Le Puy-en-Velay est la préfecture de la Haute-Loire
La cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation est un monument majeur de l'art roman
la cathédrale Notre-Dame du Puy se dresse au pied du rocher Corneille, un promontoire d'origine volcanique dominé par une statue de la Vierge en acier moulé provenant des canons pris aux Russes à Sébastopol.
Érigée au XIIe siècle, la cathédrale est insolite du fait de la diversité de ses styles, et témoigne de la richesse passée de l'art roman.
On y trouve de fortes influences byzantines en même temps que des structures qui rappellent celles du sud-ouest de la France. Construite à partir de pierres volcaniques de divers coloris, la façade occidentale, faite de pierres polychromes, de parements mosaïqués, d'arcades en plein cintre et de petits frontons, possède un porche à trois arcs auquel on accède, depuis une rue de la ville, par un large et long escalier en pierre de 134 marches. Si de très belles statues et mosaïques décorent le portail, l'intérieur abrite de superbes fresques dorées.
La couleur sombre des pierres donne à l'intérieur un aspect austère, mais l'on est impressionné par la hauteur des six coupoles, l'abondance des voûtes qui la couronnent et par le soubassement voûté sur lequel elle s’appuie.
Le chœur repose directement sur le rocher, mais pour agrandir la cathédrale aux XIe et XIIe siècles afin d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux, quatre travées supplémentaires ont été audacieusement construites sur le vide ; pour rattraper un dénivelé de 17 m, d’importants piliers soutiennent les hautes arcades.
Cette basilique, construite en plusieurs campagnes, peut être datée du XIe siècle pour l'abside, le carré du transept et les deux dernières travées.
La façade de la cathédrale se dresse au haut d'un grand escalier. Elle comporte cinq étages d'architecture en appareil polychrome avec décoration de pierres disposées comme une mosaïque, et provenant des carrières de la région. Certains ont voulu voir l'origine de cette ornementation mozarabe dans le nombre considérable d'Espagnols qui fréquenta, au Moyen Âge, le pèlerinage à la Vierge noire (une copie tardive trône dans le chœur). D'autres l'attribuent à l'influence des Croisés.
La façade de la cathédrale se dresse au haut d'un grand escalier. Elle comporte cinq étages d'architecture en appareil polychrome avec décoration de pierres disposées comme une mosaïque, et provenant des carrières de la région. Certains ont voulu voir l'origine de cette ornementation mozarabe dans le nombre considérable d'Espagnols qui fréquenta, au Moyen Âge, le pèlerinage à la Vierge noire. D'autres l'attribuent à l'influence des Croisés.
Un escalier de 102 marches, qui se continue sous le porche, débouche sous la nef. Cet escalier occupe toute la largeur de l'édifice durant les deux premières travées, puis se rétrécit pour ne plus avoir que celle de la nef principale pendant les deux travées suivantes, contre les murs desquelles ont été placées les portes en bois sculpté qui se trouvaient autrefois sur la façade.
En plan, cette église offre la forme de la croix latine et comprend une nef à six travées, à laquelle sont accolées deux bas-côtés de même hauteur, un transept saillant, dont chaque bras se termine par deux absidioles jumelles, au-dessus desquelles se trouve une tribune ; l'édifice s'achève par une abside rectangulaire flanquée de deux absidioles à chevet plat.
Le cloître est de forme rectangulaire, ses galeries sont voûtées d'arêtes. Datant du XIIe siècle, il est de style roman
On ne peut s'empêcher d'évoquer l'architecture arabe en Espagne lorsqu'on voit cette mosaïque polychrome de losanges rouges, ocres, blancs ou noirs qui décore ses arcs. Ici, la lave calcinée se marie au grès blanc. La brèche basaltique a pris avec le temps une coloration rose ou mordorée qui fait ressortir l'incrustation de briques de diverses tonalités.
À remarquer la variété des sujets traités sur les chapiteaux, mais il faut surtout regarder la richesse extraordinaire de la corniche qui court au-dessus des écoinçons mosaïqués, où la verve du Moyen Âge s'est donné libre cours. On y retrouve quelques-uns des 7 péchés capitaux : la gourmandise (une chèvre se gavant de raisins), la colère (un chien mordant la queue d'un démon), la paresse (un moine qui caresse nonchalamment le cou d'un cochon)…
Une grille romane en fer forgé ferme le passage conduisant à la cathédrale. Magnifique ouvrage de ferronnerie, elle fut réalisée par des compagnons au début du XIIe siècle.