Problématique : comment l'agriculture pourra-t-elle assurer la sécurité alimentaire
de neuf milliards d'êtres humains à l'horizon 2050 ?
I] Des terres en quantité limitée
Un peu plus d'un tiers des terres de la planète est consacré aux activités agricoles (élevage et culture). Il existe des réserves à conquérir (les fronts pionniers de la Zone Inter-Tropicale pris sur la forêt défrichée ou l'irrigation de terres sèches), mais la mise en valeur de ces espaces fragilisent les éco-systèmes. De plus, l'urbanisation réduit les surfaces agricoles dans les régions les plus productives et la surexploitation fragilise la désertification des zones les plus sèches.
II] Lutter contre le détournement et le gaspillage alimentaire
50% de la production agricole mondiale est jetée avant consommation ! Il peut s'agir de gâchis dans les pays riches, ou de problèmes de stockage et de transport dans les pays pauvres. Chez les personnes les plus démunies, c'est le manque d'argent qui empêche d'accéder aux produits alimentaires (d'où parfois, des émeutes de la faim). D'autres éléments concurrencent la production de céréales (base de toute nourriture humaine) : les agrocarburants (voir cours n°2 du chapitre sur les enjeux énergétiques) et les pâturages.
III] Une nouvelle révolution agricole
L'intensification agricole a atteint ses limites : elle consomme trop d'énergie et pollue trop.
Le nouvel objectif est celui de développer une agriculture durable (L’agriculture durable se définit par une production agricole économiquement viable, socialement équitable, et qui ne nuit ni à l’environnement ni à la santé.), qui utiliserait des ressources « bio » et s'appuierait sur le savoir-faire paysan.
Une autre voie est celle des OGM, très critiqués en Europe, mais qui se développent ailleurs. Le but étant finalement d'assurer la sécurité alimentaire de tous.
Problématique, titres et structures de cours
repris de votre manuel Passeurs de mondes