SOCIALISME, COMMUNISME ET SYNDICALISME EN ALLEMAGNE DEPUIS 1875
Introduction
• Chacun des trois termes proposés a une portée différente.
« Syndicalisme » renvoie à l’existence d’organisations de travailleurs dans le but de défendre leurs intérêts, qui peuvent se revendiquer du socialisme ou non (syndicats chrétiens).
« Communisme » est, en Allemagne utilisé dès les années 1840 avant de devenir au XXe siècle l’étendard de ceux qui se réclament de l’URSS.
« Socialisme » est le terme le plus large, revendiqué à toutes les périodes et par des groupes très différents. Il renvoie à la croyance dans l’affirmation politique et sociale des classes populaires et dans la possibilité de modifier les rapports sociaux vers une plus grande égalité.
• L’histoire du socialisme, du communisme et du syndicalisme en Allemagne est une seule et même histoire : l’histoire du socialisme au sens large, en tout cas celle du mouvement ouvrier allemand.
• Étudier le cas allemand, c’est donc mettre en évidence toutes les spécificités du socialisme et du mouvement ouvrier européen depuis la fin du XIXe siècle. Le cas allemand est particulièrement intéressant car :
- c’est un pays emblématique de la révolution industrielle et des questions sociales.
- le socialisme y est confronté à des enjeux majeurs : démocratie ou révolution, unité nationale ou internationalisme.
- il affronte aussi des contextes très variés : naissance dans un régime autoritaire, adaptation à la démocratie libérale, confrontation avec le nazisme, arrivée au pouvoir sous deux formes radicalement différentes, dans les deux Allemagnes de la Guerre froide.
1. L’aspiration à une société plus juste
2. L’union des courants socialistes conduit à la naissance d’un parti révolutionnaire marxiste
3. Mais les thèses marxistes sont rapidement mises à l’épreuve
• Fiche élève : étude critique de deux documents : Le programme d’Erfurt (1891) et Manifeste (1848)
1. Jusqu’en 1890, la répression soude l’unité des socialistes
2. Le SPD devient progressivement le premier parti du pays
3. Le SPD s’appuie progressivement sur un puissant mouvement syndical
1. 1914-1917 : Union sacrée ou dénonciation de la guerre ?
2. Novembre 1918 : révolution libérale ou révolution bolchévique ?
3. Janvier 1919 : les socialistes écrasent les communistes
1. Le SPD veut construire une république démocratique et sociale
2. Le KPD attend une nouvelle révolution
1. Les communistes refusent de s’allier aux socialistes face à la montée du nazisme
2. Les nazis répriment communisme, socialisme, et syndicalisme
3. Les nazis embrigadent les ouvriers dans le front du travail
1. La dictature du SED
2. Le socialisme réel
3. L’échec du modèle communiste est-allemand
1. La rénovation du SPD et la renaissance des syndicats
2. La mise en place d’un modèle social-démocrate
Conclusion (1990 à nos jours)
La chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification de l’Allemagne en 1990 ont bouleversé la situation.
La social-démocratie doit faire face à la réunification et à la mondialisation.
Une extrême gauche communiste se maintient.
Le syndicalisme connaît un certain effritement.
Travail en fonction de l’actualité.