LE CONTINENT AMÉRICAIN : ENTRE TENSIONS ET INTÉGRATIONS RÉGIONALES

Introduction

• Le continent américain forme un ensemble de 42 millions de km2 qui s’étend sur 15 000 km du N au S. Il est constitué de plus de 40 pays et peuplé de 930 millions d’habitants.

• Les contrastes et les tensions sont nombreux, qui justifient le fait de parler des Amériques.

• Cependant des rapprochements sont à l’œuvre.

• Si bien qu’on peut se demander si les nombreuses initiatives d’intégrations régionales peuvent résorber les tensions qui affectent ce continent ?

L’étude s’appuie sur la carte de la page 224 du manuel

I.     Les Amérique(s), un monde de contrastes

A.  Des contrastes culturels, conséquences de la colonisation européenne

1. Deux Amérique(s) fondées par deux Europe(s)

2. Ces deux Amériques ont intégré  à leur manière deux autres cultures

3. Une culture proprement américaine ?

B.  Des contrastes socio-économiques

1.  Des contrastes de développement qui opposent le Nord et le Sud

2.  Depuis le début du XXIe siècle, une nouvelle Amérique latine est en marche

II.   Les Amérique(s), un monde de tensions

A.  Contrastes géopolitiques et tensions avec les États-Unis

1. En Amérique latine, un fort sentiment « anti-yankee »

2.  Des tensions liées au rapport centre-périphérie

3. Mais cette opposition entre  deux Amérique (s) est à nuancer

B.  Des tensions à l’intérieur du monde latino-américain

1. L’héritage de conflits frontaliers souvent anciens

2. Des contentieux à propos des ressources naturelles

3. Guérillas et cartels de la drogue

III. Différentes logiques d’intégration régionale

A.  Autour des États-Unis : l’ALENA

B.  Autour du Brésil : le MERCOSUR

C.  D’autres accords de faible poids

Conclusion

Le continent américain est marqué par des échanges importants (biens, services, flux migratoires les plus importants du monde) à l’origine d’un brassage culturel intense. Mais l’intégration politique a du mal à se réaliser en raison de tensions persistantes entre les principaux acteurs. Le rôle des EU y est souvent contesté mais, en fait, aucun pays  n’a intérêt à rompre avec la puissance qui assure 80 % du PIB du continent.