Caen / camp / khan, kan / quand / quant / qu'en

Caen

    • elle est caennaise, il est caennais (= est de Caen, une ville en France), une Caennaise, un Caennais

camp

  • un camp (= un terrain sur lequel des troupes s'installent en ordre avec des tentes ou des baraques pour se loger, s'entrainer ou se défendre ; les tentes et le matériel disposés sur ce terrain ; les troupes qui campent ; une équipe opposée à une équipe adverse occupant l'autre partie du terrain ; un groupe de personnes soutenant la même cause ; un terrain clos équipé d'installations de type militaire où sont placés d'autorité certains types de personnes ; un terrain où s'installe un groupe de campeurs)
  • lever le camp (= démonter les installations d'un camp pour s'installer ailleurs)
  • lever le camp, foutre le camp, ficher le camp (= partir rapidement, déguerpir)
  • Le nom (un) camp est plus probablement une forme normanno-picarde ou provençale de champ qu'emprunté à l'italien campo.

khan, kan

  • un khan ou kan (1) (= celui qui exerçait un pouvoir politique, religieux dans le monde mongol ou soumis à l'influence mongole ; un souverain ou un noble au Moyen-Orient ou en Inde)
  • un khanat (= la dignité, la fonction de khan ; un pays soumis à un khan)
  • Le nom (un) khan ou kan (1) est emprunté au mongol kagan « prince, souverain », à rapprocher du persan et de l'arabe hān, ainsi que du bas latin et latin médiéval gaganus, caganus « roi chez les Huns et les Avars ».
  • un khan ou kan (2) (= un caravansérail, un lieu de repos)
  • un khani (= une auberge en Grèce)
  • Le nom (un) khan ou kan (2) est emprunté au persan hān « caravansérail, hôtellerie », mot passé également en turc et en arabe.

quand

  • quand ? (= à quel moment ? en quel temps ?)
  • quand (= au moment où, dans le temps que, lorsque ; à partir du moment où, du moment que)
  • quand est-ce que ... ? (= quand ... ?)
  • un quand est-ce (= une tournée de bienvenue offerte par un nouveau à ses collègues)
  • [La lettre d se prononce [t] devant une voyelle ou la lettre h : quand il, quand on, quand elle, quand Aline, quand un, quand une,....]
  • Le mot quand vient du latin quando.
  • On écrit quant pour faire une distinction :
  • quant à, quant au, quant aux (= pour ce qui est de, en ce qui concerne)
  • un quant-à-soi ou quant à soi (= une attitude réservée, un domaine personnel intime que chaque personne désire préserver)
  • garder son quant-à-soi, rester dans son quant-à-soi (= garder ses distances)
  • La locution quant à vient du latin quantum « quelle quantité, combien ».

qu'en

  • Cette fleur ne fleurit qu'en été. Qu'en penses-tu ? Qu'en est-il devenu ?
  • le qu'en-dira-t-on (= des propos que peuvent tenir les gens sur quelqu'un, quelque chose ; l'opinion des autres)
  • se moquer du qu'en-dira-t-on

La conjonction quand, qui signifie « lorsque », s’écrit avec un d à la finale. On peut confondre cette conjonction avec quant, forme que l’on ne trouve que dans la locution prépositive quant à et dans le nom quant-à-soi, qui s’écrit avec un t à la finale.

On peut aussi confondre la locution quant à avec l’expression tant qu’à, puisqu’elles sont très proches phonétiquement. L’expression tant qu’à peut signifier « s’il le faut » ou « s’il faut aller jusque-là » et elle peut uniquement être suivie d’un verbe à l’infinitif (verbe qui peut cependant être précédé d’un pronom).

En savoir plus : Office québécois de la langue française

  • La locution conjonctive quand même est parfois remplacée, à tort, par la forme comme même sans doute en raison de la proximité phonétique de ces deux formes. On doit dire quand même (ou quand bien même) je devrais m’en repentir, je partirais demain et non comme même je devrais m’en repentir, je partirais demain. Notons cependant que l’on peut rencontrer comme même, il ne s’agira pas alors d’une locution mais de la succession de la conjonction de subordination comme et de l’adverbe même. On dira ainsi comme même sa famille ne pouvait venir, il a reporté la cérémonie. Mais, en dehors de ce cas, c’est quand même qui s’impose. Académie française
  • En cas de doute, il suffit de remplacer quand/quant par « pour ce qui est de » pour savoir s'il faut mettre un d ou t à la fin. Par ailleurs, la liaison nous aide : quant à (prononcé kanta et non kanda) exige le t. En savoir plus : Parler français
  • Exercices du CCDMD : qu'en / quand / quant