Résumé des éditions Hurtubise
4 janvier 1998. Un garçon de dix ans apprend que ses parents vont se séparer. Désespéré, il demande au ciel de l’aider. Le lendemain débute la plus grande tempête de verglas que le Québec ait jamais connue. Ce déluge de glace n’empêche pas son père de quitter la maison. Mais pour ses voisins, des évènements incroyables ou anodins font en sorte que leurs vies basculent peu à peu. Julie, danseuse en mal d’amour, accueille chez elle Boris, scientifique égocentrique, qui ne vit que pour ses expériences sur les poissons; Michel et Simon, les deux « frères » si discrets, qu’on ne voit jamais ensemble, ouvrent leur porte à Alexis, leur voisin homophobe. Face à l’adversité, des liens se créent; face au froid, l’entraide, la solidarité et l’altruisme enflamment les cœurs...
Maritza Torres, le 23 avril 2023
C’est une femme très connue dans le monde et qui a laissé de beaux souvenirs dans l’histoire de la musique grâce à sa belle voix. Elle est morte le 10 octobre 1963. Édith Giovanna Gassion est mieux connue dans le monde de la musique sous le nom d'Édith Piaf. C'est l’une des chanteuses françaises les plus célèbres du XXe siècle.
Édith Giovanna Gassion, mieux connue dans le monde de la musique sous le nom d'Édith Piaf, est née à Plascassier, en France, le 19 décembre 1915. Son père était acrobate. Son nom était Louis Alonse Gassion.
Sa mère, très pauvre, n’a pas pu l'élever et a décidé de la confier à sa mère, la grande-mère de la petite fille, une artiste originaire de Kabylie (une région d’Algérie). On raconte que, sous prétexte de tuer les microbes, elle donnait au bébé du vin au lieu du lait. Elle est ensuite prise en charge par sa famille paternelle et grandit dans une maison close, entourée de prostituées.
Sa vie a pris un grand tournant lorsque, chantant dans la rue, elle a rencontré un homme élégant qui s’est arrêté pour l’écouter. C'était Louis Leplée, patron du cabaret Gerny's, sur les Champs-Élysées, bien connu à Paris. Après l’avoir entendue chanter, il l’a embauchée et le succès est venu immédiatement. Elle était connue sous le nom “Môme Piaf”, car le mot “môme” signifie “enfant” et le mot “piaf” signifie “petit moineau” en argot parisien. En effet, Édith était alors très jeune, très petite et très fragile.
En 1937, Édith Piaf a enregistré son premier album avec Polydor. "Les mômes de la cloche") devient un succès après le meurtre mystérieux de Louis Leplée, propriétaire du cabaret où elle se produisait. Son amant, Raymond Asso, l’aide à devenir chanteuse professionnelle et elle revient sur les grandes scènes d’Europe et d'Amérique devenant la grande dame de la chanson française. Peu à peu, elle devient une grande vedette du music hall.
Après la seconde guerre mondiale, elle devient la muse et la protectrice de divers poètes et intellectuels à Paris,admirée du public. Sa vie se termine pourtant de façon tragique, à 47 ans, rongée par la toxicomanie.
Ses 10 chansons incontournables sont:
1- Mon légionnaire (1936)
2- L’accordéoniste (1940)
3- La vie en rose (1946)
4- Hymne à l’amour (1950)
5- Padam, Padam (1951)
6- La foule (1957)
7- Milord (1959)
8- Non, je ne regrette rien (1960)
9- À quoi ça sert l’amour (1962)
10- L'homme de Berlin (1963)
Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens.
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C'est lui pour moi, moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat...
Des nuits d'amour à ne plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Les ennuis, les chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir.
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C'est toi pour moi, moi pour toi
Dans la vie,
Tu me l'as dit, l'as juré pour la vie.
Et dès que je t'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat...
Avant de devenir une marque se sous-vêtements, La Vie en rose était le titre de l'une des chansons françaises les plus célèbres dans le monde. Les paroles sont d'Édith Piaf et la musique de Louiguy.
Chanson composée par Kent, interprétée par Enzo Enzo, 1993
Les paroles évoquent une personne qui aimerait juste être «quelqu'un de bien, le cœur à portée de main, sans grand destin, une amie à qui l'on tient»... Juste quelqu'un de bien!
Debout devant ses illusions
Une femme que plus rien ne dérange
Détenue de son abandon
Son ennui lui donne le change
Que retient-elle de sa vie
Qu'elle pourrait revoir en peinture
Dans un joli cadre verni
En évidence sur un mur
Un mariage en Technicolor
Un couple dans les tons pastels
Assez d'argent sans trop d'efforts
Pour deux trois folies mensuelles
Elle a rêvé comme tout le monde
Qu'elle tutoierait quelques vedettes,
Mais ses rêves en elle se fondent
Maintenant son espoir serait d'être
Juste quelqu'un de bien,
Quelqu'un de bien,
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Il m'arrive aussi de ces heures
Où ma vie se penche sur le vide
Coupés tous les bruits du moteur
Au-dessus de terres arides
Je plane à l'aube d'un malaise
Comme un soleil qui veut du mal
Aucune réponse n'apaise
Mes questions à la verticale
Je dis bonjour à la boulangère
Je tiens la porte à la vieille dame
Des fleurs pour la fête des mères
Et ce week-end à Amsterdam
Pour que tu m'aimes encore un peu
Quand je n'attends que du mépris
À l'heure où s'enfuit le Bon Dieu
Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
J'aime à penser que tous les hommes
S'arrêtent parfois de poursuivre
L'ambition de marcher sur Rome
Et connaissent la peur de vivre
Sur le bas-côté de la route
Sur la bande d'arrêt d'urgence
Comme des gens qui parlent et qui doutent
D'être au-delà des apparences
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Un ami à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Bernard Lavilliers, 2001
Cette chanson raconte l'histoire d'un ouvrier sidérurgiste qui a été licencié en raison de la délocalisation de son usine vers des régions du monde où la main-d'œuvre "coûte" moins cher. L'auteur de la chanson, Bernard Lavilliers, a lui-même travaillé dans l'industrie quand il était plus jeune. Bonne écoute!
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes, portails verrouillés
Wagons immobiles, tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait, la nuit, de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces, le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
[du] Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là, dans ce laminoir
Mes poumons, mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là, les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir
On dirait le soir des navires de guerre
Battus par les vagues, rongés par la mer
Tombés sur le flan, giflés des marées
Vaincus par l'argent, les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien, moi
Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien, moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais, moi
d'après les experts
J'me tuais à produire pour gagner des clous
C'est moi qui délire, ou qui devient fou?
J'peux plus exister là, j'peux plus habiter là
Je sers plus à rien, moi, y'a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore…
Source : LyricFind - Compositeurs : Pascal Arroyo
Paroles de Bernard Lavilliers
Poème de Maritza Torres, le 24 mars 2023
Le printemps est arrivé
personne ne sait
comment ça s’est passé
Le printemps a réveillé
l’amour et a poussé
l’herbe verte à pousser
Le printemps a commencé
chargé de soleil et d'énergie
tout au long de la matinée
Poème de Katherine Benitez, le 28 mars 2023
Merci pour ce qui m’a brisée
Et mes couleurs enlevées
Pour ce qui me donne de la peine
qui ne peut pas disparaître
Pour ce qui me donne l’aube
Quand le repos a fait son oeuvre
Pour ce qui réchauffe mon âme
Quand je me languis de l’été
Pour ce qui met mes mains à ton côté
Et fait mes voix s’apaiser
Pour la forte odeur du café
Et parfois de la cigarette
Pour avoir l’opportunité
de flatter pas mal de chiens
Pour la famille que j’aime
et les amis que j’aimerai
Récit de Juan Luzardo, le 28 mars 2023
Un jour, quand j’avais 6 ans, je suis allé au parc pendant la soirée avec mes parents car il y avait une fête. À ce moment-là, j’étais très énergétique et je ne pouvais pas rester beaucoup de temps à ne rien faire, donc j’ai passé toute la soirée à conduire un tricycle que j’avais. L’endroit avait une partie intérieure au concept ouvert où avait lieu la fête et, à l'extérieur, il y avait une piscine entourée d’un côté par un espace vert et de l’autre côté par un terrain de soccer. J’ai eu la merveilleuse idée de conduire seul mon tricycle autour de la piscine, parce que les autres personnes étaient à l’intérieur, quand accidentellement, à l’un des carrefours, j’ai manqué d’espace pour tourner et je suis tombé dans la piscine avec le tricycle...
L’eau n’était pas très profonde, assez cependant pour me submerger. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas lâché le tricycle; je le tenais et il ne me permettait pas de flotter à la surface.
Ma mère raconte qu’elle ne s’est pas rendu compte quand je suis tombé; elle se souvient qu’elle avait demandé à quelqu’un s’il savait où j’étais car, quelques secondes plus tôt, je conduisais autour de la piscine et puis j’avais disparu. À ce moment-là, elle a vu que l’eau de la piscine n’était pas tranquille, donc elle s’est précipitée vers la piscine en pensant que je me noyais… Il faisait nuit donc c’était difficile de voir s’il y avait quelqu’un. Lorsqu’elle est arrivée, elle a vu qu’il y avait une grosse tache au fond de la piscine. Elle a plongé ses mains dans la piscine et a essayé de m’attraper, mais je tenais le tricycle et ne le lâchais pas. Ensuite, un travailleur de l’endroit est venu rapidement pour l'aider à me sauver, avec succès cette fois. Elle m’a dit que j’étais resté inconscient pendant quelques secondes et qu’ils avaient dû m'aider à expulser l’eau de mon corps.
Je n’en ai presque aucun souvenir sauf la sensation d’être submergé, de voir des lumières s’allumer sous l’eau et comme la sensation de me noyer sans pouvoir rien faire. Heureusement, je n’ai gardé aucun traumatisme ou sentiment désagréable contre les piscines ou la natation!
Paroles: Antoine Pol (1911) - Musique: Georges Brassens (1970)
À l'occasion de la journée internationale des femmes, voici un poème en hommage à «toutes les femmes qu'on aime», écrit par Antoine Pol en 1911, mis en musique par Georges Brassens en 1970, et interprété par Maxime Le Forestier, en 2021.
Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui preste s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
À la compagne de voyage
Dont les yeux charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul peut-être à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
[...]
À celles qui sont déjà prises
Et qui vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir
Paroles et musique Véronique Sanson (1972)
Voici la reprise par le groupe Pamplemoose d'une chanson de l'autrice-compositrice française Véronique Sanson. De fait, Véronique Sanson a eu une "drôle" de vie (dans le sens "étrange" du terme); mais elle n'a pas eu une vie très "drôle" (dans le sens "plaisant" du terme).
Tu m'as dit que j'étais faite
Pour une drôle de vie
J'ai des idées dans la tête
Et je fais ce que j'ai envie [= ce dont j’ai envie]
Je t'emmène faire le tour
De ma drôle de vie
Je te verrai tous les jours
Et si je te pose des questions
Qu'est-ce que tu diras
Et si je te réponds
Qu'est-ce que tu diras
Si on parle d'amour
Qu'est-ce que tu diras
Si je sais que tu mènes
La vie que tu aimes
Au fond de moi [cette vie]
Me donne tous ses emblèmes
Me touche quand même du bout de ses doigts
Même si tu as des problèmes
Tu sais que je t'aime
Ça t'aidera
Laisse les autres totems
Tes drôles de poèmes
Et viens avec moi
On est parti tous les deux
Pour une drôle de vie
On est toujours amoureux
Et on fait ce qu'on a envie [= ce dont on a envie]
Tu as sûrement fait le tour
De ma drôle de vie [mais]
Je te demanderai toujours
Et si je te pose des questions
Qu'est-ce que tu diras?
Et si je te réponds
Qu'est-ce que tu diras?
Si on parle d'amour
Qu'est-ce que tu diras?
Si je sais que tu mènes
Si je sais que tu mènes
La vie que tu aimes
Au fond de moi [cette vie]
Me donne tous ses emblèmes
Me touche quand même du bout de ses doigts
Même si tu as des problèmes
Tu sais que je t'aime
Ça t'aidera
Laisse les autres totems
Tes drôles de poèmes
Et viens avec moi
Si je sais que tu mènes
La vie que tu aimes
Au fond de moi [cette vie]
Me donne tous ses emblèmes
Me touche quand même du bout de ses doigts
Même si tu as des problèmes
Tu sais que je t'aime
Ça t'aidera
Laisse les autres totems
Tes drôles de poèmes
Et viens avec moi