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Bretagne : un conducteur reçoit une balle dans le cou, un chasseur en garde à vue

Par SudOuest.fr

Publié le 30/10/2021 à 22h02

L’homme, qui a pu s’arrêter sur le côté de la route, est grièvement blessé et son pronostic vital est engagé

Une voiture, qui circulait sur la quatre-voies entre Nantes et Rennes, a été la cible d’un tir par arme à feu ce samedi 30 octobre. Le conducteur, touché au cou, a quand même réussi à stopper son véhicule sur le côté avant de s’écrouler, selon une information de France 3 Bretagne.

Le passager de la voiture n’a pas été touché mais a été transporté à l’hôpital en état de choc selon la gendarmerie. Quant au pilote, âgé de 67 ans, il se trouve en urgence absolue à l’hôpital de Rennes. Son pronostic vital est engagé.

Le parquet de Rennes a indiqué dans la soirée que les gendarmes avaient interpellé et placé un chasseur en garde à vue. Une enquête est ouverte pour « blessures involontaires » menée par la brigade de recherches de Redon et la Section de Recherches de Rennes.



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L’automobiliste touché par le tir d’un chasseur près de Rennes est mort

Par sudouest.fr avec AFP Publié le 04/11/2021 à 20h51

L’accident s’était produit samedi entre Laillé et Orgères, en Ille-et-Vilaine. Un chasseur de 69 ans a été mis en examen

L’automobiliste de 67 ans blessé par balle au cou après le tir d’un chasseur, alors qu’il circulait samedi entre Rennes et Nantes, est décédé des suites de ses blessures, a annoncé ce jeudi 4 novembre le parquet de Rennes.

« Le parquet de Rennes vient d’être avisé du décès, constaté dans les locaux du Centre hospitalier de Rennes, du conducteur du véhicule atteint le 30 octobre 2021, alors qu’il circulait sur la quatre voies Rennes-Nantes, par une balle de calibre 9,3 mm tirée par un participant à une action de chasse », a indiqué le parquet dans un communiqué.




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Chasse : après la mort d’un automobiliste, des maires bretons dénoncent l’inaction des autorités


Par SudOuest.fr avec AFP

Publié le 14/11/2021 à 8h30

Mis à jour le 14/11/2021 à 11h56

« On essaie de faire bouger les choses pour que l’État prenne ses responsabilités. Je regrette qu’on ait aucune réponse », estime un élu


Plusieurs maires bretons ont dénoncé samedi l’inaction des pouvoirs publics en matière de régulation de la chasse après la mort d’un automobiliste de 67 ans, tué par un tir de chasseur le 30 octobre au sud de Rennes. La maire de Laillé (Ille-et-Vilaine) Françoise Louapre a déclaré avoir voulu « jeter un pavé dans la mare » en interdisant par arrêté municipal la chasse à moins de 150 mètres des habitations ainsi que l’usage de la carabine sur l’ensemble de la commune.

« On veut des décisions législatives », a expliqué au cours d’une conférence de presse Françoise Louapre, précisant que « les chasseurs eux-mêmes » étaient « inquiets de l’utilisation de carabines de plus en plus puissantes par des chasseurs qui n’ont pas les qualifications suffisantes ». Dans une lettre ouverte au préfet d’Ille-et-Vilaine et à la ministre de la Transition écologique, Françoise Louapre et quatre autres maires d’Ille-et-Vilaine demandent la mise en place de certificats médicaux pour les chasseurs, un meilleur encadrement de l’usage des carabines (dont la portée peut atteindre 2 km) ou la fixation de demi-journées sans chasse les samedis et dimanches après-midi.

« Aucune réponse »


« Il y a des tirs perdus qui sont inacceptables », a estimé Philippe Salmon, maire de Bruz. « On essaie de faire bouger les choses pour que l’État prenne ses responsabilités. Je regrette qu’on ait aucune réponse », a commenté Michel Delmolder, maire de Pont-Péan. Une centaine de personnes ont manifesté devant la mairie de Laillé pour réclamer des mesures plus drastiques.

« Pour nous, (cet arrêté municipal), c’est une avancée mais ce n’est pas assez. On veut que ça aille beaucoup plus loin », a estimé Jimmy Nedellec, du collectif Forest Shepherd, qui réclame notamment une interdiction de tirs à moins de 500 mètres des jardins. « On n’est pas anti-chasse, on n’est pas pro-chasse. Nous souhaitons faire évoluer les pratiques », a rétorqué Françoise Louapre. Selon elle, la chasse est nécessaire face à la « surpopulation de sangliers ».



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Chasse : le désarroi d’une commune bretonne face aux accidents

Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 27/11/2021 à 10h17

Meurtrie par un accident mortel à l’automne, la petite commune bretonne de Laillé (Ille-et-Vilaine) peine à concilier les désirs contradictoires des habitants, des agriculteurs et des chasseurs, et en appelle aux pouvoirs publics pour trouver un nouveau modèle de régulation de la chasse

« On aimerait que ça bouge au niveau national », répète Françoise Louapre, maire (divers gauche) de Laillé en Ille-et-Vilaine située sur la quatre voies entre Rennes et Nantes. C’est sur cette même route qu’un automobiliste a été blessé par une balle de 9,3 mm tirée par un chasseur le 30 octobre dernier. Le conducteur de 67 ans est mort quelques jours plus tard à l’hôpital.

Cet accident dramatique est survenu un mois après qu’une meute de chiens de chasse eut tué deux chats dans un lotissement de la commune, suscitant déjà un certain émoi chez les habitants de ce bourg tranquille entouré de forêts.

Secoués par ces accidents, la maire et quatre autres maires de communes voisines ont interpellé les pouvoirs publics, dans une lettre ouverte rédigée début novembre, pour qu’ils prennent « toutes les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité publique de nos concitoyens ».

« Pas anti-chasse »

Faute de réponse à ces demandes de régulation, la maire de Laillé a pris le 11 novembre un arrêté interdisant l’usage des carabines (dont la portée peut atteindre 2 km) sur la commune ainsi que la chasse à moins de 150 mètres des habitations. « On n’est pas anti-chasse, on ne veut pas se mettre les chasseurs à dos », a cependant tenu à préciser Françoise Louapre, à l’intention de ceux qui lui réclamaient des mesures plus radicales.

Ces précautions oratoires n’auront pas suffi. Contrariés par l’arrêté, les propriétaires de chasses privées (au nombre de 16 sur la commune) ont « décidé d’arrêter les battues de sangliers », explique la première adjointe Anne Châtelain Le Couriaud. Accentuant ainsi les craintes des agriculteurs de voir les sangliers ravager encore davantage leurs cultures. Car le problème est récurrent depuis les années 2000, selon M. Hervé, qui se souvient d'« épisodes très houleux » entre agriculteurs et chasseurs ou d’accidents de la route causés par des sangliers.

Depuis 2000, le nombre de sangliers tués sur le département a ainsi été multiplié par cinq (4 388 en 2020-2021), sans que cela se traduise par une baisse de la population ou des dégâts causés aux cultures (333 142 euros de dommages indemnisés en 2018-2019). « Certains d’entre nous ont déconné » mais « tout le monde a une part de responsabilité », confie André Douard, président de la fédération régionale de chasse, citant les pratiques agricoles ayant contribué à l’augmentation de la population de sangliers.

Le patron des chasseurs assure d’ailleurs être « prêt à collaborer » avec la maire et ne pas être opposé à des demi-journées sans chasse « au cas par cas ». Mais pour l’heure, les élus de Laillé multiplient les réunions de concertation avec habitants, chasseurs, agriculteurs et préfecture, sans parvenir à des résultats concrets.

« On n’a pas beaucoup de prérogatives en matière de chasse, si ce n’est de faire se rencontrer les gens », explique la première adjointe Mme Chatelain Le Couriaud. « C’est pour ça qu’il faut qu’on arrive à trouver un consensus ». Contactée, la préfecture d’Ille-et-Vilaine n’a pas donné suite.


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