Pourquoi instaurer une nouvelle république et comment la Vème République s'adapte-t-elle pour durer ?
1958 : Pourquoi changer de République ?
La vidéo ci-contre prendre des images d'archives de l'INA afin d'expliquer le passage de la IVème République à la Vème. Regarde la et réponds ensuite aux questions afin de vérifier tes connaissances.
Question : A quelles crises est confrontée la IVème République ?
Coup de pouce : La République est confrontée à deux crises. L'une est politique, liée à son fonctionnement, et l'autre est liée à la colonisation.
Réponse :
Une IVème République affaiblie : La République est instable car les gouvernements ne font que se succéder. En effet, dans ce régime parlementaire, les partis de l'Assemblée nationale change souvent d'alliance ce qui ne permet pas de laisser au pouvoir les gouvernements : "rares sont ceux qui tiennent plus de six mois". Sans stabilité gouvernementale, la France ne peut pas avoir de politique stable. Cela pose un problème importante dans une période marquée par la décolonisation.
Une guerre qui s'enlise : Depuis la Seconde Guerre mondiale, la France perd peu à peu son empire colonial. C'est le cas notamment de l'Indochine devenue indépendante en 1954 après une guerre de huit ans. En 1958, c'est une autre colonie qui combat pour son indépendance, depuis 1954 : l'Algérie. Or l'Algérie n'est pas n'importe quelle colonie, c'est une colonie de peuplement qui fait partie intégrante de la France étant donné qu'elle est divisée en département. La crise est donc grave et l'instabilité gouvernementale ne permet pas de trouver une solution.
Question : Qui est appelé pour résoudre les crises ? Comment résout-il les crises ?
Réponse :
La guerre d'Algérie tourne à la crise politique avec le coup d'Etat du 13 mai 1958 : des généraux prennent le pouvoir, soutenus par les habitants Européens, afin de maintenir l'Algérie française. Ils en appellent au retour du général de Gaulle dans la vie politique afin de reprendre les choses en main.
Le Général de Gaulle sort de sa retraite et prend le pouvoir à conditions d'avoir les pleins pouvoirs afin de donner une nouvelle Constituions à la France. En effet, il a dès le début de la IVème République critiquée son régime parlementaire. Il propose sa Constitution la même année, en 1958, qui est acceptée après un référendum.
Affiches pour le référendum constitutionnel de 1958 :
A gauche, une affiche gaulliste promouvant le "oui".
A droite, une affiche communiste promouvant le "non".
Les bulletins de vote lors du référendum de 1958.
Comment fonctionne la République sous De Gaule ?
La Constitution de la Vème République de 1958 imaginée par de Gaulle.
Cette constitution donne d'importants pouvoir au président, c'est pour cela que ce régime politique est dit "présidentiel" ou "semi-présidentiel".
Questions : Rappel, grâce à tes connaissances, ce qui fait du Président de la République l'un personnage puissant de la République.
Quelles différences peut-on remarquer entre la Constitution de la Vème République aujourd'hui et celle de 1958 ?
Réponses :
Le Président à d'importants pouvoirs :
Il est le chef des armées.
Il nomme le Premier ministre qui nomme son gouvernement.
Il peut dissoudre l'Assemblée nationale.
Il peut consulter les Français par référendum.
Il promulgue les lois (pouvoir exécutif)
La Constitution à évoluée avec le temps. Aujourd'hui elle n'est pas la même qu'en 1958. Par exemple :
Le président est désormais élu pour 5 ans (quinquennat) et non plus pour 7 ans (septennat)
Le président était élu par des grands électeurs en 1958, alors qu'aujourd'hui il est élu au suffrage universel direct. Ce changement, approuvé par un référendum, a lieu en 1962.
Aujourd'hui, les citoyens doivent avoir 18 ans, et non plus 21 ans pour pouvoir voter. Cette réforme date de 1974.
François Mitterrand, ancien résistant et chef de file du parti socialiste, écrit Le coup d'Etat permanent en 1964, un an avant les prochaines élections présidentielle qui doivent désormais se faire au suffrage universel direct (référendum de 1962).
"Qu'est-ce que la Vème République sinon la possession du pouvoir par un seul homme ? Magistrature temporaire ? Monarchie personnelle ? Consulat à vie ? Et qui est-il, lui, de Gaulle ? duce, führer, caudillo, conducator, guide1 ? A quoi bon poser ces questions ? J'appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c'est à cela qu'il ressemble le plus, parce que c'est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu'inéluctablement il tend, parce qu'il ne dépend plus de lui de changer de cap.
A vrai dire le comportement de de Gaulle à l'égard du peuple et le comportement du peuple à l'égard de de Gaulle sont d'un intérêt secondaire. Ce n'est pas la première fois qu'un homme d'un grand éclat suscite l'amour des foules. Un passé glorieux, une bonne technique de la propagande et une police vigilante représentent trois atouts maîtres qui dans la même main, l'Histoire l'a cent fois prouvé, balaient les autres jeux. L'essentiel est de savoir que de Gaulle, le désirant ou le déplorant, pour rendre son pouvoir intouchable est contraint, quoi qu'il veuille, de le faire absolu."
Extrait de François Mitterrand, Le coup d'Etat permanent, Plon, 1964, pp.85-87
Noms donnés à différents dictateurs européens.
Question : Que pense François Mitterrand de la Vème République et de Charles de Gaulle en tant que président ?
Réponse :
Dans ce texte, François Mitterrand apparaît comme un opposant politique au président De Gaulle. Il critique la Vème République parce qu'il pense que c'est un régime qui donne trop de pouvoirs au président, qui devient, sous les traits de de Gaulle, un dictateur. Il fait une comparaison, dans le deuxième paragraphe, avec une régime dictatorial en mettant en valeur un culte de la personnalité ("Ce n'est pas la première fois qu'un homme d'un grand éclat suscite l'amour des foules"), ou encore l'usage de ce qu'il appelle la "propagande" ou encore de la police.
Comment la République arrive-t-elle à perdurer malgré les crises ?
La crise de mai 1968
La vidéo ci-contre prendre des images d'archives de l'INA afin d'expliquer la crise de mai 1968. Regarde la et réponds ensuite aux questions afin de vérifier tes connaissances.
Question : Comment expliquer la crise de 1968 ? Quel est le contexte ?
Réponse :
Le Général de Gaulle gouvernement la France depuis 10 ans. La jeunesse devient peu à peu un acteur de la société : elle est en quête d'émancipation et d'expression.
A l'université de Nanterre des étudiants d'extrême gauche dénoncent la société de consommation, et militent contre la guerre du Vietnam et pour la rénovation du système universitaire. Le 22 mars, l'arrestation d'un étudiant pousse ses camarades à manifester notamment en occupant l'université de Nanterre : c'est le mouvement du 22 mars mené notamment par l'étudiant Daniel Cohn Bendit.
Question : Quel est le déroulement de la crise de mai 1968 ?
Réponse :
Très rapidement, le mouvement du 22 mars est soutenu par les étudiant de la Sorbonne. Cette université au cœur de Paris est alors occupée. Le mouvement étudiant est alors vivement réprimé par la police : des centaines d'étudiants sont arrêtés. Le 10 mai a lieu la première nuit des barricade qui témoigne de la violence de la révolte estudiantine en pleine Paris, confrontée aux interventions policières : jets de pavés, bombes lacrymo, cocktails molotov, voitures retournées...
Le 13 mai, les syndicats appellent à la grève et les travailleurs rejoignent les étudiants pour manifester avec eux : ils réclament de meilleurs conditions de travail et une hausse des salaires. Les usines sont occupées. Mai 1968 devient un mouvement social dans tout le pays.
Plus de 10 millions de personnes participent à ce mouvement de grève qui devient le plus important de l'histoire de France.
Question : Quelles sont les conséquences de la crise de mai 1968 ?
Réponse :
Le général de Gaulle, dénonce le mouvement étudiant et ouvrier ce qui engendre une nouvelle nuit des barricades le 24 mai. Son premier ministre commence des négociations avec les syndicats ouvriers afin de répondre à leurs demandes sociales : ce sont les accords de Grenelle à la fin du mois de mai. Cependant, le mouvement ouvrier et étudiant persiste. Le 30 mais, le général de Gaulle décide de dissoudre l'Assemblée nationale : l'objectif est de provoquer de nouvelles élections afin de voir qui est soutenu par les Français entre les grévistes et le président (il promet de se retirer si les élections ne lui sont pas favorables). Il s'appuie sur les Français qui le soutiennent dans une manifestation le soir même du 30 mai, inquiets par les mouvements et leur violence notamment pendant les nuits des barricades. Son parti remporte les législatives, de Gaulle reste au pouvoir.
Cependant en 1969, le général de Gaulle quitte le pouvoir : les Français refusent par référendum sa réforme de régionalisation de la France.
Affiches imprimées et diffusées par les étudiants des beaux-arts en mai 1968.
Question : Quelle revendication est exprimée dans ces affiches ?
Réponse :
Ces affiches expriment une même revendication de la part de la jeunesse : celle d'avoir le droit de vote.
Le pavé symbolise la révolte des étudiants lors de mai 1968. Une révolte qu'ils ne pouvaient pas exprimer par le vote, et qu'ils exprimaient donc dans la violence de la manifestation en jetant notamment des pavés sur la police présente pour réprimer le mouvement.
1981 : la gauche au pouvoir, une remise en question de la Vème République ?
Les résultats du second tour les élections présidentielle de mai 1981.
La cérémonie d'investiture du nouveau président à l'Elysée, en présence de Valéry Giscard d'Estaing, le président sortant.
Question : Quel changement majeur marque l'élection de François Mitterrand en 1981 ?
Coup de pouce : Compare les couleurs politiques (droite ou gauche) des président précédents de la Vème République avec celle du nouveau président.
Réponse :
Depuis la présidence du général de Gaulle, tous les présidents étaient de droite (Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing). Pour la première fois, en 1981, la Vème République connait un président de gauche, François Mitterrand.
Ce passage d'un couleur politique à une autre à la présidence de la République s'appelle l'alternance. Cette élection prouve, après 23 ans de pouvoirs à droite, que cette République est vraiment démocratique puisqu'elle permet l'alternance.
Question : D'après le document précédent écrit par François Mitterrand, Le coup d'Etat permanent (1964), que pouvait-on craindre pour la Vème République ?
Réponse :
François Mitterrand a critiqué le pouvoir important du général de Gaule lorsqu'il était président de la République. On pouvait attendre que la Vème République soit bouleversée par un président qui la critiquait. Or, François Mitterrand n'a pas remis en cause la Constitution.
"En 81, 14 ans. Je ne vote donc pas. Je suis fille d'ouvriers syndicalistes et sympathisants du Parti socialiste. Mes parents tiennent le bureau de vote, je les accompagne. Le soir du 10 mai, on est rivé devant le poste [de télévision]. Quand arrive le haut du crâne de celui qui va l'emporter. Je hurle la première, avant mes frères et mes parents. Je lève les bras : ça y est, on a gagné, on a gagné ! Ras-le-bol de la droite, ras-le-bol des patrons qui imposent leur loi, toujours eux ! On se rue à la salle des fêtes. La victoire de Mitterrand, c'est la victoire des petits, des travailleurs, c'est notre victoire à nous, notre famille."
D'après la série "Témoignages, vos souvenirs du 10 mai 1981", L'Observateur, le 4 mai 2021.
Annonce de la victoire de François Mitterrand à la télévision en 1981. Son portrait s'affichait peu à peu à partir du sommet de son crâne.
"Le 10 mai 1981, j'avais 18 ans et c'était ma première élection. Parmi ceux de ma génération, l'accession de Mitterrand au pouvoir, c'était une vraie rupture dans la vie politique française. La soirée de l'élection, je l'ai passée chez ma grand-mère, scotché à la télévision. Je me souviens de l'apparition du visage numérique de Mitterrand sur le petit écran, ligne par ligne. Ma grand*-mère, plutôt aisée et fidèle à la droite républicaine, est devenue blême avant d'exploser de colère et de craintes. Pour elle dont le mari avait été prisonnier pendant la Deuxième Guerre mondiale, pour elle qui avait vécu les heures les plus tendues de la guerre froide, les socialistes au pouvoir, c'était la France qui rejoignait le bloc soviétique."
D'après "10 mai 1981 : il y a trente ans, François Mitterrand président", Est républicain, 7 avril 2011.
Question : Quelles craintes et espoirs s'expriment par ces deux témoignages de l'élection de 1981 ?
Réponse :
Le premier témoignage exprime l'espoir des ouvriers de voir un président de gauche à la présidence de la République. Il s'attendent à des réformes sociales qui doivent améliorer leur vie quotidienne.
Le second témoignage exprime la crainte des gens de droite de voir un président de gauche arriver au pouvoir. Ils craignaient notamment que la France rejoigne le bloc de l'Est.
1986-1988 : Un président de gauche avec un premier ministre de droite !
"Les Français avaient déjà choisi en 1981 l'alternance politique. Ils viennent en majorité de marquer à nouveau, mais en sens contraire, leur volonté de changement. Depuis 1958, le président de la République a pu remplir sa mission en s'appuyant sur une majorité et un gouvernement qui se réclamaient des mêmes opinions que lui. Tout autre est la situation issue des dernières élections législatives.
Pour la première fois, la majorité parlementaire relève de tendances politiques différentes de celles qui s'étaient rassemblées lors de l'élection présidentielle. Devant un tel état des choses, beaucoup de nos concitoyens se posent la question de savoir comment fonctionneront les pouvoirs publics. A cette question je ne connais qu'une réponse, la seule possible, la seule raisonnable, la seule conforme aux intérêts de la nation : la Constitutions, rien que la Constitution, toute la Constitution."
D'après le message de François Mitterrand au Parlement, 8 avril 1986.
Caricature de Plantu, parue en une du journal Le Monde le 10 novembre 1986.
Le 20 mars 1986, après la victoire de la droite aux élections législatives, le président socialiste François Mitterrand décide de choisir un premier ministre issu de la nouvelle majorité à l'Assemblée nationale : Jacques Chirac.
"L'une des premières grandes mesures prises par la nouvelle majorité concerne l'assouplissement du droit du travail. La mesure est défendue à l'Assemblée nationale par Philippe Seguin, le nouveau ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, le 29 mai 1986 : "Moins de lois, plus de contrats. Moins d'Etat, plus de dialogue entre les partenaires sociaux !" La gauche dénonce immédiatement et comme un seul homme ce qu'elle appelle "la démolition du Code du travail" et l'abdication du rôle de l'Etat dans l'économie. Le gouvernement est autorisé à procéder par ordonnance pour une durée de six mois. Mais François Mitterrand refuse de signer les ordonnances prises par le gouvernement, obligeant ainsi Jacques Chirac à passer par la procédure parlementaire habituelle."
D'après T. Snégaroff, "En 1986, la gauche s'inquiète de la démolition du Code du travail", Histoire d'info, franceinfo.fr, 12 juillet 2017.
Question : Quelle est la situation politique fin mars 1986 ? En quoi est-ce inédit ?
Réponse :
Suite aux élections de mars 1986, la droite remorte les législatives. Or, le pouvoir est détenu par la gauche sous la présidence de François Mitterrand. Pour la première fois, un président de la République n'est pas soutenu par une majorité à l'Assemblée nationale. C'est pour lui un problème car cela signifie que la politique menée par son gouvernement ne pourra jamais être acceptée par l'Assemblée nationale. Il y a un risque de blocage des institutions politiques !
Question : Comment les institutions de la Vème République ont surmonté la crise.
Réponse :
François Mitterrand, face au désaveu des Français, pouvait choisir de démissionner de sa fonction de président de la République. Cependant, il a choisi de rester au pouvoir tout en nommant un premier ministre issu de la majorité à l'Assemblée nationale, donc un ministre de droite : il s'agit de Jacques Chirac. C'est ce qui est appelé la cohabitation.
L'entente entre le président de gauche et le gouvernement de droite est contrainte par le devoir de servir la France. Cependant, François Mitterrand ne facilite pas la politique de droite du gouvernement qui est contraire à ses idées : ils refuse de signer les ordonnances du gouvernement, ce qui le force à passer ses projets de lois devant le Parlement qui devra voter pour ou contre.
Quelles sont les réformes marquantes de la Vème République ?
Affiche pour le "oui" au référendum de 1962 sur l'élection du président de la République au suffrage universel direct.
Affiche communiste pour les élections présidentielles de 1981. Le droit de vote est passé de 21 ans à 18 ans en 1974.
Simone Veil défendant son projet de loi à l'Assemblée nationale le 26 novembre 1974.
Robert Badinter, défendant la loi abolissant la peine de mort devant les députés de l'Assemblée nationale en 1981.
Article du Figaro traitant du référendum de 2000 sur le passage du septennat au quinquennat. Le "oui" l'emporte mais l'abstention est record.
Désormais, le président est élu pour 5 ans. Les élections législatives ont lieu un mois après afin que le président ait une majorité à l'Assemblée nationale : cela doit éviter toute nouvelle cohabitation.
Question : Attribue chacune de ces réformes à un président. Explique ensuite en quoi elles ont changé la France.
Réponse :
Le référendum pour l'élection du président de la République au suffrage universel direct : il date de 1962, sous la président du général de Gaulle. Cette réforme permet au président d'être élu directement par les citoyens. Cela lui offre une légitimité directement liée à la souveraineté nationale.
L'abaissement du droit de vote à 18 ans : il date de 1974, sous la président de Valéry Giscard d'Estaing. Cette réforme permet aux jeunes, à partir de 18 ans, de s'exprimer par le vote. C'était une demande affirmée notamment pendant mai 1968.
La loi sur l'IVG : elle date de 1975, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Elle est portée par Simone Veil, ancienne déportée pendant la Seconde Guerre mondiale et ministre de la Santé du gouvernement. Cette loi permet aux femmes d'avoir accès à l'avortement sans devoir le faire de façon illégale, clandestine et donc dangereuse. C'est un droit fondamental pour leur liberté, qui s'ajoute notamment à l'autorisation de la contraception quelques années avant (loi Neuwirth, 1967), qui leur permet de décider si elles veulent ou non avoir un enfant.
La loi abolissant la peine de mort : elle date de 1981, sous la présidence de François Mitterrand. Elle est portée par Robert Badinter, ancien avocat et ministre de la Justice. Toujours donnée à la guillotine, le dernier condamné à mort meurt en 1977. Malgré une opinion encore favorable à la peine de mort (63 %), la loi passe et permet à la France de rejoindre les démocraties qui refusent la peine capitale.
Le référendum pour le quinquennat : il date de 2000, sous la présidence de Jacques Chirac. Entré dans la Constitution, le septennat est remplacé par le quinquennat.
Courte vidéo expliquant l'abolition de la peine de mort en France en 1981.
Les portraits présidentiels sous la Vème République
Charles de Gaulle
(1958-1969)
Georges Pompidou
(1969-1974)
Valery Giscard d'Estaing
(1974-1981)
François Mitterrand
(1981-1995)
Jacques Chirac
(1995-2007)
Nicolas Sarkozy
(2007-2012)
François Hollande
(2012-2017)
Emmanuel Macron
(depuis 2017)
Question : Quelles sont les alternances sous la Vème République ?
Réponse :
Il y a eu 4 alternances depuis le début de la Vème République :
1981 : Alternance passant d'une présidence de droite (Valéry Giscard d'Estaing, parti UDR/gaulliste) à une présidence de gauche (François Mitterrand, parti socialiste)
1995 : Alternance passant d'une présidence de gauche (François Mitterrand, parti socialiste) à une présidence de droite (Jacques Chirac, parti RPR)
2012 : Alternance passant d'une présidence de droite (Nicolas Sarkozy, parti UMP) à une présidence de gauche (François Hollande, parti socialiste)
2017 : Alternance passant d'une présidence de gauche (François Hollande, parti socialiste) à une présidence du centre (Emmanuel Macron, REM).