Nous allons lister ici les différents arguments de notre opposition au tracé de la Ligne Express de l'Ouest Lyonnais.
Nous les avons annoncés dans le tract, nous les avons développés dans la synthèse technique, nous les confirmons sur ce site.
Ils se regroupent en trois catégories:
1) les éléments d'ordre technique, sur le plan de la "politique des transports en commun", qui permettent de démontrer que le projet n'est pas bon et ne permettra pas d'obtenir le report modal escompté;
- la ligne est excentrée par rapport aux populations et aux entreprises,
- la ligne omnibus n'emprunte pas le même itinéraire que la ligne express, les usagers seront ainsi désorientés pour choisir leur arrêt, en fonction des horaires et du cadencement différent.
- 15% des passagers seulement emprunteront l'express, les autres resteront dans les encombrements sur la Rd 489
- le gain de temps annoncé est très très " optimiste", d'après nos vérifications et le site TCL, le bus met 13 mn en moyenne entre le Tupinier et la Poterie; l'express mettrait 11 mn d'après Mr Rivalta entre les mêmes arrêts !
- le trajet de l'express est plus long: 4,700 ou 5 km pour 4 km sur la RD
- la cadence ne serait que de 1 express toutes les 15 mn
- la partie en "site propre" n'est que de 2 fois 400m, le reste du trajet est en voie banalisée, avec deux écoles primaires, des zones 30, des ralentisseurs.
2) les éléments d'ordre environnemental
le tracé traverse une zone verte très fréquentée des promeneurs , une des dernières zones de nature; la création de deux voies unidirectionnelles entraînera une emprise importante, une détérioration conséquente sur le plan de la biodiversité par destructions d'habitats fragiles, une augmentation de 1,7 ha de surfaces de ruissellement, des nuisances sonores, lumineuses, une augmentation des émissions de CO2, etc.
L'étude d'impact donne une liste impressionnante de conséquences sur l'environnement et des dérogations spécifiques devront être demandées car plusieurs espèces animales sont protégées; les mesures de réduction d'impact sont coûteuses et les suivis annoncés ne garantissent pas l'absence de conséquences, au mieux, ils entraînent des interventions après-coup.
3) les dérogations à la protection des espèces menacées ne sont accordées que dans la mesure où le demandeur prouve qu'on ne peut pas faire autrement. Or, nous démontrons qu'une autre solution est possible techniquement en réaménageant la RD489 avec des couloirs-bus en amont des carrefours problématiques (cf simulations et plans détaillés). Elle permet de plus d 'améliorer le trafic de tous les bus , omnibus et express, sur l'axe principal d'activité.
Nous donnons lecture dans les sous-pages des textes rédigés pour la Concertation de mai 2010.