La Voix du 311, le 21 février 2025
En cette fin de session, les journalistes de la Voix se sont lancé(e)s dans la rédaction de poèmes en français. Bonne lecture!
Svitlana
Sous le ciel tout bleu, je marche tout droit,
Cherchant des lieux où je trouve ma joie.
Les rivières chantent tout doucement,
Et chacun de mes pas me rend plus content.
Les montagnes m'appellent, vastes et fières
Le vent m'accompagne, doux et sincère.
Les voyages m'éloignent du passé,
Les étoiles trouvent ma voie tracée.
Maksym
J'ai déjà pris une pinte supplémentaire
Même si j'avais dit que c’était ma dernière,
Que chez moi m'attend une grande punition,
Car personne n’influence ma décision.
Oui, quelqu'un va dormir sur le divan ce soir
Et le mois prochain, il ne pourra plus rien boire
Peut-être bien qu’il perdra la fidélité
Mais il faut bien se battre pour sa liberté.
Andrii
Je suis allé à la maison de tes parents
Tu m’as posé beaucoup de questions, près de cent!
Tu voulais savoir la raison de mon absence
Mais moi, je chantais et je dansais la breakdance !
Anna
Ma mère pose des questions,
Elle attend des explications
Mais pour une sourde évasion,
Je peux trouver une raison…
Non, je n'ai pas lu son message
Parce que j'ai fait le ménage
Je lui dit que mon fils est prêt
Et qu’on doit manger sans délai.
Addy
3h00 du matin, c’est trop tard.
Je suis alité, luttant pour ma survie.
La neige tombe autour de moi,
Je suis nu, seul dans la nuit.
Le train pour la maison arrive,
Du futur, elle n'est pas revenue.
Les pouvoirs spéciaux de mon enfance
Ont disparu à mesure que j’ai grandi.
Elle, que je rêvais de retrouver,
S’efface doucement à mon réveil.
Je commence à me perdre, chaque matin,
Ne sachant plus qui je suis vraiment.
Mais quand la nuit tombe,
Je vis pleinement dans mes rêves.
Qu'est-ce que c'est que la véritable vie?
Ce n'est pas ce que j'avais espéré.
J'ai trouvé un but, mais je me sens perdu.
Tout autour de moi est devenu illusion.
4h12 du matin,
Je suis seul, moi-même.
Appuyé contre la fenêtre,
J’allume une cigarette.
Des hallucinations envahissent mon esprit,
Mon coeur est relié à un autre monde.
Je m’imagine un monde à l'envers,
Un monde sans oppression,
La sensation de me tenir au sommet d’une montagne,
Et pouvoir embrasser ton ombre.
Je me tiens dans cette ville, ce qu’on appelle un cimetière,
Regardant les réverbères en bas, écrasant la raison sous mes pieds.
Mes pensées s’envolent au-dessus des nuages, la raison erre.
Dans la nuit de la deuxième ceinture, la sensibilité m’enveloppe.
De nouveaux rêves m’accompagnent à chaque souffle,
Résonnant avec le monde.
7h15 du matin,
La ville se réveille, je m'enfonce dans la terre.
Le temps devient flou,
La vie agitée transforme les gens en esclaves du travail,
Oubliant le véritable chemin qu’ils doivent suivre.
Snizhana
Je revois mon village et voici ma maison,
Je dévale la pente en luge sans raison.
Mon frère Sérioja, malin et audacieux,
Qui lance une boule, riant et malicieux !
Moi, j'ai pleuré - si peu - le rire a pris le pas,
Parce que tous nos jeux, à deux, étaient extras!
Maman était si jeune, si belle, si fière,
Elle nous regardait, si douce et si légère.
Papa, pas plus sévère, restait tout près de nous,
Veillait avec tendresse, nous parlait tout doux.
Ah, si je pouvais retourner en ce temps-là,
Au temps où la famille vivait dans la joie.
À l’époque bénie, celle du Nouvel An,
Le sapin, les enfants et les plats de maman...
Mais cette nostalgie ne réveillera pas
Tout ce qui fuit, hélas, et ne reviendra pas…
Snizhana
Toi, tu riais toujours joyeux,
Quand maman était avec nous.
Ce temps était beau, lumineux,
Temps supposé durer toujours…
Un jour, le malheur est entré,
Et notre maison s’est vidée.
Maman s’est envolée là-haut,
Dans les cieux, partie bien trop tôt.
Elle brille comme une étoile,
Éclairant notre chemin pâle.
La nuit, tu regardes le ciel,
Comme si tu voulais parler,
Mais en réponse, plus rien d’elle,
Murmure, nuages légers.
Tu te tais, mais moi, je le sais –
Tu pleures l’absente en secret.
Tu caches ta douleur profonde,
Sans qu’une larme te confonde.
Papa, je suis là, je te vois,
Ne sois pas triste, reviens-moi!
Tout ceux qu’on aime vivent en nous,
Maman est là… par-dessus tout.
Patricia
Dans le ciel clair, brille un soleil
La douce nature émerveille
Les fleurs dansent dans le vent frais
Prairie enchantée, tout est gai.
La lune luit, l’obscure nuit
Commencent les rêves construits
Je sens le parfum de ma mère,
marquant son passage éphémère.
Et puis un nouveau jour arrive
Et sa présence me motive
Les planètes de l’univers
Annoncent un nouveau tour de Terre.
Le matin, cela m'éblouit
Perce la brume et me conduit
Pour mener à bien ma journée
Au loin, de soleil imprégnée.
Snizhana
L’hiver joyeux est arrivé
La neige tombait doucement
Sur les toits blancs, elle a dansé
Sous le vent froid du firmament
Les enfants se sont élancés
Pour glisser en riant gaiement…
Si je pouvais revivre enfant
Je rirais comme autrefois, tant
Je construirais un beau palais
Sous les flocons tombant en paix
Sabrina
Hier, j’ai pensé à ma petite clarinette
Elle était pourtant là quand j’ai pris mon chapeau!
J’avais fini de manger et bien bu mon eau…
Mais où est-elle donc, la petite clarinette?!
J’ai pensé au soleil à mon chien, ce matin
Ma mère avait fini de faire du très bon pain
Mais personne n’avait pas vu sortir notre chien
Sans sa laisse! Imagine! Où est le petit chien?!
Maintenant, je pense à prendre la bicyclette
Je pourrais aller faire du vélo sur la route
Je pourrais aller faire un tour avec Ariette
Ma chère amie aimerait ça, sans aucun doute!
Gooi
J’ai rencontré quelqu’un nommé Caetano.
C’est une personne absolument magnifique.
Lorsque je l’ai connu, j’ai reçu un cadeau.
Il est sympathique, classique et romantique.
Quand je suis avec lui, j’ai la sécurité.
Il est la raison de qui je suis aujourd’hui.
Aimer, être présent, dire la vérité.
Je te chéris de tout cœur, amour de ma vie.
J'ai entendu de loin le bruit clair des oiseaux,
Comme des bris d’enfance, ce temps délicieux!
J'ai vu un paysage infini, digne et beau
Je revois ma maison, lieu de chaleur et précieux
Je me souviens des jeunes, chantants et heureux
Je me souviens du temps où j'étais amoureux
J'aperçois la lumière d’été audacieuse
Comme ma mère, inconditionnelle et gracieuse
Lina
J’ai quitté mon pays,
Avec un sentiment de peur
Dans ma valise, mis
Tout ce que j’avais de valeur:
Mes meilleurs souvenirs,
Les “au revoir” de mes amis
Mais surtout, à vrai dire
L’amour de maman, qui sourit
Et pour venir ici,
On a traversé des pays
Avec enthousiasme - oui!
Et beaucoup de rêves aussi…
Mes deux enfants grandissent
Entre deux langues et deux cultures
Leur voix tendre et complice
Sonne sans frontières, bien sûr!
Je n’oublierai jamais
D'où je viens et mon paysage
Les vagues et les reflets
Sur la mer, le long de la plage.
Tous les après-midis,
Les verres de collados pris
Les câlins de ma mère
Le soleil plongeant dans la mer
Maksym Yeromenko et Daniil Buiak, le 4 février 2025
Le Sorceleur… Jamais entendu parler? Nous en sommes fans! Et nous recommandons cette saga à tous les gens qui aiment la littérature fantasy.
Nous souhaiterions vous parler d'une série de livres très intéressante, à notre avis. Cette série est aussi importante pour la Pologne que la série d'Astérix et Obélix pour la France. Elle vous initie aussi à la culture slave. Il s'agit de la saga du Sorceleur écrite par Andrzej Sapkowski.
Au total, elle compte 9 livres: 5 livres pour l'histoire principale; 1 livre qui est comme un épisode pilote; et 2 livres de préquel. De plus, il y a un recueil de 15 récits de fans édité par l'auteur lui-même.
En décembre 2019, ces livres avaient été traduits en 37 langues et avaient été vendus à 15 millions d’exemplaires à l'échelle mondiale.
Pourquoi nous vous recommandons ces livres et pourquoi nous les aimons?
Monsieur A. Sapkowski travailla beaucoup à la création d’un monde où les règles de la magie sont logiques et où les diverses créations des fables slaves se mêlent dans l'époque médiévale.
Son truc est qu’il préfère préciser les actions et les personnages, plutôt que de décrire un lieu sur 10 pages et c’est pourquoi les fans trouvent son écriture très dynamique. Nous apprécions et aimons la “couleur” de son écriture, l'atmosphère de taverne médiévale de son œuvre et les conversations à la fois très drôles et philosophiques de ses personnages.
Cette histoire est devenue une source d'inspiration pour de nombreux créateurs, qu'il s'agisse d'artistes ou de développeurs. Les livres ont été adaptés pour les petits écrans 5 fois: 2 séries (dont l’une a été compilée et est devenue un film), 1 film animé, une série animée. Ils ont aussi été adaptés 5 fois en jeux vidéos. Nous voudrions recommander l’un d’eux très fortement: Witcher 3, un jeu vidéo qui, maintenant, coûte moins cher qu'une bière dans un bar moyen.
Notre rédaction recommande néanmoins de commencer par la lecture des livres ;).
La Voix du 311, le 29 janvier 2025
Suite à notre recueil de février et de juin 2024, voici une troisième sélection de contes et légendes venus d'Europe, d'Asie ou d'Amérique, qui ont traversé les générations et les océans...
Conte traditionnel allemand
Il était une fois une famille avec deux enfants qui était très pauvres. Ils n’avaient pas assez de nourriture à manger.
Un jour, la mère dit au père: «Va dans la forêt avec les enfants et revient seul après les y avoir abandonnés.» Alors le père fit comme elle lui dit. Les enfants furent laissés tout seuls dans la forêt par leur père. Il y avait un garçon, appelé Hansel, et une fille, nommée Gretel. En marchant dans la forêt, ils trouvèrent une maison en pain. L’habitant de la maison était une sorcière mais les enfants ne le savaient pas.
Comme ils avaient faim, les enfants commencèrent à manger des morceaux de sa maison. Quand la sorcière les vit, elle les attrapa. Elle mit Hansel dans une cage et elle fit de Gretel sa servante. Chaque jour, la petite fille devait cuisiner pour faire grossir son frère car la sorcière voulait le manger. Afin de vérifier que le petit engraissait bien, la sorcière voulait toucher le droit de Hansel mais, comme elle ne voyait pas bien, Hansel lui donnait un os au lieu de son doigt. Elle pensait qu’elle allait manger Hansel après qu'il eut grossi...
Après quatre semaines, la sorcière s’impatienta et elle décida de le manger. Elle prépara un feu et elle ordonna à Gretel: «Regarde dans le feu et vois s’il est prêt!» Mais Gretel lui dit qu’elle était trop petite et que la sorcière devait vérifier elle-même. Quand la sorcière accepta, elle s'approcha du feu et Gretel la poussa dans le feu. La sorcière mourut. Les enfants prirent les bijoux qui se trouvaient da sa maison et décidèrent de rentrer chez eux.
On doit vraiment faire attention à des choses qui semblent peut-être attrayantes car on ne sait pas ce qui va arriver, donc on ne connaît pas les conséquences. De plus, travaillons en équipe, peu importe nos différences, nous avons ainsi plus de chances de nous en sortir.
Conte traditionnel chinois
Il était une fois une belle fille qui habitait dans un village avec sa famille riche. Elle s’appelait Zhu Yingtai. Son père l’adorait particulièrement. À cette époque-là, les filles ne pouvaient pas aller à l’école.
Un jour, pour poursuivre ses études, elle s’habilla comme un garçon.
Pendant ses études, elle rencontra un jeune homme qui se nommait Liang Shanbo. Ils devinrent rapidement grands amis. Mais le jeune homme ignorait que son ami était en réalité une femme. Il finit cependant par découvrir la vérité...
Après trois ans d’études, Zhu retourna chez elle. Pendant ces trois années d’études-là, les deux amis étaient tombés amoureux. Mais, malheureusement, la fille était déjà promise à un autre homme par sa famille. En apprenant la nouvelle, Liang fut dévasté et mourut de chagrin. Zhu fut bouleversée par la mort de Liang. Elle se rendit sur sa tombe, pleurant, suppliant le ciel qu’ils puissent s'unir à jamais. Soudain, la tombe s’ouvrit et elle se jeta dedans...
Un miracle se produisit alors: ils se transformèrent tous les deux en papillons et s’envolèrent ensemble, pour ne jamais plus se séparer.
Cette histoire exprime les thèmes de la fidélité inébranlable et de l'amour éternel, tout en illustrant la pureté et l'idéal de l'amour dans la pensée chinoise ancienne.
Conte traditionnel ukrainien
Il était une fois un coq et deux petites souris, qui s’appelaient Krouth et Verth. Les souris savaient seulement chanter, danser et tourner. Le coq, quant à lui, se réveillait tôt et travaillait beaucoup.
Un jour, le coq tamisa de la paille et trouvа un épillet; il s'adressa aux souris: «Krouth, Verth! dit le coq. Regardez, ce que j’ai trouvé!» Les souriceaux arrivèrent...
— Il faut le moudre, dirent-ils.
— Qui va faire ça? demanda le coq.
— Pas moi! répondirent-ils.
— D'accord, dit le coq, je vais le faire.
Et il se mit au travail. Et les souris recommencèrent à jouer. Le coq termina de battre le grain et s’écria :
— Hé, Krouth! Hé, Verth! Regardez combien de grains j’ai battus!
Les souris accoururent et s’écrièrent d’une seule voix :
— Maintenant, il faut porter le grain au moulin et moudre de la farine!
— Et qui le portera? demanda le coq.
— Pas moi ! cria Krouth.
— Pas moi! cria Verth.
— Très bien, dit le coq, je vais porter le grain au moulin.
Il prit un sac sur son épaule et partit.
Pendant ce temps, les souriceaux continuèrent à jouer. Ils sautèrent l'un par-dessus l'autre, s’amusant gaiement. Le coq revint du moulin et appela encore une fois les souriceaux:
— Venez ici, Krouth! Venez ici, Verth! J’ai rapporté de la farine.
Les souris accoururent, regardèrent et admirèrent le coq:
— Oh, ce coq! Comme il est courageux ! Maintenant, il faut pétrir la pâte et cuire des tartes.
— Qui pétrira? demanda le coq
— Pas nous! Nous avons autre chose à faire, dirent les souris
— Soit! Je vais le faire…
Le coq réfléchit, réfléchit, et dit :
— Il se trouve que je dois tout faire moi-même.
Il pétrit la pâte, coupa du bois, chauffa le four. Et quand le four fut chauffé, il y mit les tartes. Les souris, elles, ne perdirent pas leur temps: chansons et danses..
Quand les tartes furent cuites, le coq les retira du four et les posa sur la table, et les souris arrivèrent aussitôt. Nul besoin de les appeler.
— Oh, j’ai vraiment faim! gémit Krouth.
— Oh, comme je voudrais en manger! s’écria Verth.
Et ils s’assirent à table. Mais le coq leur dit alors:
— Attendez, attendez! D’abord, dites-moi qui a trouvé l’épi?
— C’est toi qui l’as trouvé! crièrent les souris en choeur.
— Et qui a battu l’épi? demanda encore le coq.
— C’est toi qui l’as battu... dirent plus doucement les deux piteux.
— Et qui a porté le grain au moulin ?
— C’est encore toi... murmurèrent Krouth et Verth.
— Et qui a pétri la pâte? Porté le bois? Chauffé le four? Fait les tartes?
— Tu as tout fait... chuchotèrent-ils à peine.
— Et vous, qu’avez-vous fait ? demanda le coq.
Qu'est-ce qu’ils purent dire en réponse? Il n'y eut rien à dire. Krouth et Verth commencèrent à quitter la table, et le coq ne fit rien pour les retenir.
Moralité: on n’a rien sans rien! Il faut travailler à l'avance pour se préparer aux moments difficiles.
La Voix du 311, le 23 janvier 2025
Kim Yaroshevskaya est décédée à l'âge de 101 ans, le 12 janvier dernier. Autrice, comédienne et conteuse, elle a bercé plusieurs générations d'enfants québécois au son de la douce voix du personnage qu'elle avait créé: la poupée Fanfreluche.
Kim Yaroshevskaya est née à Moscou, en Russie. Elle arrivée au Québec en 1934, quand elle avait 10 ans, après avoir perdu ses deux parents.
Elle a étudié la danse, la musique, les arts et le théâtre avant de devenir comédienne. Sa carrière prend un élan déterminant grâce au petit et au grand écran.
Les deux personnages qui l’ont rendue célèbre à la télévision sont ceux de Fanfreluche, à partir de 1956, et de Grand-Mère, à partir de 1977.
Fanfreluche était une poupée dont le grand livre magique lui permettait de lire et de transformer les contes de fée à sa guise.
Grand-mère était une figure réconfortante pour le chouchou des enfants du Québec, Passe-Partout.
Le 12 janvier 2025, à 10h00 du matin, Kim Yaroshevskaya s'est éteinte à la suite d’une chute. Les journalistes qui ont annoncé la nouvelle parlaient d'elle comme d'une "véritable icône”, d'une "grande dame”, d'une “force de la nature”... Il faut dire qu'elle était restée autonome jusqu'à la fin; elle avait survécu à une enfance très dure jusqu'à l'âge vénérable de 101 ans!
Lors de cette entrevue, diffusée sur Radio-Canada en 1994, Kim Yaroshevskaya - alias Fanfreluche - livre quelques moments intimes de son expérience de l'exil mais, quand on lui demande de choisir entre ses différents héritages culturels - russe, juif, québécois, canadien... -, elle refuse. Elle retient tout, avec amour.
1- Que signifie le prénom Kim?
Internationale communiste de la jeunesse!
2- Pourquoi la mère de Kim ne voulait-elle pas lui donner de poupée quand elle était petite?
Pour qu’elle soit forte et qu’elle ne corresponde pas aux stéréotypes du genre féminin.
3-Quels objets utilisait-elle pour s’en faire des poupées?
Des cuillères à soupe et des fusils.
4- À quel âge a-t-elle perdu sa mère?
5 ans
5- À quel âge a-t-elle perdu son père?
7 ans
6- Pour quelles raisons sont-ils morts?
Sa mère s’est probablement suicidée. Son père a disparu mystérieusement.
7- Qu’est-il advenu de Kim après leur mort?
Elle a été envoyée dans un orphelinat, puis sa grand-mère l’a accueillie chez elle.
8- Pourquoi admirait-elle sa grand-mère?
Malgré ses problèmes, sa grand-mère faisait face et restait optimiste. Elle soutenait sa petite-fille, inconditionnellement, y compris quand elle racontait des mensonges.
9- Qui a pris la décision de l’envoyer au Canada?
Sa grand-mère a décidé de l’envoyer au Canada car elle avait le cancer.
10- Qu’est-ce qui a choqué Kim à son arrivée au Québec?
Quelqu’un lui a donné une grande poupée et beaucoup de jouets; elle a trouvé que cela manquait de respect, car elle a pris cela comme une insulte à sa propre petite poupée et à ce qu’elle était. Puis ses enseignant(e)s l’ont obligée à changer de nom car ils/elles n’arrivaient pas à prononcer le sien.
11- Avait-elle prévu d’être comédienne quand elle était enfant?
Non. En fait, elle pensait devenir danseuse.
12- Quelle est la définition de Fanfreluche, d'après sa créatrice, Kim Yaroshevskaya?
«C’est une petite fille, très féminine, avec tous les défauts mais toutes les qualités, et qui n’a pas peur, [...] qui veut redresser les torts. Son champ d’action, c’est les contes de fées. Chaque fois qu’elle trouve une injustice, elle s’en prend aux responsables.»
13- Quel est le rôle principal des contes de fées, d’après Kim Yaroshevskaya?
Les contes sont des outils de survie pour les enfants.
14- Quel exemple de conte donne-t-elle pour illustrer ce rôle?
Le Petit Chaperon rouge
15- Quelle partie de sa culture la définit le mieux?
Elle refuse de choisir! Elle s'est enrichie de tout avec amour et gourmandise.