Aujourd’hui, le service de santé est fier de détenir le taux de féminisation le plus élevé des armées avec 57,41% (chiffre 2019) de femmes.
Maryline Gygax Généro fut la première femme à accéder à la direction d’un service interarmées.
La féminisation gagne le SSA de Lyon en 1953. Les élèves féminins défilent d’abord avec sac à main, l’épée n’étant pas encore tolérée chez les femmes. Puis, le recrutement s’interrompt (« apparemment sans raison ») et reprends en 1973, pour les deux écoles.
Le service de santé des armées recrute en 1914 les premières femmes, sous réserve qu'elles servent pour toute la durée de la guerre. Les infirmières de la Croix Rouge sont alors affectées à des formations sanitaires militaires.
Le service de santé crée ensuite en 1916 le corps des infirmières temporaires. Les femmes doivent avoir au moins vingt-six ans, justifier d’aptitudes et de connaissances professionnelles et s’engager à servir durant la durée de la guerre augmentée de six mois. Elles perçoivent un traitement équivalent à celui des infirmières laïques des hôpitaux militaires.
En 1952 est créé le corps de santé militaire féminin doté en 1969 du statut de Personnels militaires féminins du service de santé des armées (PMFSSA).
Des élèves officiers féminins sont recrutés à L’École du service de santé militaire de 1952 est créé le corps de santé militaire féminin de 53 à 1956. Les officiers féminins sont intégrés dans le corps interarmées des médecins et pharmaciens des armées en 1968.
En 1998, les quotas de recrutement dans les armées sont supprimés. Il concerne aussi les concours d’admission aux Écoles du service de santé des armées. Le service le plus féminisé des armées réalise la parité, à l’image de la situation en milieu médical civil : plus de la moitié des candidats en médecine et pharmacie sont des femmes.
En 1976, la médecin militaire Valérie André a été la première femme nommée au grade d’officier général.
Durant toutes ces années et aujourd’hui encore, de nombreuses femmes ont participé à la grandeur du Service depuis qu’elles y ont accès. Connues ou non, c’est dans le quotidien de leur exercice qu’elles portent haut les valeurs du SSA, aux côtés des hommes du Service.
Le 11 septembre 2017, pour la première fois, une femme a été nommée à la tête du service de santé des armées (SSA). La médecin général des armées Maryline Gygax Généro, après avoir occupé les plus hauts postes au sein du SSA (ex : médecin chef adjointe de l'Hôpital d'instruction des armées (HIA) du Val-de-Grâce, médecin-chef de l'HIA Bégin, adjointe au directeur central), fut nommée par la ministre des armées pour prendre les commandes du SSA et devenir ainsi directrice centrale du service de santé des armées.
Pour les 50 ans de la féminisation Santard Navalais et Traditions à réalisé une exposition complète que vous pouvez retrouver :
Elle fut l'unique femme médecin affectée au front durant la Première Guerre mondiale.
Elle fut la première femme devenue Officier général en France. Elle était également résistante, médecin militaire et pilote d'hélicoptère.
Le 13 janvier 2020, Santards Navalais et Traditions organisa, en collaboration avec les jeunes de l'IHEDN, la fabrique défense et Avec les femmes de la Défense, une conférence portant sur l'histoire des femmes au sein de l'armée, et notamment, au sein du SSA.
Le numéro 157 de la revue Actu santé porte sur la mixité au sein du SSA.