L’EUROPE ENTRE RESTAURATION ET RÉVOLUTION (1814-1848) (5 h)
Introduction
• En 1814, Les vainqueurs de Napoléon se réunissent à Vienne pour construire le projet d’une paix durablereposant sur de nouvelles règles diplomatiques. Elles resteront en vigueur pratiquement jusqu’en 1914.
• Leur objectif est aussi de clore la période de la Révolution. C’est pourquoi on peut dire qu’ils incarnent un courant d’idées contre-révolutionnaire :
Il repose sur une hostilité aux idées des Lumières, un retour aux valeurs religieuses, une conception sociale dans laquelle les individus ont des devoirs envers Dieu et leurs souverains légitimes. On peut le qualifier aussi de réactionnaire par sa volonté de retour à un passé idéalisé.
• Mais cette restauration de l’ordre ancien, après 25 ans de bouleversements ne peut pas être totale. Les idées soulevées par la révolution française sont toujours vivaces. On s’en rend compte en étudiant :
- la circulation des hommes et des idées libérales et nationales malgré la répression.
- les difficultés de la restauration monarchique en France.
• En 1848, l’Europe des princes est confrontée à une crise révolutionnaire majeure qui ébranle l’ordre issu du congrès de Vienne.
• Notre objectif est donc de comprendre dans quelle mesure l’ordre issu du congrès de Vienne a atteint les objectifs qu’il s’était fixés.
Point de passage : Metternich est l’incarnation de ce nouvel ordre européen.
Faire une fiche sur le personnage (méthode)
Point de passage : 1822, le massacre de Chios
Manuel p. 66-67. Répondre aux questions
Point de passage : les Trois Glorieuses dossier manuel p. 68-69. Itinéraire 1.
Conclusion
L’ordre européen construit par Metternichest ébranlé à deux reprises en 1830 et en 1848, mais il a tenu bon et a maintenu la paix.
Cependant, il ne peut empêcher des changements importants :
- Il a dû composer avec les aspirations libérales et égalitaires: république en France, abolition des droits féodaux en Autriche et en Hongrie (paysans soutiens du régime), constitutions dans le royaume de Piémont-Sardaigne et même en Prusse.
- Il n’a pas réussi à étouffer les aspirations nationales. Une Grèce et une Belgique indépendantes existent désormais et les mouvements pour l’unité allemande et italienne continuent à progresser dans de larges secteurs de l’opinion. Ils aboutiront sous d’autres formes deux décennies plus tard.