Date de publication : Jan 15, 2013 6:56:33 PM
1) Le concassage :
Maître Etienne Tête, saisi par les riverains, a rencontré Mr Lambert et a obtenu que la Mairie adresse un recommandé le 18 mars 2012 à Mr Collet pour lui rappeler que l’activité de concassage était interdite sur cette zone N1 malgré la déclaration faite par ailleurs en Préfecture. L’été a été relativement calme, avec quand même quelques camions apportant du dépôt de dalles d’enrobés bitumineux. Le chemin de la Patelière a été aussi barré du fait des travaux d’enfouissement de lignes. Mais la machine est réapparue en septembre, pour sa séquence de concassage. Les riverains ont tenté de faire respecter l’interdiction, les gendarmes ont été impuissants, ont fait dégager la voie que les riverains bloquaient et se sont contentés d’un nième procès-verbal. Mr Collet a été rencontré à nouveau en mairie par Mr Rigoudis, qui est venu sur le site avec lui et ne semblait pas bien convaincu de la gravité du fait (« seulement trois jours par mois ! ») et qui a rédigé un nouveau courrier pour « rassurer » les riverains et rappeler l’interdiction. Les riverains ont décidé de porter plainte contre l’Entreprise Collet et l’association va se solidariser avec cette action au pénal. Par contre, d'après Mr Marzin, inspecteur de la DREAL, il semblerait que la déclaration de l'activité de concassage aurait dû être contestée officiellement par la Mairie dans un certain délai après dépôt de la demande par Mr Collet...Nous allons vérifier ce point juridique avec Maître E.Tête.
2) Le dépôt :
Suite à un nouveau courrier de l’association à la mairie et à la préfecture en décembre 2011, dénonçant une activité de dépôt de matières inertes non conforme, le préfet a saisi la DREAL d’une demande d’inspection. Le responsable est Mr Marzin. Après avoir été relancé régulièrement par Jean Sarraillon, il est enfin venu à la Mairie en décembre pour commencer son inspection et a annoncé une visite sur le site en janvier. Il confirme déjà que les dépôts de bitume posent problème. Nous n'avons pas la date à laquelle sera rendu le rapport d'inspection.
Je rappelle que , de mon point de vue, l’activité de dépôt n’est plus légale , la décharge n’a pas les statuts de Centre de Stockage de matériaux Inertes et Mr Collet joue sur la possibilité d’entreposer provisoirement (<1an) . (Comme il n’y a aucun contrôle, il n’ a pas à prouver que les dépôts repartent et il utilise ainsi un vide juridique).
3) La pollution :
Avec Jean Sarraillon, Antonio Gonzales, élu de St Genis les O., et le Président de la Société de Pêche, nous avons été constater les lentilles de mâchefer qui tombent régulièrement dans l’Yzeron . Malgré ce qui est visible, la pollution de la rivière reste difficile à démontrer : il faudrait trouver un laboratoire de recherche universitaire par ex. qui effectue de multiples prélèvements, en amont et en aval, par temps sec ou après la pluie afin d’avoir des chiffres parlants. Et rien n’assure que la DREAL bougerait pour autant. De plus, la préconisation de la DRIRE de construire un mur en bas de la falaise pour protéger la rivière semble irréaliste car elle n’a jamais été imposée réellement à l' Entreprise Collet et risque d’entraîner une pollution secondaire du fait du chantier lui-même. On risque de retrouver ce même mur de protection dans les préconisations des travaux à effectuer pour l'édification du barrage de l'Yzeron en aval. Enfin le SAGYRC, interpelé à plusieurs reprises par la Sauvegarde de la Vallée de Francheville, assure qu'il n'y pas de pollution spécifique d'après les études qu'ils ont missionnées il y a quelques années. Il s'avère donc difficile de trouver un angle d'attaque efficace sur ce point.