Nikolai Beletskii & Jemmy Wong, le 21 avril 2023
Les services de santé du Québec ont constaté une augmentation des infections graves (dites "invasives"), surtout chez les enfants. Cette évolution est inquiétante, mais il existe des moyens de limiter les risques.
Du 28 août 2022 au 11 février 2023, 347 cas d'infections invasives à streptocoques du groupe A (SGA) ont été signalés au Québec. Cela représente une augmentation de 55% par rapport à une moyenne de 223 cas pour la même période entre 2015 et 2019.
Dans les cas les plus graves, la peau et les tissus mous sont touchés, ce qui peut entraîner des amputations voire la mort du patient. Ce streptocoque A peut, dans de très rares cas, entraîner la mort dans les 12 à 24 heures suivant l'infection. Cette «augmentation significative» est particulièrement marquée chez les enfants de 6 mois à 9 ans et s'observe à l'échelle du Québec.
Au cours des deux dernières semaines, à l'Hôpital Pierre-Le-Gardeur de Terrebonne, quatre patients ont présenté des infections graves et étaient porteurs de SGA. La situation est surveillée pour valider si l'augmentation persistera dans le temps. Les streptocoques du groupe A sont des bactéries qu’on retrouve naturellement dans la gorge ou sur la peau. Ils peuvent causer une grande variété d’infections. 20% des enfants d’âge scolaire sont porteurs asymptomatiques. La majorité des infections aux SGAs sont considérées comme non invasives et ne mettent pas la vie de la personne infectée en danger. Elles peuvent se manifester de différentes manières, y compris une pharyngite, une amygdalite ou une infection cutanée comme l'impétigo ou la scarlatine chez les enfants.
Cependant, dans des cas plus rares (3 cas pour 100 000 personnes par année), certaines personnes développeront une infection dite invasive, qui peut être mortelle lorsqu’elle entraîne des complications graves telles que la fasciite nécrosante (ou bactérie mangeuse de chair), le syndrome de choc toxique ou la méningite.
C’est possible que l'augmentation des infections respiratoires, telles que la grippe, le virus respiratoire syncytial (VRS) et la COVID-19, puisse être responsable de l'augmentation des cas d'infection à SGA car ils provoquent des plaies dans les voies respiratoires par lesquelles les bactéries peuvent passer dans le sang.
La manière la plus efficace de prévenir les infections à SGA est de limiter la propagation d’infections respiratoires. Comme le streptocoque se transmet par les gouttelettes de salive et par contact avec la peau, le port d'un masque, le lavage des mains et la toux dans le coude sont de bonnes mesures préventives.
Ingre Rodrigues et Lenel Mercado, le 2 avril 2023
Un champignon mortel, nommé Candida auris, se propage aux États-Unis et inquiète les experts du Québec, spécialement pour la santé des personnes vulnérables. Selon Philippe Dufresne, responsable scientifique du secteur mycologie au Laboratoire de santé publique du Québec, nous ne devons cependant pas avoir peur d'une épidémie comme celle de la Covid-19 ou d’une grande épidémie fongique comme dans la série The Last of Us. De plus, le Québec se prépare à cette situation depuis 2016.
Aux États-Unis, il y a la propagation d’un champignon dangereux, le Candida auris; le nombre des cas en 2019 était de 476, mais en 2021, il a augmenté jusqu'à 1471 dans le pays. C'est une évolution qui inquiète au Canada, principalement au Québec, car le champignon circule rapidement dans les établissements de santé et atteint plus de personnes hospitalisées et immunodéprimées. Le CDC (Center for Disease Control des États-Unis) a divulgué le 20 mars 2023 que ce champignon est une grande menace, parce qu’il est capable de résister aux traitements antifongiques.
En raison de l’augmentation du nombre de cas dans les pays voisins et aussi de l’identification de 43 cas au Canada, dont cinq au Québec, depuis 2012, la santé publique est en alerte; l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) fait attention et assure aussi que depuis 2016, dans les hôpitaux et les laboratoires, les protocoles nécessaires ont été mis en place afin d'identifier et d’éviter la propagation du champignon.
Les spécialistes affirment que la province est loin d’une autre crise sanitaire, car les Candida auris ne se transmettent pas comme la COVID-19, mais il est nécessaire qu'on fasse attention à protéger les patients à risque. Philippe Dufresne explique toutefois que, même dans les centres de santé qui sont régulièrement aseptisés, 10% des patients subiront une infection grave et que la mortalité pourrait augmenter.
La transmission
Le Candida auris est transmis par le contact direct avec une personne ou de manière indirecte avec des surfaces ou des objets qui sont contaminés.
Les symptômes
Selon le gouvernement du Québec, cela dépend de la région infectée: cela peut arriver dans le sang, les oreilles, les voies urinaires, les os ou les méninges (les méninges sont des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière et qui ont comme fonction de protéger ces régions).
Les patients infectés peuvent avoir de graves complications et aussi perdre la vie.
Le traitement
À ce jour, il n’y a pas de médicaments spécifiques pour le traitement du Candida auris: des antifongiques et les antibiotiques ont été utilisés efficacement dans certains cas.
Anastasiia et Victor, le 2 avril 2023
La musique est l’un des arts les plus présents dans le monde. On remarque partout les signes de son importance - en voyant constamment les gens avec les écouteurs, en écoutant la radio, en constatant son utilisation dans la publicité, etc. Si quelqu’un demande: pourquoi est-ce qu’on l'écoute si souvent, quelle sera la réponse? Pour le savoir, on doit bien observer ce qui se passe à l'intérieur du cerveau pendant le processus d'écoute. Quelles sont les réactions de l'organisme à la musique et que produit-elle?
Beaucoup de recherches ont été faites concernant les effets de la musique sur l’organisme humain. Premièrement, il est important d’observer quel chemin fait le son pour que nous puissions le percevoir.
L'oreille se compose de trois parties qui font le traitement des sons: l’oreille externe capte les ondes sonores qui frappent le tympan, l’oreille moyenne transmet les vibrations à l'oreille interne, qui traduit les sons en stimulations électriques pour qu’ils soient interprétés par le cerveau grâce aux cellules réceptrices (dont la destruction, causée par des sons trop intenses, peut provoquer la perte d’audition car elles ne se régénèrent pas).
Dans le passé, on pensait que les deux hémisphères du cerveau jouaient un rôle complémentaire. On disait que le gauche s'adressait uniquement à la logique et au langage; et que le droit était responsable pour la partie artistique. Après que Hervé Platel, spécialiste en neuropsychologie et membre de l'Inserm (Institut national français de la recherche scientifique et médicale), a utilisé l'imagerie par résonance magnétique pour observer l’influence de la musique sur le cerveau, dans les années 1990, de nouvelles données sont apparues. Il s’est avéré que la musique stimule différentes parties du cerveau:
le cortex auditif suit l’intensité sonore, le rythme et la hauteur de la musique;
le cortex visuel s'engage dans la lecture des notes de musique;
le cortex moteur est stimulé par la réaction physique de notre corps à la musique.
Quand on écoute les œuvres musicales les neurones de notre cerveau créent leur propre “symphonie”, à laquelle les quatre lobes cérébraux et l’hippocampe participent. Ce dernier est reconnu pour son rôle dans la mémoire.
C’est pour cela que la musique a des propriétés thérapeutiques étonnantes. Elle améliore certainement la mémoire. «Chez les malades d'alzheimer, la mémoire musicale résiste, même à un stade très sévère. Leur cerveau continue d'encoder des informations», s'enthousiasme Hervé Platel. Il existe même un domaine de la médecine, appelé musicothérapie qui aide à soulager et à réduire les douleurs chez les patients, ainsi qu'à traiter différentes maladies (comme Parkinson, par exemple).
Les autres effets positifs connus de la musique sont les suivants.
La diminution du stress, de la fatigue
En réduisant le taux de cortisol (une hormone libérée par le corps lorsqu’il subit un stress), la musique apaise.
L’amélioration de l’humeur
La musique provoque la libération de la dopamine (l'hormone du plaisir immédiat) améliore l’humeur générale. C’est cette hormone qui est libérée lorsque nous mangeons quelque chose de bon, par exemple.
L'amélioration du sommeil et des capacités cognitives
Les chercheurs perçoivent des effets structurants sur le cerveau de l’enfant à naître, dans le ventre de sa mère (dès le stade foetal), puis du nouveau-né chez qui cela favoriserait l’acquisition du langage. La plupart des parents ont déjà constaté que l'usage de chansons favorise l’apprentissage du vocabulaire et des nombres. En grandissant, les activités reliées avec la musique pourrait produit un effet très positif en les aidant à avoir de meilleurs résultats dans un cadre scolaire. « Deux heures de musique par semaine font autant d’effet cognitif que de faire faire des devoirs à la maison », dit Emmanuel Bigand, spécialiste en psychologie cognitive et membre du CNRS (Centre national français de recherche scientifique).
Le pouvoir d’améliorer la capacité d’attention et la créativité
L’utilisation de certains instruments contribuerait au développement de la motricité fine. L’attention mobilisée par l’exécution d’un morceau musical aurait un impact sur la concentration générale de la personne.
L’amélioration de la communication
Lorsque les mots ne suffisent pas, la musique peut aider à exprimer ce que l’on ressent. Dans les moments difficiles, les gens s'adressent souvent à la musique pour avoir “de la compagnie”.
Le dopage
Les émotions produites par la musique peuvent changer notre état naturel - une chair de poule, une modification du rythme cardiaque, un rythme respiratoire (dans certaines compétitions sportives, la musique est même interdite car considérée comme une forme de dopage).
Même si les recherches sur la réponse psychologique à la musique sont toujours en cours, il y a une chose que l’on peut dire avec certitude: diversifier le quotidien avec plus de musique a un impact significatif et important sur la qualité de vie.
Maryam Dehghani et Yvonne Patel, le 19 mars 2023
Lundi 20 mars à 17h24, la communauté persane de Montréal, en communion avec des millions de personnes dans le monde, célébrera le Nouvel an persan. Cette célébration, profondément riche dans ses traditions et ses emblèmes, est fêtée depuis au moins 3000 ans. Aujourd'hui, Norouz sert également de symbole de la résistance contre le régime islamique.
Avez vous entendu parler de Norouz? C’est une fête des peuples perses qui est célébrée depuis au moins 3000 ans, dans plusieurs régions du monde. C’est la raison pour laquelle elle a été inscrite en 2009 comme un élément du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, protégé en vertu de la Convention de l’UNESCO de 2003.
La fête vient de la religion du zorostrianisme, qui est une religion plus ancienne que le christianisme et l’islam.
Le nom de Norouz est dérivé de l’ancienne langue perse, la langue du livre sacré des zoroastriens - l’Avesta. Aujourd'hui encore, en persan, Norouz conserve la même signification: "Nouveau Jour". C’est une célébration de l'équinoxe de printemps; elle tombe donc normalement entre le 19 et le 21 mars. Norouz est un exemple de la diversité et de la résilience de l’humanité. C'est grâce à l'empire perse qu'elle s'est répandue dans une région aussi vaste, mais en même temps, toutes les communautés touchées par l'empire donnent au festival son caractère unique.
Après le coup d'État de 1979 qui a instauré la République islamique, dont les dirigeants ont essayé de se débarrasser de cette tradition sans succès, Norouz a néanmoins perduré. Depuis lors, Norouz a pris la signification de la résistance du peuple contre le régime dont l'esprit est exprimé dans la salutation «Norouz Pirouz!»: «que votre nouvelle année soit victorieuse!». Aujourd’hui, Norouz est devenue plus laïque et elle est célébrée par toutes les tranches de la société perse, y compris par des personnes religieuses.
La tradition principale de Norouz est Haft Sîn. En persan, haft signifie "sept" et sîn désigne la lettre "S" de l’alphabet persan. C’est une table sur laquelle on met 7 éléments symboliques et comestibles de la nature, qui commencent par la lettre S de l'alphabet persan:
Sabzeh - des pousses de germe de blé, de lentilles ou autres graines (symbole de renaissance);
Samanu - pâte de germe de blé sucrée (symbole d’abondance);
Senjed - oléâtre (symbole d’amour);
Sîr - ail (symbole de médecine);
Sîb - pomme (symbole de beauté et de santé);
Sumac - épice rouge du rhus (symbole du soleil);
Serkeh - vinaigre (symbole d’âge et de patience).
Il y a aussi des éléments non comestibles qui se trouvent traditionnellement sur la table:
Sonbol, la jacinthe, fleur du printemps, parfois accompagnée de tulipes;
Sekkeh, une pIèce de monnaie (symbole de prospérité);
Des oeufs peints (symbole de fertilité);
Un bol d’eau avec son poisson rouge (symbole de vie);
Un miroir (symbole du reflet de la vie);
Et des bougies (symbole du feu et de la lumière).
Et on dépose sur cette table un livre sacré:
Autrefois, c'était l’Avesta, le livre sacré des zoroastriens, avant l’avènement de l’islam;
Maintenant, c'est le Coran chez les musulmans d’aujourd’hui;
On y trouve aussi souvent les livres de deux grands poètes persans du XIe et du XIVe siècle, selon les traditions de chaque famille :
le Shâh Nâmeh ou livre des rois de Ferdowsi;
Et le Divan de Hafiz.
Cette table est maintenue telle quelle jusqu’au 13e jour de l’année, qu'il s'appelle le Sizdah Bedar.
Sizdah Bedar – signifiant littéralement "treizième dehors" – est une fête traditionnelle iranienne, fêtée treize jours après Norouz. Ce jour est nommé le jour de la nature dans le calendrier iranien. C'est un jour célébré à l'air libre, souvent accompagné de musique et de danse. Cette journée est passée à pique-niquer en famille.
À la fin des célébrations de cette journée, les jeunes femmes célibataires nouent les tiges des sabzeh cultivées, exprimant ainsi le souhait d'être mariées avant le Sizdah Bedar de l'année suivante et, après, elles les jettent dans l’eau courante pour que leurs souhaits soient exaucés.
Monica Gonzalez et Lucia Jarquin, le 10 mars 2023
Le Coastal Dance festival, organisé au Canada, est un festival créé il y a 16 ans, où de nombreuses histoires autochtones sont racontées par des spectacles, afin de ne pas oublier les traditions et de sensibiliser le public à la lutte constante contre la discrimination vécue par les personnes d'origine autochtone de différents pays.
La semaine dernière, du 2 au 5 mars, a eu lieu au Canada le festival Coastal Dance. Cet événement est organisé pour célébrer les traditions autochtones, pas seulement celles du Canada, mais aussi celles des États-Unis, d’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Chaque année, des danses et toutes sortes de spectacles commémorent les racines des autochtones et les coutumes de leurs ancêtres. Cette année, a été célébré le 16e anniversaire de ce festival dans la province de la Colombie-Britannique, plus précisément au Anvil Centre de New Westminster. Les billets pour les différents spectacles des 15 artistes et groupes étaient vendus entre 25 et 30 dollars et certains spectacles étaient gratuits.
Les responsables derrière ce grand événement annuel sont les membres de la compagnie de Vancouver créée en 1967, les Dancers of Damelahamid, qui s'entraînent pendant des mois pour raconter des histoires traditionnelles par la danse et la musique, en utilisant des masques et des costumes qu'ils ont eux-mêmes créés et qui étaient autrefois «en voie de disparition» au Canada.
C'est une façon de plus de lutter contre les stéréotypes, les discriminations et les injustices que subissent les autochtones et, en même temps, de faire prendre conscience d'où nous venons et où nous allons, car un peuple qui ne connaît pas son histoire est obligé de la répéter.
Résumé d'un article de l'Agence France-Presse (AFP), le 9 mars 2023
Une "astromobile” est un véhicule d’exploration spatial conçu pour se déplacer à la surface d’une planète ou d’un autre astre. L’entreprise Canadensys Aerospace Corporation a été désignée par l’Agence spatiale canadienne pour fabriquer une astromobile de 30 kg, en collaboration avec plusieurs autres organismes, dont des universités, pour être envoyée du côté obscur de la Lune, plus précisément au pôle Sud de la face cachée, en 2026. Cette exploration est organisée pour déterminer s’il existe de la glace sur la Lune, pour analyser la composition du sol et pour étudier le rayonnement à la surface de notre satellite naturel. À plus long terme, la mission vise aussi à vérifier si les Humains pourraient s’y installer. Cette mission sera financée par des fonds publics canadiens, britanniques et états-uniens.
Victor Fernandez et Ronalyn Oclima, le 13 mars 2023
Le changement climatique est un problème mondial qui touche chacun des êtres humains. Au Québec, le gouvernement a conçu une stratégie pour la lutte.
Le changement climatique est une variation à long terme des températures et des conditions météorologiques. Les données montrent que le climat a déjà changé et que nous pourrions remarquer plus de froids et de chaleurs extrêmes ou d’anomalies climatiques, soit des pluies diluviennes, des tempêtes tropicales, des ouragans dévastateurs, etc.
Au Québec, certaines études montrent qu'en 1980, on observait des -30 °C à Montréal au moins une fois tous les deux ou trois ans. De plus, selon l’étude Yagouti et al., «les températures de surface moyennes ont augmenté de 1,25 °C [depuis 1980] dans le sud du Québec et les modèles climatiques prévoient une augmentation supplémentaire de l’ordre de 3 à 5 °C d’ici 2100.»
Ce phénomène peut être causé par la nature lors d'éruption volcanique, mais pour la période récente, ce sont les humains qui l'ont causé. La combustion incontrôlée des combustibles fossiles, ainsi que l’exploitation forestière, ont substantiellement augmenté la présence de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qui bloquent la chaleur du soleil qui sont responsables du changement climatique.
Donc, pour faire la différence, le Québec a bâti une stratégie gouvernementale d’adaptation aux changements climatiques. Voici quelques-uns des projets du gouvernement.
Le TOD (acronyme de l'anglais transit-oriented development) est un développement immobilier construit autour d’une station de transport en commun.
Le Plan directeur du réseau vélo métropolitain relierait les différentes régions du Québec. En plus des pistes cyclables et pédestres entre Oka et Mont-Saint-Hilaire, le Réseau vélo métropolitain inclurait 70 axes totalisant près de 1 600 km pour 2031.
Le PMAD (Plan métropolitain d'aménagement et de développement) focaliserait sur la protection de l'environnement et la création d'espaces verts et bleus (comportant de la végétation et des points d'eau) qui permettront aux citoyens et aux visiteurs de profiter pleinement de la nature de la région métropolitaine.
Le PMGMR (Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles) dirige la gestion des ordures pour les 82 municipalités de la communauté métropolitaine de Montréal et les municipalités de Saint-Placide et L'Épiphanie.
Et vous, en tant que résident(e)s du Québec, comment pouvez-vous, vous-mêmes, faire la différence?