Engagé volontaire,
Chef de section de combat,
Officier d'administration du Service de Santé
BM 1 (Bataillon de Marche n°1)
BM 11 (Bataillon de Marche n° 11)
QG50 ( Quartier Général N° 50) de la 1°DFL
Né le 15 janvier 1914 à Argenteuil (Seine-et-Oise devenue Val-d'Oise), son père était ingénieur en constructions navales.
Il effectue son service militaire au 5e Chasseurs d'Afrique à Alger en 1935-1936.
Ingénieur agricole il travaille dans le Nord-est de la France.
Engagé en 1939, il est détaché en avril 1940 à l'Intendance au Moyen-Congo.
Il entend l'Appel du 18 juin du général de Gaulle et rallie la France libre dès le lendemain par l'intermédiaire de l'ambassade d'Angleterre à Léopoldville.
Dès le 19 juin, il participe activement avec le médecin général Sicé et le commandant Delange, au ralliement de Brazzaville au général de Gaulle le 27 août 1940.
1941 - BM11
QUARTIER GENERAL 50
Il est affecté au Bataillon de Marche n° 1 (BM 1) dont le commandant est le chef de bataillon Raymond Delange et le médecin-chef Jean Coupigny. En qualité de sous-officier, il est nommé chef de section pour la campagne du Gabon en octobre-novembre 1940 et reçoit une citation.
En Syrie, il est grièvement blessé par une balle au bras le 19 juin 1941 au Djebel Kelb au cours d'une contre-attaque. Il rentre dans Damas le 21 juin 1941
Il passe ensuite au Bataillon de Marche n°11 créé au Levant le 1er octobre 1941 par dédoublement du BM1 et ralliement de Français et apports de combattants sénégalais d’A.-O.F ralliés à la France Libre.
Le Bataillon participe aux campagnes de Libye et Amiot est de nouveau blessé, par mine devant El Alamein en octobre 1942.
Blessé une troisième fois par éclats d'obus en Tripolitaine en 1943, il prend part à la fin de la campagne de Tunisie.
Puis, malade, il rejoint la 1ère Division Française Libre (1°DFL) en Italie.
Passé au service de santé, il est placé sous les ordres du médecin-capitaine Hervé, médecin-chef du Bataillon qui trouve la mort le 17 mai 1944 à Chiaia en secourant des blessés sous le feu de l’ennemi.
Cet exemple encourage Amiot qui se dépense au profit des blessés et il fait preuve du plus grand sang-froid, protège son personnel et prend une part active à l'évacuation des blessés, lors du bombardement du quartier général n° 50 de la DFL le 13 juin 1944.
Il participe au débarquement en Provence, à Cavalaire, le 15 août 1944 puis effectue la campagne de France.
Évacué sanitaire à la fin de 1944, il termine la guerre au grade de lieutenant et poursuit sa carrière au Service de Santé des Troupes Coloniales, notamment à Dakar.
Placé en situation hors-cadre en 1955, il sert au titre de la Coopération à Madagascar et au Gabon où il dirige l'hôpital des lépreux dans la province d'Oyem au Gabon.
Rentré en France, il est nommé chef des services administratifs à l’École d'Application du Service de Santé des Troupes de Marine du Pharo à Marseille.
Il prend sa retraite en 1965 au grade de commandant.
Devenu administrateur de sociétés, René Amiot effectue également des missions bénévoles au profit de la Fondations Follereau et au profit de l'Ordre Souverain de Malte, auprès des lépreux de l'Afrique Noire.
Il se retire dans la Drôme en 1978 et il effectue une dernière mission chez les lépreux au Nord-Gabon (Oyem) en 1983.
Il décède à Lyon 1er novembre 1985.
Décorations :
Officier de la Légion d'Honneur,
Compagnon de la Libération - décret du 18 janvier 1946,
Officier de l'Ordre National du Mérite,
Croix de Guerre 39/45 (2 citations),
Médaille de la Résistance,
Médaille Coloniale avec agrafes "AFL", "Libye", "Tunisie",
Médaille des Blessés,
Croix du Combattant Volontaire,
Médaille du Levant,
Médaille Commémorative 39/45,
Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre.
Michel Desrentes – médecin en chef (H) – Santé Navale - promotion 1965