Pour les questions regroupées sous le thème Analyse et interprétation, il s'agit « d'analyser un ou deux effets d'écriture et d'en proposer une interprétation ». Le problème étant de savoir ce que cela veut dire...
Un exercice en TROIS temps.
TEMPS 1 :
Tout d'abord cette (ou ces) question(s) peu(ven)t porter sur un ou plusieurs textes. Il faut d'abord commencer par identifier et définir l'effet d'écriture qu'il faut analyser.
Les effets d'écriture les plus faciles à identifier sont les figures de style. Une petite vidéo d'actualité peut permettre d'en réviser certaines. A retenir impérativement : la métaphore, l'énumération, l'hyperbole et l'anaphore.
Malheureusement, cette vidéo ne fait pas le tour, il en existe d'autres :
- la personnification (exemple dans Cyrano de Bergerac : "j'ai des fourmis dans mon épée" pour dire qu'il veut se battre et pour cela dégourdir son épée qui est comparée à une jambe "j'ai des fourmis dans la jambe")
- l'oxymore (association de deux contraires dans une même expression : un mort-vivant ; un silence qui en dit long...)
- l'euphémisme (remplacement d'une expression littérale trop dure par une expression plus douce : exemple "il est parti" pour "il est mort")
Mais il existe d'autres effets d'écriture, plus difficile à déceler...
TEMPS 2 :
Ensuite, il s'agit de citer le texte où se trouve le procédé analysé : si la citation est courte, il faudra la recopier intégralement, si elle est longue, il est possible de procéder ainsi :
« A peine nous sortions des portes de Trézène, […] Et que méconnaîtrait même l’œil de son père »
TEMPS 3 :
Enfin, il convient d'expliquer l'effet recherché par l'auteur. C'est là qu'il est important de s'appuyer sur le cours, car les procédés d'écriture ont des effets recherchés : le registre pathétique a pour objectif d'émouvoir le lecteur, celui de l'ironie recherche la complicité du lecteur (on est plus dans la tentative de convaincre), les effets formels (répétitions, rimes...) recherchent souvent la beauté sonore...