Embedded Files
Si vous faites parties des rares fidèles de ce site, vous aurez constaté que le rythme a bien baissé. Les raisons ? D’abord L’arrivée d’un quatrième héritier dans la famille puis quelques mésaventures avec des boombox à restaurer qui ont finalement atterri à la benne. Que voulez-vous, c’est comme une vieille personne, quand le corps est usé… Me voilà de retour avec ce petit boombox, assurément bas de gamme, que m’a trouvé mon pote Fifi. Son look m’a tout de suite plu, alors j’ai décidé de lui redonner vie, même si j’ai encore quelques belles bêtes à retaper dont un qui a un lien avec les x-men… D’abord un démontage rapide et c’est la façade qui vient (cool). Fifi m’avait dit que la cassette ne marchait pas et je m’attends à changer la courroie. Ben non, c’est un idler tire qui est HS, il a cassé net, rendant la lecture impossible.
C'est bien rempli là-dedans.
Il me faut d’abord enlever le lecteur mais c’est difficile car il faut retirer le string de l’indicateur des stations qui passe devant le lecteur cassette, et en plus toute la connectique des têtes et du moteur est directement soudée à la carte. J’arrive tant bien que mal à accéder à la pièce défectueuse. Le problème, c’est que la poulie concernée est difficile à retirer, sans démonter tout la partie qui supporte les têtes.
N’ayant pas envie de me lancer dans cette aventure risquée, je décide de remettre en place la pièce, en la fixant avec un peu de Super Glue, disposée minutieusement sur le coté visible de l’idler tire. Seulement, il reste un espace vide sur la poulie, correspondant à la rupture du caoutchouc.
Le trou n'a pas encore été comblé.
A partir de plusieurs morceaux de courroie plate collés, je reconstitue le morceau manquant. C’est très très petit, mais je parviens à le mettre en place en le piquant avec une petite aiguille, puis en l’enfonçant dans l’espace vide. Un chouia de Super Glue me permet de bien fixer cette rustine. A l’essai, tout a l’air nickel, mais on verra en calant la lecture, s’il n’y pas une influence néfaste. Je décide également de conserver la courroie principale (section carrée) qui n'a pas bougé.
Pour changer, je me lance un peu dans les soins esthétiques, la façade est entièrement retirée grâce aux démontage des HP. Je commence par atténuer une rayure sur la trappe à cassette donc la façade estampillée Sony se retire facilement, ce qui est aussi très pratique pour régler l’azimut. Je me lance ensuite dans un nettoyage en profondeur de la façade qui sent bon la nicotine. Cela permettra de voir si cette couleur jaune pisseux est due à la clope ou a un vieillissement du plastique : suspense… Bon, le plastique a bien jauni. Il y a quelques tâches de peinture et le Miror en vint à bout sans rien abimer : un must ce produit à mémé. Et bien c’est presque terminé. Je n’oublie pas de bomber le switch record/play et les potars. Ces derniers sont vraiment vraiment encrassés au point qu’il me faut le WD40 traditionnel pour éliminer tous les craquements.
Je remets donc la façade en place alors que je n’ai pas calé la vitesse de lecture, why ? Déjà, elle me semble parfaite à l’oreille et surtout, il y a un trou à l’arrière qui donne accès à la résistance variable du moteur, c’est tellement pratique et aussi tellement rare… Avant de remettre la façade de la trappe à cassette, je cale l’azimut. Terminé.
Je ne vais pas m’étendre des heures sur ce radio-cassette made in Singapore (logique), car techniquement, il n’y a aucune aspérité. Un seul potar grave/aigu, pas de position "entrée" même s'il y a possibilité d'enregistrer une source externe grâce à deux jacks, autostop simple à levier. Ce n’est pas le Pérou, mais le son reste correct et ne se dégrade pas à fort volume (le mot fort est très relatif). Mais il faut souligner une très grande sensibilité du tuner. Le design sauve l’ensemble, notamment l’échelle des stations bleutée qui tranche avec le « jaune et blanc" de la carcasse. Bref, ce petit ghettoblaster bien joli et bien bas de gamme fait quand même le job. Il est temps de s’attaquer à un autre boombox qui attend au moins depuis trois ans dans le grenier.
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