aitre / aitres / être / hêtre

aitres, aîtres

  • [Depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est recommandé d'écrire aîtres et aître sans accent circonflexe.]
  • les aitres ou aîtres (= la disposition des diverses parties d'une habitation ; les diverses parties et notamment les dépendances ou appentis d'une maison) [On a lu aussi : des êtres]
  • [pour une personne] ses propres aitres (= son intimité), ses aitres (= le for intérieur, le plus profond de soi-même)
  • Le nom (des) aitres vient du latin extera, pluriel neutre du latin classique exter « qui est situé à l'extérieur ».

aitre, aître

  • un aître ou aître (= un passage libre devant un bâtiment et servant de cour, de parvis, de vestibule ou de porche ; un terrain libre servant de cimetière près d'une église ; une galerie couverte entourant un cimetière)
  • Le nom (un) aitre vient du latin atrium « pièce principale de la maison romaine ».

être

  • A. être (= exister ; avoir l'apparence, se porter, se sentir ; se situer, se trouver, avoir lieu ; appartenir à, faire partie de ; en savoir plus : CNRTL)
  • B. [auxiliaire être] Elle est allée le retrouver. Il est allé le retrouver. Tu es partie très vite. Il est parti très vite.
  • l'être (= l'existence en général ; ce qui existe, ce qui est conçu sous la forme la plus abstraite ; l'existence de quelqu'un ou de quelque chose en situation ; ce qui distingue quelqu'un ou quelque chose fondamentalement)
  • un être (= celle, celui, ce qui existe ; une personne, un individu ; la personnalité profonde cachée sous les apparences ; la sensibilité intime de la personne ; une dimension, une modalité d'être de l'être humain et de la personne), des êtres
  • Le verbe être vient du latin classique esse, en latin populaire essĕre d'où l'ancien français estre.

hêtre

  • un hêtre (= un arbre ; son bois ; voir le dictionnaire des sciences animales)
  • Le nom (un) hêtre vient de l'ancien bas francique haistr, dérivé du radical de haisi « buisson, fourré » qui est entré en gallo-roman sous trois formes différentes. En ancien français le nom fou désignait les grands arbres, tandis que hêtre était le nom donné aux jeunes troncs qu'on coupait régulièrement et qui repoussaient généralement sur les souches.]