André Genet est né le 11 novembre 1914 à Lyon. Son père médecin est Ophtalmologiste.

Il fait ses études de médecine à la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Lyon et il esr externe des hôpitaux.

Il est mobilisé en septembre 1939 en qualité de médecin auxiliaire.

Au printemps 1940, il est volontaire pour servir au 6e Bataillon de Chasseurs Alpins (6e B.C.A.). Celui-ci est incorporé dans la 27° Demi-brigade de chasseurs alpins et fait partie du Corps Expéditionnaire Français en Norvège. Genet participe ainsi à l'expédition de Narvik engagée du 27 avril au 7 juin où il fait preuve de calme et de courage exemplaires.

De retour de Norvège, une partie du contingent du bataillon reste en Angleterre.

Fin juin 1940, répondant à l'Appel du 18 juin du général de Gaulle, 60 chasseurs alpins dont 31 volontaires se rallient à la France Libre et Genet s'engage le 1er juillet 1940.

Affecté dans un premier temps chez les Chasseurs, il est promu très rapidement médecin sous-lieutenant.

En octobre 1940, il est affecté à la Légion Étrangère et est nommé médecin-chef du 1er Bataillon de la 13° demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE).

André Genet participe et se distingue à nouveau avec son unité pendant les combats d'Erythrée au début de l'année 1941, notamment à Keren et à Massaoua.

En août 1941 il est promu médecin-lieutenant et quatre mois plus tard, il est affecté au 3e bataillon de Légion Étrangère (3e BLE) en qualité de médecin-chef.

Il prend part à la campagne de Libye où il est blessé au bras, par balle, au cours de la sortie de vive force de la position de Bir Hakeim dans la nuit du 10 au 11 juin 1942.

En décembre 1942, il est affecté au 2e bataillon de Légion Étrangère (2°BLE).

Promu médecin-capitaine en mai 1943 pendant la campagne de Tunisie, il embarque ensuite avec son unité pour l'Italie où il débarque, à Naples, le 19 avril 1944, avec l'ensemble de la 1ère Division Française Libre.

Il débarque en France, en Provence, le 29 août 1944 et prend part à la campagne de libération du territoire au sein de la 1° Armée Française du général de Lattre de Tassigny.

Le 23 janvier 1945 à Illhaeusern en Alsace, tous ses brancardiers étant tués, André Genet transporte lui-même les blessés sous le feu de l'ennemi lorsqu'il est grièvement atteint par un éclat d'obus.

Il est évacué sur l'Hôpital Complémentaire n° 3 à Châtenois dans le Bas-Rhin où il décède des suites de ses blessures le 5 février 1945.

Il a été inhumé dans un premier temps au cimetière militaire de Châtenois puis au cimetière de Ceyzerieu dans l'Ain.

Le 6 avril 1945, l'unité se voit attribuer la Croix de la Libération.

Décorations :

• Chevalier de la Légion d'honneur

• Compagnon de la Libération - décret du 2 juin 1943

• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)

• Médaille des Blessés

• Médaille Coloniale avec agrafes "Erythrée", "Libye", "Bir-Hakeim"

Postérité :

• Médecin capitaine André Genet : Parrain de la promotion 2016 de l’École de Santé des Armées de Lyon