Charlie Hebdo. La population sous le choc...
Le Télégramme - vendredi 9 janvier 2015
La barbarie des assassinats, hier, chez notre confrère Charlie Hebdo a provoqué la mobilisation, de la mairie aux établissements scolaires.
À la mairie, maire et nombre d'élus se sont recueillis pour une minute de silence sous la statue de Marianne, rejoints par le conciliateur de justice qui assurait sa mission. « Je suis effondré par ce drame qui endeuille la France. Elle paie le prix fort pour son exigence de la démocratie, le droit à l'expression et la laïcité. Aux morts de Charlie Hebdo, je souhaite associer les deux policiers. Respect des autres, tolérance et lutte contre le terrorisme intellectuel sont des fondements pour notre pays », a livré le maire.
Au lycée maritime, Philippe Bothorel, directeur, a invité chacun des professeurs à rappeler l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme. Un débat a eu lieu dans chacune des classes et a été suivi de la minute de silence. Les services administratifs de l'Établissement l'ont observée à part.
Au collège Langevin, chacune des classes s'est recueillie séparément du personnel administratif. À la minute, annoncée officiellement par une sonnerie, l'intégralité du collège y a participé. « Le temps était suspendu » a commenté Brigitte Denys, principale du collège. Les professeurs se sont adaptés aux élèves. Un professeur de français avait apporté une série de journaux. « Je suis Charlie » a été affiché en différentes langues sur diverses salles de cours. Les plus jeunes étaient particulièrement bouleversés.