Dieu ne veut pas que nous nous donnions pour une cause, si grande soit elle, ou adhérer à une Eglise ou à une œuvre humanitaire ; ce qu’il attend de nous, c’est l’offrande de notre être, de notre vie pour lui.
C’est plus difficile de lui obéir que d’adhérer à une cause, si louable soit-elle. Il nous veut tout entier soumis à sa volonté en ayant soif de recevoir son amour, et non pas en aimant avec nos propres forces et nos agitations stériles (qui nous donneraient bonne conscience) ; il nous désire faibles, nus devant lui, en désirant tout recevoir de lui.
Nous pourrons ainsi donner quelque chose qui a du sens et qui sera un vrai fruit de son action en nous.
Que c’est difficile, non d’aimer mais d’aimer de son amour, car cela implique l’abandon de notre propre nature, de nos propres sentiments et la dépendance à ce grand Dieu d’amour.
Offrons-nous d’abord à lui pour nous offrir aux autres.
Ne négligeons pas en ce temps de rentrée qui est aussi un temps de moisson, de récolte, de etc… de rechercher notre amour à la source divine.
« Quand je me dépouillerais de tous mes biens pour la nourriture des affamés, quand je distribuerais en aumônes tout ce que je possède, quand même je me ferais brûler pour mes convictions, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert de rien. Celui qui aime est patient, il sait attendre, son cœur est largement ouvert aux autres… » 1 Co 13:3-4 ; version Parole Vivante