Sécurité Sociale : le Dossier Médical Partagé DMP
Le 3 décembre 2018, je reçois un message de assurance-maladie@info.ameli.fr
« Pour faciliter votre suivi médical, l'Assurance Maladie vous invite à créer votre Dossier Médical Partagé (DMP) »
Le 5 décembre 2018 à 14H38, ne pouvant finaliser mon inscription, je poste sur le site le message suivant :
« Bonjour, Ma carte vitale dont le numéro de série se termine par XX53* schlumberger 01/1999
est cassée depuis longtemps.
Il manque le coin supérieur droit.
Je ne peux donc pas remplir le formulaire adéquat.
Que dois-je faire ? Merci. »
[et je joins un scan de ma carte vitale endommagée].
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14H43 > ça n’a pas traîné > réponse de la SS :
« Bonjour, En réponse à votre courriel du 05/12/2018, je vous invite à nous contacter au 0 810 331 133 avec votre RIB pour nous permettre de sécuriser l'appel et nous pourrons ainsi vous communiquer le numéro de série de votre carte vitale.
Avec toute notre attention,
Votre correspondant DMP. »
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14H51 > ma réponse :
« Re bonjour,
C'est une plaisanterie ?
Un appel surtaxé ?
De qui se moque-t-on ?
Elle est bien bonne celle-là !
Guy Peyrot »
Réponse à 15H33 [entre temps, je suppose que mon correspondant DMP a dû aller consulter un chef] :
« En réponse à votre courriel du 05/12/2018, je vous informe que je prends note de votre mécontentement.
Je vous confirme que pour des raisons de sécurité et de confidentialité nous ne pouvons pas vous communiquer par email le numéro de série de votre carte vitale.
Toutefois, vous pouvez faire la demande de création de votre DMP à l'accueil de votre CPAM.
La création d’un DMP ne peut avoir lieu qu’avec votre consentement. Cet accord est dématérialisé.
Votre carte Vitale est essentielle au processus de création qui ne dure que quelques minutes.
A l’issue de la création de votre DMP, vos identifiants de connexion doivent vous être remis afin de pouvoir consulter votre DMP.
Je demeure à votre service si vous souhaitez d'autres renseignements. »
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Je réponds à 16H45 :
Cher(e) correspondant(e) DMP,
La première et dernière fois où je me suis rendu à l’accueil de ma CPAM, j’avais moins de 25 ans.
Quand j’ai vu la queue, qu’il fallait prendre un ticket, je suis reparti. A l’époque, j’ai dû traiter le problème autrement.
Vous pensez bien que XX0* ans après, je ne vais pas prendre ma voiture et faire une soixantaine de kilomètres (aller-retour) pour suivre votre mode opératoire.
Je ne suis pas encore complètement ramolli.
Le dossier médical partagé, je m’en suis passé jusqu’ici. Je vais continuer. Je ne pense pas que ça va me faire mourir plus tôt.
En attendant, je vais faire probablement rire, sourire, choquer ou rugir mon réseau social [plus de 500 zamis] car je compte poster nos échanges sur Facebook
https://www.facebook.com/guypeyrot et ailleurs.
Je vous souhaite, cher(e) correspondant(e) DMP, une bonne soirée.
Guy Peyrot 06 XX XX XX 99*
* XX remplace des données personnelles
Toujours pas de réponse.
A la réflexion, je pense que nos gouvernements – quels qu’ils soient – auront toujours des difficultés à réduire les coûts dans certaines administrations tant qu’il y aura en leur sein des têtes pensantes qui imagineront des procédures aussi alambiquées. Est-ce dans le but de maintenir les effectifs en place ? Pour ne pas diminuer le nombre de « chefs » ?
