Lettre juillet 2017

Editorial

"Les Gaulois n'ont pas changé. Leurs chefs détestent obéir mais ils adorent discuter". Charles de Gaulle

Chers compatriotes,

Ces dernières semaines ont apporté en France un bouleversement et un renouvellement total du paysage politique. Emmanuel Macron a été élu président de la République et même plébiscité par les Français de l'étranger qui l'ont choisi à plus de 50% des votants. Dans la foulée il y a eu une vague macroniste aux législatives (voir en lien ci-contre les résultats du 2d tour) qui, en ce qui concerne les députés des Français de l'étranger, a balayé tous les sortants de quelque couleur qu'ils soient à l'exception de M. Meyer Habib, UDI (8e circonscription Israël/Italie) qui siègera à l'Assemblée nationale avec "les Constructifs".

On voit aussi qu'à l'étranger les législatives ont encore moins mobilisé qu'en France suite à la suppression de la possibilité de vote électronique et aux cafouillages du vote par correspondance (transmission tardive ou inexistante du matériel de vote, adresse erronée sur l'enveloppe de retour...). Photo: queue de votants devant le lycée franco-allemand de Fribourg.

Nous devons être respectueux du moment c'est-à-dire du choix des électeurs mais pas dupes. Les problèmes que le chef de l'Etat et le gouvernement Edouard Philippe auront à résoudre demeurent et sont colossaux: dette galopante de la France encore plus plombée par les dérapages financiers de F. Hollande (voir en lien ci-contre le rapport de la Cour des Comptes du 29.6.2017), chômage, manque de compétitivité des PME françaises, montée du terrorisme, etc.

Quant aux problèmes des Français de l'étranger, ils restent bien évidemment les mêmes: imposition injuste CSG/CRDS , difficultés d'application des règlements européens en matière de retraite ou de couverture sociale, conflits de lois, baisse du montant des bourses scolaires... 

Les élus nationaux qui n'appartiennent pas à la République en marche (LREM) devront à mon avis soutenir les projets de loi qui vont dans le bon sens, sans être des béni-oui-oui et les élus de l'AFE continuer à faire remonter sans relâche auprès du gouvernement les problèmes auxquels sont confrontés nos compatriotes établis hors de France.