Les quatre pignons sont surmontés de croix toutes différentes.
Le portail en plein cintre est une œuvre remarquable. Tout d’abord, par son équilibre, son assise est large : il occupe le tiers de la façade. Particulièrement bien proportionné, il semble soutenir avec une extrême finesse, la rosace qui l’effleure à peine.
Les colonnettes, de part et d’autre des portes, sont séparées par des rangées de fleurs bien ciselées, qui font du portail un beau spécimen de l’ "art bourguignon fleuri".
La rosace est, dans son genre, l’une des plus anciennes de France. Ses huit rayons sont formés de fines colonnettes et terminés par une arcature ajourée.
La collégiale Notre-Dame a été construite au XIIe siècle par les Anséric, seigneurs de Montréal.
Bâtie à une époque de transition entre le roman et le gothique, elle a été qualifiée de "véritable bijou architectural" par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc à qui l’on doit sa restauration.
La collégiale mesure 35 mètres de long sur 17 mètres de large, au niveau des transepts. Construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, elle bénéficie des innovations de l’art gothique, telles les voûtes d’ogives de la nef qui apportent hauteur et lumière, tandis que l’art roman est encore présent dans les bas-côtés, voûtés d’arêtes. C’est donc un style de transition entre le roman et le gothique.
La collégiale est édifiée sur un plan en croix latine, c’est un édifice assez petit. Ses murs sont unis, bâtis en pierre de Coutarnoux et armés de lourds contreforts. Ils sont percés de fenêtres en plein cintre.