DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE
Introduction
• Nous sommes en permanence confrontés à de nombreuses cartes. Il s’agit ici de s’interroger sur les apports, mais aussi les limites de ce type de document.
• Surprendre !
Doc 1 carte australienne
- La paternité de cette carte est attribuée à un Australien, Stuart McArthur, lassé de toujours voir sa patrie « en bas et à droite ». Réalisée en en 1979, elle fut largement diffusée entre 1996 et 2007 par le premier ministre John Oward.
- C’est un triple coup de force : orienter le planisphère au Sud, le centrer sur le méridien 160° Est, utiliser une projection dite de Peters qui inverse les déformations de la projection de Mercator.
- Elle remet en cause la domination de l’hémisphère Nord et les notions de centre et de centralité (l'Europe au centre des terres émergées) qui constituent notre carte mentale depuis le XVIe siècle.
• Cet exemple permet de comprendre que faire une carte c’est faire des choix.
- Représenter la terre, ellipsoïde en trois dimensions, sur un plan en deux dimensions implique des déformations. Les planisphères sont des projections mathématiques.
Doc 2-3-4-5
- Elles respectent les longueurs mais font varier l’échelle (conformes) : Mercator
- Elles conservent les surfaces mais déforment les angles (équivalentes) : Peters
- En fonction de l’utilisation, il faut choisir ce qu’on souhaite conserver et ce qu’on accepte de déformer.
Doc 6 projections sur le manuel p. 21
• Pour décrire et expliquer le monde actuel, il est nécessaire de faire appel à des approches relevant de divers champs géographiques. Quatre grandes grilles de lecture du monde doivent ainsi être manipulées avec les élèves lors de l’étude de cette question.
On étudie souvent des cartes sur : les grandes aires linguistiques, religieuses, l’accès à internet, les grands événements sportifs mondiaux, dialectique uniformisation - diversification des cultures à l’échelle du monde. Il faut en montrer la fabrication et les limites.
Peut-on cartographier les religions ?
1. IDH et choix des seuils
2. La pertinence de la limite N-S
3. Il faut réussir à cartographier les dynamiques du développement
4. On peut utiliser des critères plus originaux mais tout aussi contestables
Comment ne pas se faire manipuler par le discours et les cartes géoenvironnementales.
Une approche à l’étude critique de documents.
Répondez aux questions du dossier p. 36-37. Exercice noté.
1. Quels sont les États vertueux et ceux mis en accusation de forte déprédation environnementale ?
2. Quels sont les critères retenus pour l’élaboration des deux indicateurs ? En quoi diffèrent-ils ?
3. Montrez que ces indicateurs conduisent à une lecture totalement différente du monde.
4. Confrontez cette lecture du monde au doc 1 p. 22. Que peut-on en conclure ?
5. Quels procédés cartographiques a-t-on utilisés pour mettre en valeur ces représentations ? (doc 1 et 4)
6. Quelles sont les critiques faites dans le doc 5 ? En quoi ce texte nuance ou conforte-t-il les indicateurs environnementaux ? Quel regard critique peut-on également porter sur ce texte ?
Conclusion
Organigramme p. 39