Louis BEGIN

Louis BEGIN

Louis Jacques Bégin naît à Liège en Belgique le 2 novembre 1793.

Il commence ses études à l'hôpital militaire d'instruction de Metz, et entre au service en qualité de chirurgien sous-aide, le 6 mars 1812. Après avoir fait la campagne de Russie, la campagne d'Allemagne et la campagne de France, Bégin se voue à l'enseignement médical en 1815.

Il est nommé à l'hôpital de Strasbourg (1816-1817), puis au Val-de-Grâce (1817-1819), où il rend de signalés services Docteur en médecine le 25 février 1823, chirurgien-major en 1832, chirurgien principal en 1836, il occupe successivement les chaires de clinique chirurgicale et de médecine opératoire à la faculté de médecine de Strasbourg.

Son enseignement est tellement goûté des élèves, qu'à son départ pour Paris, ils lui offrent une médaille d'or et que le titre de professeur honoraire lui fut conservé.

Dans la période de 1835 à 1850, Bégin traite tour à tour de l'hygiène militaire, des plaies par armes de guerre, des applications de la thérapeutique médicale au service des armées. Ses leçons étaient toujours faites d’un point de vue très pratique, et uniquement dans l'intérêt du soldat.

Plusieurs sociétés savantes, l'Académie de médecine de Paris (président en 1847), l'Académie royale de Belgique, l'admettent dans leur sein.

En 1844, Bégin est appelé au conseil d'hygiène et de salubrité publique de la ville de Paris, et, en 1850, le conseil lui en décerne la présidence.

En 1858, une voix lui manque pour entrer à l'Académie des sciences. Cet échec est fatal à sa santé. Il abandonne dès lors toute étude. Il se retire au manoir de Gorréquer à Locronan (Finistère) et le 13 avril 1859, il succombe à une attaque d'apoplexie.

C'est à Bégin que l'on doit l'admirable organisation de l'arsenal chirurgical de l'armée, œuvre si complète et si régulière qu'elle a servi de modèle à la plupart des nations de l'Europe.

Photo de la pierre tombale de Bégin

Le nom de Bégin a été donné à l’hôpital d’instruction des armées de Saint-Mandé (Val-de-Marne).

Une rue Louis Bégin existe à Château d’Olonne (Vendée).

La pierre tombale de Bégin est scellée dans le mur du cimetière de Locronan (Finistère) après que sa dépouille a été transférée à Paris.