Raisonner en repérant des éléments d'explication : expliquer, utiliser les notions et mettre en relation
Un exemple de mise en relation entre plusieurs espaces : La similitude
La City de Londres (Royaume-Uni)
Shinjuku à Tokyo (Japon)
Manhattan à New-York (Etats-Unis)
La Part-Dieu à Lyon (France)
Description et interprétation : Ces photographies montrent une concentration de gratte-ciel, appelée skyline, dans un espace urbain dense. Ces skylines intègrent des fonctions métropolitaines généralement financières, économiques, politiques voire même culturelles.
Mise en relation des documents : Vous devez faire le lien entre les différents espaces afin d'en expliquer le fonctionnement en lien avec les grandes notions du cours, ici métropolisation et mondialisation (niveau quatrième) :
"La présence de skylines dans les plus grandes métropoles du monde est un signe de leur intégration dans la mondialisation et de leur puissance. L'architecture particulière, la hauteur ou encore la densité de concentration de ces gratte-ciel sont autant de vitrines utilisées par les grandes métropoles mondiales pour marquer leur appartenance aux pôles qui dominent et contrôlent la mondialisation. Elles concentrent aussi en leur sein des fonctions métropolitaines supérieures, aussi bien financières, politiques que culturelles, signe de métropolisation."
Allons plus loin en intégrant Lyon dans l'analyse (niveau troisième) :
"Lyon n'est pas une métropole mondiale, mais régionale à l'échelle de la France. Pourtant elle se construit une skyline. Elle souhaite en effet adopter une envergure internationale avec ce paysage de gratte-ciel, au moins symboliquement. Le gratte-ciel symbolise la métropole mondiale bien intégrée à la mondialisation, et donc à ses réseaux. Ce paysage n'est pas que symbolique car il tente aussi de renforcer l'attractivité de la ville, un enjeu important de son développement : la skyline montre que Lyon est dynamique, attire les entreprise de rang internationales (FTN) et est bien intégrées aux réseaux de communications internationaux."
Un exemple de mise en relation entre plusieurs espaces : La domination et l'échange
Ce schéma montre deux types de relations entre deux acteurs, le seigneur et les paysans :
La domination : le seigneur est est rouge et en haut, ce qui montre sa position supérieure par rapport au paysan. Ce qu'il fournit est une émanation de son pouvoir sur des paysans qui lui sont soumis.
L'échange : Chaque acteur doit quelque chose à l'autre, ce qui est symbolisé par les flèches opposées. Ainsi, en échange de sa protection ou encore de ses ressources, les paysans doivent au seigneurs différents types d'impôts.
Un exemple de mise en relation entre plusieurs espaces : La hiérarchie
Ce schéma montre une hiérarchie autour du personnage de pharaon. Il est le sommet de la hiérarchie, donc en position de supériorité, puisqu'il possède le pouvoir, un pouvoir légitimé par les dieux (donc situés au dessus de lui).
En position d'infériorité à pharaon, on peut voir son administration, puis le reste de son peuple.
Un exemple de mise en relation entre plusieurs espaces : Centre/périphérie
La photographie de Brisbane montre différents espaces urbains. Le centre est reconnaissable à sa skyline qui concentre des fonctions de commandement aussi bien financières que politiques et culturelles. Autour s'étend la banlieue, c'est-à-dire sa périphérie.
La relation centre/périphérie est une relation de domination dans l'espace. Le centre concentre les pouvoirs et les emplois supérieurs, alors que la périphérie est principalement un lieu de résidence pour les habitants. Des liens se font entre le centre et la périphérie, visibles principalement matins et soirs grâce aux mobilités quotidienne ou pendulaires.
Brisbane (Australie)
Un exemple de mise en relation entre plusieurs espaces : Cause/conséquence
« En 1316, en raison des pluies torrentielles et du fait que les biens de la terre furent récoltés dans de mauvaises conditions et détruits en maints endroits. Il se produisit une disette de blé. Et le peuple commença en bien des endroits à manger peu de pain, parce qu’il n’y en avait pas. En raison des intempéries et de la famine intense, les corps commencèrent à s’affaiblir et il en résulta une mortalité si forte qu’aucun être alors vivant n’en avait jamais entendu parler. »
Gilles Le Muisit, abbé de Saint-Martin de Tournai, Chronique, 1347-1349.
Ce texte médiéval traite d'un évènement météorologique de 1316 : des pluies torrentielles. Les pluies sont la cause d'évènements dramatiques. Ces évènements dramatiques en sont les conséquences. Ainsi les pluies ont eu pour conséquence de mauvaises récoltes, qui ont eu pour conséquence une famine, qui a eu pour conséquence une augmentation de la mortalité.
Cette chaîne de causes et de conséquences peut être résumée par le schéma ci-dessous :
Sur la rédaction d'une réponse :
Ce qu'on attend de vous :
Du cycle 3 ... (6ème)
Se poser des questions : De la question fermée (qui, quoi, où, quand, comment) à la question ouverte (une réponse libre).
Formuler des hypothèses : Mettre en relation deux informations pour émettre une hypothèse.
Vérifier : Prélever des informations dans un document ou croiser des documents simples, pour vérifier une hypothèse.
Justifier : Identifier les grandes étapes d'une démarche (hypothèse, vérification, interprétation).
... à la fin du cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème)
Se poser des questions : Poser des questions de manière autonome à partir d'un fil directeur ou d'une situation complexe.
Formuler des hypothèses : Mettre en relations plusieurs faits pur émettre une hypothèse à différentes échelles temporelles et spatiales, en les reliant au rôle et à la motivation des acteurs.
Vérifier : Citer les sources et leur contenu pour valider une hypothèse. Croiser les sources pour identifier des points de vue différents.
Justifier : Interpréter des faits historiques ou géographiques. Prouver son interprétation ou sa démarche et rendre compte à l'oral et à l'écrit.