CHAURIAT Saint Julien et sainte Marie

Saint Julien

L'église Saint-Julien de Chauriat est une église romane située à Chauriat dans le département du Puy-de-Dôme.

L'église Saint-Julien de Chauriat date de la fin du XIè siècle et fait partie des églises romanes majeures de Basse-Auvergne.

Le transept serait des années 1150 et la réalisation de l'église terminée vers 1201. Les colonnes et les chapiteaux archaïques en faible relief dateraient des années 1050.

La façade occidentale du monument est ornée d'une belle porte au-dessus de laquelle le mur est percé d'une arcade en plein cintre donnant de la lumière à la nef.

Le flanc droit est remarquablement décoré d'une marqueterie de pierres polychromes se déployant au niveau des arcades formées par les contreforts mais aussi au niveau du bandeau courant sous les modillons.

Le croisillon droit du transept reprend les mêmes motifs géométriques constitués d'un damier en losange et de rosaces dans la partie supérieure du pignon. De fines arcades sur colonnettes complètent la décoration de cette partie du transept.

A l'intérieur, la nef est épaulée par des bas-côtés et la voûte en berceau brisée est soutenue par de puissantes colonnes ornées de chapiteaux historiés.

Au niveau de la croisée du transept, on peut admirer la coupole de plan octogonal reposant sur des arcs romans massifs.

Un déambulatoire permet de faire le tour du chœur qui dispose lui aussi de chapiteaux sculptés.

Parmi les thèmes abordés sur ces chapiteaux, on retrouve le "Combat du bon et du mauvais Ange", les sirènes à doubles queues, le singe tenu en laisse, des aigles tenant leurs proies, les anges évangélistes, le "Lavement de pieds" et une "Cène" comparable stylistiquement à celle exécutée par les artistes de l'abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire.

L'édifice sainte Marie est du XIIè siècle; il abrite une cave à vin inattendue.

Implantée au sud de St Julien, à vingt mètres à peine, juste de l’autre coté de la place, on peut s’attendre à tout sauf à trouver une abside romane avec absidiole surmontée d’une lourde tour carrée du type pigeonnier Gascon.

L’église remaniée au XIIe siècle, possède encore des parties carolingiennes et un chœur roman primitif.

L'ensemble porte les marques du franc-maçon qui devint propriétaire des lieux à la révolution et y mit son tombeau!