Kay Livingstone (1919 - 1975), activiste, animatrice de radio et actrice canadienne populaire, a inventé l’expression de «minorité visible», en 1975.
Photo : Postes Canada
Emmanuelle Ehrmann, le 25 janvier 2023
Dans plusieurs formulaires officiels, on trouve la question suivante: « Faites-vous partie d'une minorité visible?». Qui peut cocher cette case?
Les employeurs et les écoles du Canada doivent favoriser le recrutement de personnes des minorités visibles. C'est de la "discrimination positive". Cette politique vise à compenser la "discrimination négative".
Voici la définition de cette expression dans la loi du Québec: ce sont des «personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche». Statistique Canada inclut dans ce groupe «les Chinois, les Sud-Asiatiques, les Noirs, les Philippins, les Latino-Américains, les Asiatiques du Sud-Est, les Arabes, les Asiatiques occidentaux, les Japonais, les Coréens et les minorités visibles multiples».
Si on fait partie de l'un de ces groupes, on peut donc cocher la case. Lors du recensement de 2021, environ une personne sur quatre au Canada a déclaré faire partie de cette catégorie.
Eisha Tar Razia Fatima, le 14 janvier 2023
Meetup est une plateforme en ligne pour se retrouver et construire des communautés locales. Les gens utilisent Meetup pour communiquer, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre de nouvelles choses, trouver de l’aide et vivre leurs passions ensemble. On peut rejoindre les groupes selon ses centres d’intérêt.
Pour utiliser Meetup, on doit créer un compte. Après, on doit sélectionner un sujet d’intérêt. L’application va montrer certains groupes correspondant à ce sujet dans la région proche et on peut rejoindre le groupe choisi.
On peut aussi chercher directement les groupes qu'on aime. Il y a différentes catégories comme, par exemple, les groupes sociaux, les groupes professionnels et les groupes de créativité. Meetup est disponible sur Google Play et App Store.
Kim Hyeonwoong est coréen . Il est arrivé à Montréal en 2017 avec sa mère et son petit frère. Il a commencé à apprendre le français en classe d’accueil, mais en raison de la covid-19, il est retourné dans son pays pour finir son secondaire. Aujourd'hui, il est de retour au Québec et perfectionne son français au niveau 7. PHOTO: Annabelle Antenor Cruz
Hyeonwoong Kim le 14 janvier 2023
Quelles sont les différences entre la Corée et le Québec à l’école secondaire? J’ai vécu l'expérience dans les deux pays et j’ai pu remarquer que l'environnement et la culture sont très différents.
Au Québec, quand un étudiant pose une question en classe, les enseignant(e)s l'informent et lui répondent gentiment, mais en Corée, on ne peut pas poser de questions en classe. La raison est qu'ils pensent que c'est une action gênante.
Les élèves québécois travaillent après l'école, passent leur temps libre avec leurs amis ou révisent ce qu'ils ont appris. Cependant, les étudiants coréens vont suivre des cours privés dès la fin de l'école et rentrent chez eux en fin de soirée (parfois au-delà de minuit). De plus, ils étudient beaucoup plus fort: dès les premières années du secondaire, ils apprennent et comprennent tout le programme qu’on étudie ici au cégep ou même à l’université.
Au Québec, si les étudiants ne réussissent pas l'examen, ils ne peuvent pas passer au niveau suivant. Mais en Corée, même s'ils n'étudient pas du tout, ne réussissent pas l’examen et ne font que fréquenter l'école, ils passent quand même au niveau supérieur.