... Mais la situation au Pérou n'était pas très bonne car il y avait beaucoup de chômage pour les Vénézuéliens et de la xénophobie; j'ai donc décidé à ce moment-là de retourner en Équateur chez ma sœur, mais c'était plus difficile de rester là-bas car le chômage était pire. J'ai donc décidé de retourner en Colombie, où j'ai passé six mois à travailler comme ouvrier, ce qui m'a permis d'économiser un peu d'argent, mais l'insécurité, la criminalité et la xénophobie m'ont poussé à me rendre aux États-Unis...
La traversée du "Bouchon du Darien"
J'ai commencé mon voyage en traversant la jungle la plus dangereuse, connue sous le nom d'El Tapón de Darién ["le Bouchon du Darién", en français] pour partir à la recherche du rêve américain. J'ai passé cinq jours dans la jungle, où j'ai vécu l'une des pires expériences de ma vie, car chaque jour qui passait, des gens mouraient en chemin. Je n'avais rien à manger et je traversais la jungle en fuyant les guérilleros, les animaux prédateurs ou les personnes qui voulaient me voler mes affaires personnelles. À l'époque, je voulais juste sortir de là le plus vite possible.
Un lent périple au travers de l'Amérique Centrale
Lorsque je suis sorti vivant de la jungle, grâce à Dieu, je suis arrivé au Panama, où j'ai été accueilli par l'ONU et les autorités panaméennes de l'immigration, qui ont pris mes coordonnées pour que je puisse continuer. Le même jour, j'ai pris un bus qui m'a conduit à la frontière du Costa Rica, mais je n'y suis pas resté longtemps parce que je voulais seulement avancer avec le peu que j'avais dans mes poches.
J'ai ensuite pris un bus vers la frontière nicaraguayenne, où il y avait un groupe de personnes armées de machettes qui demandaient de l'argent à tous ceux qui arrivaient comme moi. Heureusement, j'ai pu m'en sortir indemne et j'ai réussi à atteindre le centre du Nicaragua sans argent et sans rien à manger.
J'ai continué à avancer et je suis resté en contact avec un groupe de personnes qui suivaient le même chemin et avaient le même but que moi. L'une de ces personnes m'a donné un billet d'autobus pour que je puisse continuer avec eux jusqu'à la frontière hondurienne.
Lorsque je suis arrivé au Honduras, comme je n'avais pas d'argent, j'ai dû vendre mon téléphone portable pour pouvoir avancer. Là, j'ai pris un bus pour atteindre la frontière du Guatemala.
Quand je suis arrivé au Guatemala les autorités ne m'ont pas permis d'avancer, les terminaux étaient gardés par de nombreux policiers. Pour pouvoir avancer j'ai pris plusieurs bus qui m'ont transporté d'un village à l'autre et dans chaque village, je devais toujours payer la police pour qu'on me laisse avancer jusqu'à ce que je réussisse à atteindre la frontière du Mexique.
Un séjour violent au Mexique
Quand je suis arrivé au Mexique, je pensais que tout serait plus facile et cela me rendait heureux de penser que j'étais proche d'atteindre mon but, mais ce n'était pas le cas parce que, dans ce pays, il y a beaucoup de mafia et de cartels. L'état du Chiapas Tapachula a été le premier endroit dans ce pays où j'ai pu me reposer, mais l'argent a recommencé à manquer... J'ai marché pendant 2 jours avec une caravane pour pouvoir passer car, quand ils voyaient de grands groupes de personnes, ils ne les arrêtaient pas. Après deux jours de marche, je suis arrivé dans un village appelé Huisla, où je suis resté 23 jours et où j'ai trouvé un emploi en tant qu'ouvrier du bâtiment ; avec l'argent que j'ai gagné pendant ces jours, j'ai pu passer au village suivant. Tout était difficile pour moi, mais j'avais déjà parcouru trop de chemin pour décider de faire demi-tour. Puis je suis arrivé dans une ville appelée Casaguarco, et c'est là que j'ai commencé à voyager en train.
Pendant le voyage, j'ai vu beaucoup de choses désagréables comme des enlèvements, de la violence, des agressions et je peux témoigner que le seul qui nous ait aidés sur cette route était Dieu et que, grâce à lui, j'ai pu arriver au Mexique où j'ai pris un train pour Mexicali, l'un des endroits les plus dangereux du Mexique. Mon intention était de passer illégalement, mais ce n'était pas facile car la mafia ne le permettait pas. J'ai attendu près d'un mois, mais en vain...
Le passage aux États-Unis
Le 28 décembre 2022, j'ai donc décidé de me rendre à Ciudad Juarez avec l'une des nombreuses personnes que j'avais rencontrées en chemin. Nous sommes arrivés le 31 décembre à 11h45, et de là, j'ai marché près de 20 kilomètres jusqu'à la frontière américaine. Le 1er janvier 2023, je suis arrivé à mon but à Paso (Texas) où j'ai eu accès à un refuge pour immigrés appelé Sagrado Corazon.
Là, j'ai entendu de nombreux immigrants parler des opportunités et de l'aide que le Canada pouvait leur offrir. Voyant que la situation aux États-Unis devenait de plus en plus difficile, je n'ai pensé qu'à mes enfants et à leur avenir et, après 19 jours passés dans le refuge, j'ai décidé d'entamer mon voyage vers le Canada. J'ai pris un bus qui m'a emmené à la ville de Denver (Colorado), où un centre d'aide m'a donné un billet de bus pour New York et où un autre centre d'aide m'a donné un billet de bus pour aller à la frontière.
Et l'arrivée au Canada
Enfin, je suis entré au Canada par le Chemin Roxham, au village de Saint-Bernard-de-Lacolle. Lorsque je suis arrivé sur le sol canadien, je me suis rendu aux autorités pour entamer la procédure d'immigration.
J'ai fait tout ce qui précède en quête de liberté et d'une meilleure qualité de vie pour moi et ma famille ; je ne suis qu'un père qui veut ce qu'il y a de mieux pour ses enfants, sa femme, sa mère et lui-même. Je remercie le Canada de m'avoir donné la possibilité d'atteindre mon objectif. Que Dieu bénisse les autorités canadiennes, merci beaucoup.»
Fakhruddin Fayez / Iryna Mechnyk / Marilene Guedes / Raquel Rezende, le 11 février 2024
La migration provoque un stress grave, qui peut dépasser considérablement les capacités d’adaptation des individus, loin de leur pays d'origine. Comme le personnage mythologique d'Ulysse, on peut souffrir terriblement de l'exil. Mais, avec le temps, on apprend à surmonter la tristesse.
Aujourd'hui, en raison des guerres et de l'instabilité qui règne dans de nombreux pays, des millions de personnes sont réfugiées. Les difficultés qui surviennent dans le processus d'adaptation d'un migrant à un nouveau pays sont appelées le syndrome d’Ulysse, ce qui n'est pas un trouble mental à proprement parler, mais une réaction de stress normale d’une personne en bonne santé face à une situation extrême. Il est nécessaire de comprendre que l’apparition de ce syndrome est une réaction protectrice du cerveau aux changements soudains.
Pour les personnes ayant fui leur pays d'origine, il s’agit d’un mélange de peur, d'anxiété, d’un sentiment de perte associé aux difficultés de l’immigration, telles que l’incertitude, la solitude, un sentiment de désespoir ou de perte de repères.
La vie dans ces conditions peut provoquer des états émotionnels déséquilibrés, dont le plus courant est de devenir alcoolique et d'avoir des problèmes de dépendance aux drogues. Stress, nervosité, tristesse, démangeaisons, troubles du sommeil et maux de tête sont des symptômes du syndrome d’Ulysse.
Pour bien surmonter cette situation, il faut que les immigrants créent un réseau de soutien social avec les personnes du même pays, mais, en même temps, il faut s'ouvrir à la société d'accueil. Car l'enfermement dans sa communauté peut causer moins de progression sociale et professionnelle. Alors, c'est nécessaire que les immigrants cherchent un équilibre. En d’autres termes, il faut vivre en même temps le deuil et une nouvelle vie.
Pour atténuer ce syndrome, il est correct que les immigrants réfugiés cherchent à pratiquer des activités physiques, à apprendre la langue du nouveau pays, à découvrir les lieux touristiques aux alentours...
Selon l’écrivaine uruguayenne Cristina Peri Rossi, «émigrer - partir, en un mot - c'est toujours se briser en deux». Il est dangereux de tomber dans le pessimisme. Comment pouvons-nous maintenir le juste milieu? On peut croire à la victoire, mais il faut être patient.
Gerald Beasley, Narjes Asad, Gisella Sirker, le 21 janvier 2024
Lorsqu'on n'a pas les moyens de faire ses courses à l'épicerie, il est possible de se nourrir grâce au soutien des banques alimentaires. Pour trouver ces organismes à Montréal, on peut composer le 211.
L’insécurité alimentaire est devenue une crise dans tous les pays, même dans les pays avancés comme le Canada après la pandémie de la covid-19. C'est évident que cette situation est gérée par les organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux à but non lucratif (OBNL). Malheureusement, le besoin de banques alimentaires est toujours essentiel.
Ces jours-ci, l’insécurité alimentaire est une réalité pour de nombreuses personnes au Canada. En 2023, le nombre de personnes qui ont eu besoin d’aide pour se nourrir a connu une hausse de 30% par rapport à 2022. Actuellement, au Québec, 1 personne sur 10 a besoin de l’aide de banques alimentaires. Les banques alimentaires luttent contre l'insécurité alimentaire.
Les banques alimentaires à Montréal
Elles existent partout au Québec, en particulier dans la ville de Montréal, pour aider des familles et des individus en situation de faiblesse. L’objet des banques alimentaires est d'offrir des aliments à des Montréalais(es) qui en ont besoin temporairement ou de façon permanente.
Les denrées alimentaires sont collectées grâce à la générosité de donateurs (-trices) et de partenaires agro-alimentaires, à des collectes à grande échelle et à des programmes de récupération des surplus des supermarchés. Les banques alimentaires sont des organismes à but non lucratif (OBNL) qui travaillent avec la coopération de bénévoles.
Divers services sont offerts tels que des comptoirs alimentaires, des services de collations pour les enfants, des cuisines collectives, entre autres. Vous pouvez téléphoner au 2-1-1 ou visitez le site web 211qc.ca pour avoir plus d'informations, en toute confidentialité.
Les bénévoles sont aussi toujours les bienvenu(e)s!
Maryna Fomenko, Daily Echevarria Prierez, Jorge Alejandro Triana Garcia, Esteban Vera Ruiz, le 21 janvier 2024
Apprendre le français en chantant, c’est agréable... et très efficace! Parmi les nombreux avantages de pratiquer cette méthode, voici quelques points qui nous semblent particulièrement importants.
Écouter de la musique est un bon moyen d’améliorer son français. Il y a au moins 5 raisons d’utiliser des chansons lors de l’apprentissage d’une langue étrangère.
Améliorer le vocabulaire
Si vous chantez des chansons que vous aimez, vous pouvez le faire plusieurs fois par jour et vous vous souviendrez des nouveaux mots que vous répétez.
Améliorer la prononciation
Quand vous chantez, essayez de répéter les paroles exactement comme les chanteurs et les chanteuses. Cela vous aidera à améliorer votre prononciation.
Séparer les mots dans les phrases
Presque toutes les personnes qui commencent à étudier le français ne peuvent séparer les mots dans les phrases, en particulier si la phrase a été dite rapidement. Si vous connaissez les paroles d’une chanson et l'écoutez plusieurs fois, vous commencerez à bien distinguer chaque mot.
Étudier avec plaisir
Toutes les choses que vous faites avec plaisir auront un meilleur résultat. Si vous apprenez le français avec des émotions positives, vous pourrez retenir plus d’information et vous associerez l’apprentissage du français à la joie et non à la torture.
Gagner du temps
Il n’est pas nécessaire de perdre beaucoup de temps à apprendre la langue à travers des chansons. En écoutant des chansons, vous pouvez nettoyer la maison, marcher, faire du sport, etc.
Masoomeh Ghadiri Javid, Alireza Saatsaz, Gursimran singh, Ahmad Hamadi, le 21 janvier 2024
Les nouveaux arrivants hésitent parfois entre les deux métropoles les plus peuplées du Canada. Chacune présente des avantages et des inconvénients. Comment choisir?
Le Canada est un pays très diversifié qui accueille des immigrants de différentes cultures chaque année. Bien qu’il possède beaucoup de belles villes, celles qui sont les plus populaires sont Toronto (en Ontario) et Montréal (au Québec). Ces deux villes se différencient, ce qui les rend tout à fait uniques.
Différences culturelles
Montréal et Toronto offrent toutes deux des scènes culturelles diverses et dynamiques. Montréal est reconnue pour son charme européen, son art et sa scène musicale, par rapport à Toronto qui est célèbre pour son multiculturalisme et son rôle de plaque tournante pour les affaires.
Différents marchés de l'emploi
Montréal et Toronto sont deux villes de hautes technologies. En termes d’emplois,Toronto a un marché du travail plus diversifié, avec une forte présence de la finance et des services aux entreprises, tandis que Montréal est connue pour ses industries aérospatiales et ses jeux vidéo.
Différents niveaux de vie
En ce qui concerne les dépenses, Montréal a généralement un coût de la vie plus bas que celui de Toronto. Le coût de la vie à Montréal est plus abordable, avec des prix de l’immobilier et des loyers plus bas, ainsi que des services publics et des transports en commun à des prix raisonnables.
Différences climatiques
En ce qui concerne la météo, les deux villes connaissent quatre saisons distinctes, avec des hivers froids et longs et des étés chauds et courts. Cependant, Montréal a tendance à avoir des hivers plus froids et plus enneigés que Toronto.
Différences linguistiques
La langue principale parlée à Toronto est l’anglais, alors que la majorité des habitants de Montréal parlent couramment à la fois l'anglais et le français, qui est la langue officielle du Québec.
Alors? De quel côté penchez-vous?
Esteban Vera Ruiz, Jorge Triana Garcia, Daily Echevarria et Maryna Fomenko, le 13 janvier 2024
Depuis 1995, le centre Petites-Mains a aidé 30000 personnes, principalement des femmes immigrantes, à s’intégrer au Québec.
Le centre d’aide Petites-Mains est un organisme qui s'occupe de femmes qui sont venues d'autres pays pour les aider à trouver leur place dans la société québécoise. Le principal objectif de Petites-Mains est de leur permettre l'autonomie financière et de développer leur potentiel en socialisant avec d'autres femmes qui peuvent transmettre des connaissances. On y offre divers services comme des formations professionnelles rémunérées, du soutien pour trouver un emploi et aussi des cours de français gratuits.
Les formations professionnelles
Des cours sont proposés pour devenir commis de cuisine, employé de bureau ou couturière, consistant en 26 semaines de formation complète et rémunérée.
La recherche d'emploi
Le programme de soutien à la recherche d'emploi aide principalement les participantes âgées de 18 à 30 ans à acquérir des connaissances et des compétences et à réussir leur intégration sur le marché du travail.
L'apprentissage du français pour tous
Les femmes et les hommes peuvent aussi y demander la francisation.
Au total, environ 30000 personnes ont bénéficié des services de Petites-Mains depuis 1995. La vision de Petites-Mains est d’améliorer la situation de vie des femmes immigrantes au Québec, et aussi de faciliter leur intégration.
Dans cet organisme communautaire, vous pouvez vous inscrire comme bénévole et donner un coup de main. Par ailleurs, si vous avez une entreprise, vous pouvez vous inscrire comme employeur pour proposer un stage aux femmes qui réussissent les examens des cours offerts dans le centre.
Fayez Fakhruddin, Iryna Mechnyk, Oksana Rusinova et Raquel Rezende, le 13 janvier 2024
Pour certains immigrants chanceux, il suffit de remplir quelques formalités administratives pour obtenir un permis de conduire québécois. Mais pour les autres, il faut repasser des examens théoriques et pratiques... même quand on sait conduire depuis des dizaines d'années!
Si vous ne pouvez pas imaginer votre vie sans volant, alors cet article est pour vous!
Voici une question très populaire chez les immigrants: comment obtenir un permis de conduire ou remplacer le permis de conduire qu'on a déjà obtenu dans son pays d’origine? Pour les nouveaux arrivants qui cherchent à s'établir au Québec, voici quelques conseils sur ce qu'on doit savoir à ce sujet.
Quand on arrive au Québec, le permis de conduire du pays d'origine reste valable pendant au moins 6 mois, puis on doit l’échanger contre un permis québécois.
Cependant, si vous êtes étudiant(e) ou stagiaire et titulaire d’un permis de conduire étranger, vous pouvez conduire un «véhicule de promenade» (c’est-à-dire une voiture) pendant toute la durée de vos études ou de votre stage sans procéder à un échange de permis.
Pour échanger votre permis de conduire, il faut contacter la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). C’est dans les bureaux de cet organisme que vous aurez à faire toutes les démarches nécessaires pour votre permis québécois.
Prendre un rendez-vous auprès de la SAAQ.
Pour vous faciliter la tâche, nous avons regroupé ici les coordonnées la SAAQ.
Visitez la lien suivant: SAAQ - Permis étrangers
Téléphonez aux numéros de téléphone suivants: (514) 954-7771 (pour la région de Montréal) ou +1(800) 361-7620 (partout ailleurs)
Prendre les documents nécessaires
Une fois le rendez-vous fixé, il faut vous assurer d’avoir tous les documents nécessaires en main : votre permis étranger, une preuve de droit de séjour ou de résidence au Canada, une preuve d’installation au Québec, une preuve que vous résidiez dans le pays qui vous a délivré votre permis si vous l’avez obtenu depuis moins de 3 ans, une traduction de votre permis de conduire si ce dernier est rédigé dans une autre langue que le français ou l’anglais.
Passer (ou non ) les tests
En fonction du pays de délivrance de votre permis de conduire, vous êtes susceptible de devoir passer les différents examens théoriques et pratiques. Le coût de l’examen théorique est de 12 $ et celui de l’examen pratique est de 30$. Le permis de conduire coûte environ 67$ après avoir réussi l'examen pratique. Vous devez une nouvelle fois prendre rendez-vous avec la SAAQ pour fixer les dates de ces examens.
Dans le cadre d’une entente internationale de reconnaissance du permis de conduire, les personnes originaires des pays suivants ne sont pas obligées de passer ces tests: Allemagne, Autriche, Belgique, France, Royaume-Uni, Japon, Pays-Bas, Corée du Sud, Suisse, Taïwan.
Une pièce d'identité très utile!
Au Québec, le permis de conduire n’est pas seulement un document pour conduire un véhicule; c'est aussi une pièce d'identité et un justificatif de domicile, accepté par presque toutes les institutions.
Nous espérons que nos informations vous ont été utiles. Bonne chance pour obtenir votre permis de conduire québécois!