En histoire, rédigez au présent ou au passé. Evitez d’utiliser le futur.
Utilisez un vocabulaire précis, en reprenant les concepts et les notions acquis pendant le cours. Le correcteur sera très attentif à la présence de ces mots-clés.
Par ignorance ou par snobisme, certains mots et expressions sont employés abusivement. Il faut donc s'abstenir de les utiliser.
Les expressions à la mode : suite à, au niveau de, basé sur, impulser ou initier (un projet), au final.
Les tournures ou néologismes prétentieux : complexifier, finaliser, solutionner un problème (résoudre).
Les anglicismes : stopper (arrêter), opportunité (occasion), control (contrôle), model (modèle).
Les pléonasmes : les citadins des villes, mélanger ensemble, communiquer entre eux, l’urbanisation des villes, importer de l’étranger, des côtes littorales.
Les impropriétés : la démographie française augmente (population), le peuple vote le président (élit), clôturer un débat (clore).
Les fautes d’orthographe à éviter
Schéma, discours, développement, notamment, violemment, évidemment, illettré (il est embêtant de mal orthographier ce mot lorsqu’on déplore l’illettrisme qui régnait autrefois !), parmi, hormis, succinct, un combattant, combatif, colonie, colonne, occasionner, mettre, commettre, nourrir, mourir, trafic, excessif, au fur et à mesure, contentieux, prendre parti, faire partie, dès, malgré (malgré que est incorrect), bouleversement, événement, à la merci de, contrecarrer, agrandir, aggraver, dollar, à l’abri de, décalage, décollage, démarrage, athée, ferroviaire, moyennant, charrue, chariot, innombrable, inopportun, déficit, rédhibitoire, dilemme, indemne, artisan, corrélation, fascisme, banlieue, entre autres, aller de pair, essor, chute, sceptique, suffrage, susciter, engouement, bancaire, appellation, désuet, plébiscite, créer (au participe passé avec un mot de genre féminin : créée), élire, cens, entre-deux-guerres, Seconde Guerre mondiale, quatre, quasiment, dégât, règne, rationnel, rationalisme, traditionnel, traditionalisme, un Français, un citoyen français, golfe persique (golf c’est le jeu), langage, Dieu, les dieux, archaïsme, krach (boursier), crash (de l’avion).
Ne confondez pas les genres. On dit : un armistice, un éloge, un émule, un apogée, un exode rural. En revanche, il faut dire : une prémisse, une échappatoire.
Ne confondez pas : quand et quant (quant à), différent et différend (désaccord), emprunt et empreint(e) (marqué), voix (du peuple) et voie (chemin) état (manière d’être) et État (autorité s’exerçant sur un peuple et un territoire), église (lieu de culte) et Église (la communauté des chrétiens).
Faites attention aux mots en isme. On dit le libéralisme mais des idées libérales, un libéral (et non un libéraliste).
N’écorchez pas certains noms propres : Méditerranée, Pyrénées, Israël (et non l’Israël), Royaume-Uni, Angleterre, New York (pas de trait d’union), de Gaulle.
Les erreurs sur la nature de l’histoire
Un devoir d’histoire ne doit pas se transformer en devoir de morale ou de futurologie. Il faut résister à plusieurs tentations :
- les expressions larmoyantes, misérabilistes ou indignées qui veulent prendre le lecteur à témoin en le considérant comme un partisan acquis d’avance.
- les jugements de valeur : je pense que, à mon avis, injuste, scandaleux, malheureusement…
- l’anachronisme qui constitue la faute la plus grave en histoire. Ne qualifiez pas de totalitaire n’importe quel pouvoir personnel ayant existé autrefois.
- les sentences intemporelles : de tous temps les hommes ont…, comme chacun sait l’union fait la force…, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres…