Mon texte, le savon
dingue comme l'instru s'accroche à mon état d'âme
l'embrasse presque
Et je pense à ton corps que mes mains couvrent
en rêve
Le romantisme a tué en moi toute chose vivante
M'a interdit l'amour
moi qui pour être aimé m'étais ouvert le ventre
avais déversé mes entrailles
J'ai combattu ce regard faux de la femme sur le monde
et le mépris m'a pris la gorge
J'ai entouré ses épaules nues de mes bras ventriloques
mais toujours des pouces blancs pressant mon corps de part en part
me voilaient l'horizon
alors, mentir...
Macache !
plutôt la lueur sordide de deux cuisses inconnues
données pour rien au bord d'une table
plutôt quand même l'amour
ou plutôt même ne rien attendre mais qui suis-je
je déteste ma vie et on voudrait que je trouve un travail
Je suis ivre et je frappe sur mon piano de mots
jusqu'à ce que mes doigts saignent un peu
c'est le sens de la vie
Dire adieu à des femmes
à des phares de voitures
qui partent dans la nuit
et emmerder le clair de lune.