LA CHINE ET LE MONDE DEPUIS 1949
Introduction
• Depuis les premiers contacts que nous avons eus avec elle, la Chine a exercé un pouvoir de fascination sur l’Occident. Mais il faut bien admettre qu’elle reste pour nous un mystère.
« Chine » n’est pas un mot chinois mais un produit d’exportation. Il date des voyages en Inde des premiers pèlerins bouddhistes chinois. Quand on leur demandait d’où ils venaient, ils répondaient du pays de Quin (Les Chinois prononcent « tchinn »), le grand empereur qui avait unifié la Chine en 221 av. JC.
• Les Chinois sont assez indifférents à ce terme car, depuis fort longtemps, ils nomment leur pays :
Zhōng guó
Le pays (guó) au centre (Zhōng) du monde. Le premier idéogramme signifie la flèche au centre de la cible, parfait, donc chinois ! C’est ainsi que la Chine se fait appeler à l’ONU. Cela montre qu’elle entend bien reprendre la place que ce nom lui assigne.
• La Chine est, en effet, un empire millénaire à la tête duquel se succédèrent de nombreuses dynasties (Quin, Han, Ming et Qing). Elle fut longtemps puissante (sinisation d’une partie de l’Asie) et brillante (invention de la boussole, du papier, de la poudre…). Le confucianisme y était la doctrine officielle d’un pays dirigé par une administration de mandarins lettrés recrutés sur concours, au service d’un empereur invisible.
• Mais depuis la dynastie des Qing, des conquérants venus de Mandchourie (1644), le pays se referme sur lui-même (un seul port ouvert, Canton). Il peine à nourrir sa population et prend un retard technique considérable sur l’Occident.
• Au début du XXe siècle, , la Chine est devenue un pays faible sous influence étrangère. Toute l’histoire du siècle est celle d’une lente, tumultueuse et souvent tragique reprise en main de leur destin par les Chinois.
Pour comprendre la situation vers 1945-1949 : fiche élève à distribuer
1. La mise en place d’un régime totalitaire
2. La fermeture aux influences occidentales et la fin progressive du capitalisme
3. Une puissance régionale alliée des Soviétiques
1. Le volontarisme sanglant du maoïsme
2. La rupture avec l’URSS
3. La Chine populaire veut apparaître comme un nouveau modèle révolutionnaire
4. Mais elle n’hésite pas à revenir à la realpolitik au début des années 1970.
1. Les « Trente Glorieuses » de l’économie chinoise
2. Le maintien de l’autoritarisme politique
1. Des atouts nombreux
2. Des freins toujours présents
Conclusion
• La Chine a connu au XXe siècle une reconstruction de sa puissance perdue, qui avait fait d'elle pendant plusieurs millénaires l'un des États les plus développés et raffinés au monde.
• Contrairement aux EU, la puissance politique précède ici la puissance économique.
• Cependant, la Chine reste une puissance en devenir, incomplète et encore surtout régionale.