2 Connecteurs additifs et multiplicatifs
4 Connecteurs définis par démontrabilité plutôt que par tables de vérité
5 Adjonctions entre ensembles pré-ordonnés
6 Le "et" adjoint de la diagonale
8 Le "et " (à gauche) est adjoint d'implique (à droite)
9 Les "et / implique" élargis : du calcul propositionnel au calcul des prédicats
10 Adjonction des quantificateurs existentiel et universel
12 Quantificateurs comme adjoints de la déclaration (à la Lawvere)
13 Déclarations et suppositions
14 Les "et / implique" élargis aux suppositions : conjonction et implication usuelles
15 Mise en place de l'adjonction
16 Un "et" multiplicatif.... et un "et" additif
17 Remarques épistémologiques : impact de l'informatique, crypto-floklore, etc...
18 Système W et la notion de garant
19 Association des théorèmes anonymes
20 Considérations logiques & conclusion
22 Table des matières détaillée
Traditionnellement, la conjonction (``et logique'') est vue comme un connecteur multiplicatif, ce qui, en langage catégorique revient à dire qu'elle est définie comme un adjoint à droite. Toutefois, cette conjonction ``ordinaire'' ne couvre pas toutes les situations qu'on peut rencontrer en mathématiques, même élémentaires. Par exemple, soit A une partie de l'ensemble N des entiers naturels, alors la conjonction ``A n'est pas vide et la borne inférieure de A est 0'' n'est pas modélisable par cette conjonction ordinaire, ne serait-ce que parce qu'elle n'est clairement pas commutative. Dans cet exposé, nous donnons une définition plus générale de la conjonction, qui couvre le cas de l'exemple, et qui, assez curieusement, la fait apparaître comme un adjoint à gauche et non plus à droite, et donc comme un connecteur additif. Ce sujet, qui fait partie du cryptofolklore de la théorie des types et de la théorie des topos, n'est pratiquement pas présent dans la littérature. Nous en donnons une version que nous espérons originale. (Travail en commun avec Matthieu Herrmann)
Dans cet article écrit en collaboration avec mon étudiant Matthieu Herrmann, nous donnons une explication des conjonctions 'E et F' et implications 'E implique F', dans lesquelles l'énoncé F n'est correctement formulé que quand E est vrai.
Le "et" devient le produit tensoriel dans certaines logiques...
Image directe universelle et image directe existentielle
Dans cet article écrit en collaboration avec mon étudiant Matthieu Herrmann, nous donnons une explication des conjonctions 'E et F' et implications 'E implique F', dans lesquelles l'énoncé F n'est correctement formulé que quand E est vrai. Cette situation est très courante en mathématiques, même élémentaires. L'idée est que ces opérations jouent par rapport à la notion de supposition le même rôle que les quantificateurs par rapport à celle de déclaration. Nous expliquons également, et c'est là notre principale motivation, le lien entre ce phénomène, deux principes fondamentaux des mathématiques, et le langage vernaculaire des mathématiques.
400 KO (17 pages)