LE SAHARA : RESSOURCES, CONFLITS
Introduction
• Depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Sahara nourrit les imaginaires occidentaux. La ville de Tombouctou, longtemps mythique, est découverte par le Français René Caillié en 1826 et son récit de voyage fait grand bruit en Europe. La colonisation française et britannique de la zone s’effectue avant 1900.
• Le Sahara - al-sahrà (désert) – se définit comme un milieu aride et chaud et présente un paysage spécifique d’ergs (dunes), de regs (pierres), de cuestas (plateaux inclinés avec talus en pente raide) et d’une grande rareté du couvert végétal et des sols.
Il se distingue en cela du Sahel (de l’arabe « côte » ou « frontière ») qui désigne une bande de territoires marquant la transition entre le domaine saharien au nord et les savanes du domaine soudanien.
• Cet immense espace (8,5 millions de km²) - dont les limites peuvent varier selon les critères retenus – est peu peuplé hormis le couloir du Nil (10 millions d’habitants). C’est donc un désert au sens humain du terme : moins de 1 habitant/ km2 .
Quels sont les enjeux économiques et géopolitiques de l’ensemble saharien au regard des ressources qu’il recèle ?
Dans quelle mesure cet espace longtemps marginalisé s’intègre-t-il à la mondialisation ?
Dossier documentaire p. 276-277 : quels sont les atouts et les contraintes du Sahara ? Schéma A p. 282
Doc 6 + doc 10 : les élèves doivent relever les limites à l’intégration du Sahara à la mondialisation et à une géopolitique internationale.
• Mieux gérer l’eau pour favoriser le développement des populations locales.
• Endiguer l’insécurité endémique causée en particulier par les mouvements islamistes
• Stabiliser les régimes politiques après le Printemps arabe (2011).
• Contrôler les flux migratoires : Doc 6 et 7
Conclusion : CROQUIS p. 283
• Le Sahara est un espace extrême, peu peuplé mais de plus en plus convoité par les pays développés en raison de leurs besoins énergétiques croissants.
• Les populations civiles sont les premières victimes de la pénurie d’eau, d’un approvisionnement aléatoire des denrées alimentaires et des tensions régionales.
• Mais rien ne serait plus faux que d’imaginer le Sahara comme un vaste corridor de circulation, sans frontières, emprunté par des migrants en partance pour l’Europe via le Maghreb. La région est devenue un front de guerre contre le terrorisme islamiste et les contrôles se renforcent (Algérie) à la satisfaction de l’Europe et des EU.